20/02/2015 – 07H00 Nantes (Breizh-info.com) ‑ Conducteur à CTA Transdev, entreprise affrétée par la SEMITAN pour les lignes extérieure de agglomération nantaise, Gérard Caillaud, est délégué syndical FO et secrétaire départemental des transports. Il donne ici son point de vue suite à l’agression dont a été une nouvelle fois victime un contrôleur de tramway cette semaine.
Breizh-info.com : Les agressions se multiplient dans l’agglomération nantaise vis à vis des contrôleurs et des chauffeurs de bus et de tramways. De qui émanent-elles ? Pouvez-vous nous récapituler ce qu’il s’est passé ces derniers mois ?
Gérard CAILLAUD : Depuis des années, on constate régulièrement des incivilités dans les transports urbains de l’agglomération nantaise. Les services de contrôleurs de la TAN, appuyés par les forces de l’ordre sur les secteurs de Malakoff, Bellevue, Breil-Malville, etc., ont pour mission d’y faire face et d’assurer la sécurité des voyageurs. Depuis les événements du début de l’année [NDLR : l’attentat contre Charlie Hebdo] certaines personnes des communautés concernées cherchent à provoquer tout se qui peut représenter l’autorité et qu’il est facile à perturber.
Ces derniers mois, on a vu se multiplier les agressions contre les conducteurs de bus qui demandent la présentation du titre de transport à la montée des usagers mais aussi le comportement perturbateur de certains clients envers les autres usagers. Des faits qui entraînent les conducteurs de bus ou tram à exercer leur droit de retrait.
Cette minorité perturbatrice nuit gravement aux autres usagers qui paient leur place et pour qui les transports urbains sont une nécessité.
Breizh-info.com : Pourquoi ces violences vis à vis des contrôleurs ? Des témoins mettent en cause des jeunes membres de la communauté des Roms et des jeunes de certains quartiers nantais (Bellevue, etc.) réputés « sensibles ». Est-ce la réalité ?
Gérard CAILLAUD : Les contrôleurs représentent l’autorité et c’est pour cette raison qu’ils sont agressés. Oui bien sûr certains membres de la communauté des Roms se complaisent à détériorer l’état intérieur des bus et provoquent par leurs comportement les autres usagers des bus ainsi que les conducteurs et conductrices. Mais ils ne sont pas les seuls.
Breizh-info.com : Que font les pouvoirs publics face à cela ? Est-il aujourd’hui encore sûr de se déplacer en empruntant les transports urbains nantais ? Les classes populaires ne sont-elles pas prises en otage par ces bandes ?
Gérard CAILLAUD : Les pouvoirs publics cherchent à ne pas provoquer, mais interviennent lorsque cela va trop loin. Les transports urbains nantais sont globalement sûr avec un bon cadencement, une amplitude horaire importante, un niveau de qualité de matériel fiable et des aménagements intérieurs agréable.
Lorsque les conducteurs se sentent en danger et qu’ils font valoir leur droit de retrait, là oui ce sont les usagers qui en subissent les conséquences.
Breizh-info.com : Hormis faire grève, quels sont les possibilités qui s’offrent au personnel de la TAN ? Quelles sont leurs revendications ?
Gérard CAILLAUD : Un bus ou un tram qui rentre dans une station d’arrêt est très vulnérable et seul le droit de retrait ou la grève des personnels donne une bonne raison à la Justice de commencer son travail.
Breizh-info.com : Estimez-vous que la Justice fasse son travail vis à vis des individus qui agressent vos collègues ?
Gérard CAILLAUD : La TAN et les entreprises affrétées doivent développer le suivi psychologique des personnes agressées. Celles-ci n’ont pas toujours les connaissances juridiques qui permettraient à la Justice de pouvoir faire son travail : en effet avec moins de cinq jours d’ITT l’agresseur n’est pas poursuivi par la Justice.
Breizh-info.com : Comment expliquez-vous cette dégradation continue du climat de travail dans les grandes villes ?
Gérard CAILLAUD : la volonté de certains de faire parler d’eux :voler une mobylette ou une voiture ne fait plus la Une des journaux, mais désorganiser les transports publics est facile et le lendemain tout le monde en parle. La détresse sociale, des vacances de Février qui laisse un grand nombre de jeunes dans les cités livrés à eux même sont aussi une explication.
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3 réponses à “Nantes. L’interview vérité d’un syndicaliste de la Semitan”
Il faudrait que les médias dénoncent enfin les conséquences de l’ouverture des frontières , de l’invasion et les méfaits des populations de l’est et du scandale de l’affectation d’appartements à ces populations , logés même à l’hôtel partout en France , soignés dont médicaments et lunettes , entretenus financièrement , dont allocs et retraites quand de petits retraités Français sont dans la misère ; idem pour les plus de 200.000 nouveaux immigrés par an + les clandestins et les multiples naissances ; déjà 80 ZSP et petit à petit c’est la France entière qui devient une zone d’insécurité quotidienne ; comment peut il encore y avoir des Français qui soutiennent l’UMPS ,!!!
La réalité sur la fange qui pourrit la vie des Nantais n’est jamais reflétée dans la presse locale ou nationale. Il n’y a guère qu’ici parfois ou lon dit la vérité. Les hyènes sont lâchées: roms, « victimes de la société qui ne doivent pas être stigmatisées » et autres racailles sont chouchoutées par la clique socialiste qui étrangle par ailleurs cette ville avec ses délires cultureux et ses appétits « immobiliers » (Gomorra ce n’est pas qu’a Naples…) sans frein.
moralité, pour vivre heureux en france, il faut virer les bougnouls