Parmi les associations immigrationistes qui peuplent le milieu rennais, l’une d’entre elles a régulièrement nos faveurs pour la candeur de ses comptes-rendus : le CSPSP 35 ou Collectif de Soutien aux Personnes Sans-Papiers de Rennes.
Dans le compte-rendu de sa dernière réunion qui s’est déroulée le 15 avril dernier, le rédacteur fait part de son amertume quant à l’attitude des Sans-Papiers premiers concernés par le militantisme acharné du collectif :
Notre dernier sujet nous occupe longtemps « à quoi ça sert ce qu’on fait? »
Nous sommes un collectif de soutien aux personnes sans papiers mais nos AG sont desertées (sic), en ce moment, par les premier-es concerné-es. Se transformerait-on en un collectif anti raciste uniquement?
Comment faire revenir dans les AG et dans les actions ceux et celles pour lesquel-les on milite?
Aller dans les campements plus souvent pour y rencontrer ceux qui y vivent et essayer de construire des luttes politiques (ce qui a déjà commencé et sans remettre en cause le travail titanesque pour qu’ielles aient un toit sur la tête) ?
Ces quelques phrases d’où s’échappent un certain parfum d’aigreur met le doigt sur un problème présent dans de nombreux collectifs de soutien aux migrants : la passivité de ces derniers face au travail de leurs bons samaritains, voir une certaine ingratitude à leur égard. Et, surtout, l’imperméabilité des migrants à la propagande politique gauchiste distillée par ces organisations qui ont cru trouver, avec les immigrés, un nouveau prolétariat, succédané à la classe ouvrière d’autrefois.
Ce n’est pas la première fois que le secrétaire du CSPSP35 fait montre d’un réel découragement dans ses comptes-rendus. Mais cela ne l’empêche pas d’y retourner à chaque fois, tel cocu content !
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