Nouvel épisode de violence gratuite en plein centre-ville de Nantes : dimanche soir, un homme a été blessé au visage alors qu’il tentait de rendre un vélo en libre-service. Son agresseur, armé d’un couteau, est toujours en fuite.
Il était aux alentours de 23 h, ce dimanche 20 avril, lorsque les faits se sont produits sur la très fréquentée place du Commerce, à Nantes. Un utilisateur du service de vélos en libre-service Naolib (anciennement Bicloo), s’apprêtait à restituer sa bicyclette à la borne, quand il a été abordé par un individu menaçant.
L’agresseur aurait exigé le vélo, puis, devant le refus de la victime, aurait sorti un couteau et asséné un coup à la hauteur de la joue. La blessure, longue d’environ dix centimètres, a nécessité une prise en charge immédiate par les sapeurs-pompiers, qui ont transporté la victime au CHU de Nantes. Son pronostic vital n’était pas engagé.
Un suspect introuvable
Rapidement alertés, les policiers se sont rendus sur place et ont tenté de localiser l’auteur de l’agression dans le quartier. Malgré un signalement transmis aux patrouilles, l’individu avait disparu dans la nuit nantaise avant leur arrivée.
Une plainte devait être déposée par la victime dans les jours suivants, permettant aux enquêteurs de poursuivre leurs investigations. L’agression a semé l’émoi parmi les usagers réguliers de ce carrefour central, situé à la croisée des lignes de tramway, et habituellement très fréquenté à cette heure.
Une insécurité de plus en plus banalisée à Nantes
Cet acte de violence, survenu dans un lieu hautement symbolique de la vie urbaine nantaise, relance la question de l’insécurité dans l’hypercentre. À Nantes, les agressions au couteau, les vols avec violence ou encore les altercations entre bandes ne relèvent plus du fait divers isolé. De nombreux usagers des transports et cyclistes urbains évoquent une crainte grandissante, en particulier à la tombée de la nuit.
Il est à noter que le centre-ville nantais concentre une part importante des faits de délinquance recensés dans la métropole. Malgré les promesses récurrentes de renforcement de la sécurité, les mesures prises semblent bien insuffisantes au regard de la réalité quotidienne.
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