La parvovirose est une maladie redoutée par tous les propriétaires de chiens. Extrêmement contagieuse et souvent mortelle, elle frappe principalement les chiots et les animaux non vaccinés. Connaître ses symptômes, ses modes de transmission et les moyens de prévention est essentiel pour protéger nos compagnons à quatre pattes.
Un virus résistant et tenace
La parvovirose est provoquée par le parvovirus canin de type 2 (CPV-2), un agent pathogène redoutablement résistant. Présent dans les excréments et vomissures des chiens infectés, ce virus peut survivre plusieurs mois dans l’environnement — y compris sur l’herbe, les chaussures, les vêtements ou encore le pelage des animaux.
Les lieux de collectivité, comme les chenils, refuges ou pensions, sont particulièrement propices à sa propagation. Il suffit qu’un chien renifle des selles contaminées pour être infecté.
Des symptômes à ne pas ignorer
Après une incubation de 4 à 7 jours, les premiers signes apparaissent brutalement. Parmi les symptômes les plus caractéristiques :
- Diarrhées hémorragiques à l’odeur très forte
- Vomissements fréquents, parfois sanglants
- Fièvre élevée (au-delà de 40°C)
- Perte d’appétit et refus de boire
- Fatigue extrême et prostration
La parvovirose entraîne une déshydratation rapide et une atteinte sévère du système digestif. Sans prise en charge immédiate par un vétérinaire, le décès peut survenir en 48 à 72 heures.
Une vulnérabilité particulière chez les chiots
Les jeunes chiens, notamment entre 6 semaines et 6 mois, sont les plus exposés. Le passage entre la protection naturelle offerte par les anticorps maternels et l’efficacité des premiers vaccins crée ce que les vétérinaires appellent un « trou immunitaire », période pendant laquelle le chiot est particulièrement fragile.
Il n’existe pas de traitement curatif contre le parvovirus. L’intervention vétérinaire consiste à soutenir l’organisme : réhydratation par perfusion, anti-vomitifs, anti-diarrhéiques, parfois antibiotiques en cas d’infection secondaire. Une hospitalisation de plusieurs jours est souvent nécessaire. Malgré cela, la maladie reste très difficile à surmonter chez les chiots affaiblis.
Prévenir plutôt que guérir : la vaccination
La seule vraie protection contre cette maladie est la vaccination. Elle peut débuter dès l’âge de 8 semaines, suivie d’un rappel un mois plus tard, puis d’un rappel annuel tout au long de la vie du chien.
Il est crucial de respecter le calendrier vaccinal et de conserver à jour le carnet de santé de l’animal, surtout si celui-ci est amené à fréquenter d’autres congénères.
Bien que la parvovirose canine ne soit pas transmissible à l’homme, celui-ci peut en être un vecteur indirect. Le virus pouvant rester sur les mains, les vêtements ou les chaussures, il est indispensable d’adopter des règles d’hygiène rigoureuses, notamment en revenant d’un lieu fréquenté par d’autres chiens.
Crédit photo : pixabay (cc)
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