Une adolescente assassinée dans un collège privé de Nantes. Un drame odieux, qui soulève l’émotion et la colère. Que proposent aussitôt nos gouvernants, ces éminences aussi lâches qu’hystériques ? Non pas de s’attaquer aux racines du mal, non pas de mener la guerre nécessaire contre les causes réelles de la violence dans nos écoles. Non : ils parlent d’installer des portiques de sécurité, de transformer nos lycées en aéroports ou en prisons. Bienvenue dans la dystopie orwellienne au nom du « vivre ensemble ».
À chaque fois, le même scénario pathétique se répète :
Les agressions sexuelles explosent dans les transports en commun ? Surtout pas d’amalgame : on placarde quelques affiches roses, on élargit les trottoirs, on explique aux femmes qu’elles ont autant de chance de tomber sur un agresseur sexuel à la pointe du Raz qu’à Meaux et on vous explique que « le respect, c’est important ».
Les attentats islamistes ravagent notre pays ? Pas d’amalgame toujours : on entoure les marchés de Noël de blocs de béton et de barbelés, comme du bétail apeuré. On ne se pose pas la question des auteurs de ces attentats et de leurs spécificités ( « Ils ont français, comme vous et moi »).
Les attaques au couteau se multiplient ? Interdisons les couteaux ! Comme si ce n’était pas la main, et l’esprit qui la guide, qu’il fallait juger. Il faudra d’ailleurs interdire la voiture aussi, pour éviter les « voitures folles ».
La délinquance flambe dans les cités ? Installons des caméras partout dans les villes, pour filmer l’effondrement au ralenti (et puis faisons en plus en sorte que la Justice ne puisse pas s’en servir lorsque c’est utile). Surveillons les mouvements de chaque citoyen, pour prévenir des méfaits d’une petite minorité.
Le trafic de drogue gangrène les villes et les campagnes ? Surtout ne posons pas la question des communautés qui contrôlent le trafic ni même de l’effondrement moral et sociétal qui poussent des millions de gens à consommer toujours plus.
Nos autorités réagissent toujours de la même manière : dans l’émotion, dans la panique, comme des femmes hystériques, incapables de gérer leurs émotions, de la moindre analyse froide, de la moindre décision radicale. Toujours plus de lois, toujours plus de contraintes, jamais la moindre remise en cause de leur lâcheté chronique.
Au lieu de soigner la gangrène, ils changent les pansements.
Nous y voilà donc : pour « protéger » nos enfants, les lycées se couvriront de tourniquets, de badges, de portiques à 40 millions d’euros (c’est vous qui payez !). Des fouilles de sacs seront organisées sous le regard indifférent de vigiles (avec ou sans papier ?) débordés. Et tout cela pour quoi ? Empêcher un nouveau drame ? Non : pour donner l’illusion grotesque qu’ils font quelque chose, pour cacher qu’ils ont abandonné l’école, la nation, et la civilisation aux mains de barbares.
Et demain ? Demain, sachez que ce sera pire. Car cette logique de fuite en avant sécuritaire nous conduit droit dans l’enfer d’un totalitarisme « doux » : Vous serez contrôlés à chaque carrefour. On vous fera la morale (et pourquoi pas une amende ?) par caméra interposée parce que vous n’avez pas traversé la route au bon endroit. Vous serez filmés dans chaque couloir. Vous serez fichés, pistés, catalogués. Vos enfants seront traités comme des délinquants tous les jours en rentrant à l’école, au même titre que vous acceptez d’être traités comme du bétail par des « agents de sûreté » à chaque fois que vous prenez l’avion.
Tout cela « pour votre sécurité », pour votre « protection », pour éviter surtout d’avoir à nommer les responsables du chaos.
Il ne faut pas des portiques, il faut des murs extérieurs. Il ne faut pas fouiller les cartables, il faut rétablir l’ordre, l’éducation et les frontières. Il ne faut pas traquer les couteaux, il faut expulser ceux qui haïssent notre peuple et enfermer ceux qui, en son sein, nuisent à la société dans son ensemble.
Mais cette vérité-là est trop brutale pour les molles cervelles de nos dirigeants. Ils préfèrent asservir les honnêtes gens plutôt que combattre les vrais coupables.
