Alors qu’elle prétendait œuvrer pour l’égalité, la gauche radicale a profondément altéré les rapports entre hommes et femmes. Le féminisme postmoderne, notamment depuis l’influence de Judith Butler et l’essor des théories « woke », a vidé de sa substance l’idée même d’homme et de femme, jusqu’à transformer les relations affectives en champ de ruines. Itxu Díaz dresse un sombre de tableau dans un excellent article à découvrir ici en anglais.
Un homme déconstruit… et méprisé
Depuis plusieurs décennies, l’idéologie progressiste a entrepris de fabriquer un « nouvel homme » : sensible, culpabilisé, constamment sur la défensive, contraint de se dissoudre dans une posture de repentance permanente. L’objectif n’était pas seulement de corriger d’éventuelles inégalités, mais bien de détruire les fondements même de l’identité masculine.
Force, ambition, protection, courage : tout ce qui caractérisait l’homme traditionnel est désormais présenté comme suspect, voire criminel. Le résultat ? Non pas un homme meilleur, mais un être fragile, dévirilisé, rongé par l’angoisse de déplaire ou d’être accusé. Ironie du sort, ce « nouvel homme » fabriqué en laboratoire idéologique n’inspire ni admiration ni désir : il est méprisé par celles-là mêmes qui l’ont exigé.
La disparition de la confiance entre les sexes
Dans ce climat de défiance généralisée, les relations amoureuses deviennent presque impossibles. Le moindre geste, la moindre parole peut être interprétée comme une agression. La peur, la méfiance et l’hypocrisie ont remplacé la confiance naturelle qui, jadis, tissait le lien entre les sexes.
La galanterie est désormais taxée de sexisme. L’attirance masculine, naturelle et respectueuse, est soupçonnée d’objectification. Résultat : les jeunes hommes se replient, les jeunes femmes s’aigrissent, et la solitude s’étend. Ce chaos émotionnel n’est pas un accident : il est l’aboutissement d’une idéologie qui entend détruire toute forme de relation naturelle pour reconstruire l’individu sur des bases artificielles et idéologiques.
Le symptôme du célibat involontaire
L’essor de la « culture incel » (célibat involontaire) illustre cette catastrophe silencieuse. Derrière ce phénomène, loin des caricatures médiatiques, se cache une réalité glaçante : des jeunes hommes, lassés d’être suspectés, fatigués d’évoluer dans un climat où ils sont coupables d’exister, choisissent l’isolement.
Certains cèdent au désespoir, d’autres cultivent leur ressentiment, mais la plupart ne sont ni haineux ni dangereux : ils sont simplement perdus, incapables de s’adapter à un monde qui rejette ce qu’ils sont au plus profond d’eux-mêmes. Leur solitude est une réponse à une société qui leur a ôté jusqu’au droit d’espérer une relation simple, sincère, équilibrée.
La gauche alimente le cycle de la haine
Plutôt que de réfléchir aux conséquences de leur œuvre, les architectes du désastre préfèrent aggraver la situation. Chaque nouveau phénomène, comme l’isolement affectif des jeunes hommes, est utilisé pour justifier davantage de campagnes médiatiques culpabilisantes, davantage de lois absurdes, davantage de contrôle social.
Une série britannique récente, Adolescence, illustre parfaitement cette stratégie : sous prétexte de lutter contre la violence, elle véhicule l’idée que tout garçon est un agresseur en puissance. Cette manœuvre vise à entretenir un climat de peur et de conflit permanent entre les sexes, condition essentielle à la survie du pouvoir idéologique de la gauche.
La destruction méthodique des relations affectives et de la famille traditionnelle n’est pas une fin en soi : elle sert un projet politique. Plus les individus sont isolés, fragiles, coupés de leurs racines naturelles, plus ils sont malléables et dépendants du pouvoir politique.
En anéantissant l’homme et la femme tels qu’ils existent naturellement, en sapant l’amitié, l’amour et la famille, la gauche prépare le terrain pour un individu sans défense, entièrement soumis aux injonctions d’un État omnipotent.
Il est temps de rappeler quelques vérités simples : Non, l’homme n’est pas violent par nature. Non, la femme n’est pas une éternelle victime. Oui, la complémentarité entre hommes et femmes est une richesse qu’il faut défendre, pas une tare qu’il faudrait abolir.
La bataille culturelle à mener est immense. Il ne s’agit pas de revenir au passé, mais de retrouver le bon sens : redonner à l’homme et à la femme leur juste place, restaurer la confiance et l’équilibre dans les relations humaines, et reconstruire une société saine, libre et enracinée.
Illustration : DR
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2 réponses à “Féminisme radical : comment la gauche a détruit les relations entre hommes et femmes”
sardine est l’icone meme de la demeurée qui est fiere d’avoir « déconstruit » son mari , faut voir le niveau …
Bonjour,
» Non, l’homme n’est pas violent par nature. » Si l’homme est violent par nature, et la femme encore plus.
Le féminisme contenait déjà le wokisme.
Cdt.
M.D