Assez de lâcheté ! Refusons de devenir les esclaves volontaires d’un système qui préfère nous enchaîner plutôt que se battre. Si nous ne voulons pas demain vivre sous un régime de surveillance généralisée, dans un pays transformé en gigantesque camp de rétention, il est temps de ne plus se comporter en pleutre droitard, qui jubile à chaque mesure sécuritaire qui pourtant l’enchaine lui aussi, et de refuser ces mesures absurdes, contre cette politique de l’évitement et de la soumission.
Nous devons réclamer la vraie sécurité : celle qui passe par le rétablissement de l’ordre naturel, par le droit à l’auto défense, par la reconquête identitaire, par la restauration de notre autorité collective perdue. Pas par des portiques !
Sinon, demain, vous ne serez plus que des numéros, des bip électroniques dans les couloirs de votre propre asile, des code-barres, et au final, de la chair à canon.
Vous avez accepté les fouilles dans les aéroports, les masques en pleine campagne et à l’école sur le visage de vos enfants, les points en moins sur votre permis de conduire et les gendarmes arrogants pour 10km/h de trop. Vous avez toléré qu’on vous enlève petit à petit vos libertés « pour votre sécurité », « Pour votre santé »…
Si il vous reste néanmoins un peu de dignité et de respect de vous mêmes, réveillez-vous enfin, pas pour vous, mais au moins pour vos enfants !
Julien Dir
Illustration : DR
[cc] Breizh-info.com, 2025, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine
12 réponses à “Portiques de sécurité dans les écoles après le meurtre de Nantes : la fuite en avant d’un pouvoir hystérique et impuissant [L’Agora]”
Tout à fait d’accord avec vous, l’urgence n’est pas de lutter contre les moyens des meurtriers (qu’on leur interdise les couteaux, ils utiliseront des pics à glace) mais de lutter contre les meurtriers, y compris contre les idéologies ou autres religions qui les animent.
Bonjour à tous les lecteurs,
Merci Monsieur Julien Dir pour vos articles toujours pertinents et percutants.
Rien de plus à ajouter.
On est vraiment dirigé par des gros connards, aujourd’hui n’importe qui peut faire des couteau en 3D indétectables !! 30% des élèves rentrent par les cotés des écoles avec leur poches pleines de cannabis !! bande de gros connards !
n’oubliez pas les barbelés et le champ de mine !quelle bande de pitres !tout …pour ne rien faire comme d’hab !!
ce qui m’inquiète c’est la santé mentale des ados qui vivent dans un monde virtuel (digital) où l’information est accessible sans filtre et sans contrôle de vérité //
ces ados ACCROS pathologiques à leur téléphone qui ne communiquent plus entre eux //
ces ados de plus en plus obèses qui ne font plus de sport et ne connaissent pas la NATURE //
Ces ados qui ne lisent plus et dont le niveau scolaire ne fait que chuter //
et enfin des parents dépassés mais responsables à mon sens (un peu d’autorité et de frustration s’imposerait à leur progéniture que ce serait plutôt bénéfique)
Alors ne soyons pas étonnés que certains dégoupillent comme à Nantes et avant lui tant d’autres si nous faisons l’inventaire ces dernières années
Bravo pour cet article criant de vérité et de lucidité. Ce n’est pas au Français honnête et bon père de famille, fusse t’il d’origine étrangère, de dépenser ses revenus et se mettre en prison pour se protéger de la racaille.
C’est le rôle de nos élus qui préfèrent dépenser notre argent dans des ralentisseurs plutôt que de s’occuper de l’état de nos routes, dans des caméras, des portiques et des tourniquets plutôt que de réprimer comme il se doit les fauteurs de trouble.
Merci Julien !
Un assassin d’origine turc kurde justin adar Polat.
https://x.com/JeanMessiha/status/1915500768410689984
Tolérer. Non. Voter pour.
Le vote breton fut lourdement macroniste plusieurs fois.
J’observe que la grande majorité de ces villes qui versent dans la barbarie la plus sordide, type Orange mécanique, sont administrées par une municipalité de gauche.
Bien vu « Vert » ! Et merci pour l’information !
Bravo camarade Dir !
Julien a tout dit, sans filtre, et au plus près de la vérité. Bien sûr qu’il faudrait s’attaquer aux véritables causes mais ce serait trop dérangeant pour ceux qui ont gouverné pendant 30 ans, aveuglés par des idéologies dont on paye l’addition aujourd’hui. Quant à la déstructuration des jeunes en perdition,, elle suit le processus de baisse volontaire du niveau intellectuel et de réflexion de la population, voulue par les élites pour mieux contrôler les gens sous l’emprise de la peur !