Un nouveau rapport publié le 15 avril 2025 par les Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC) jette une lumière inquiétante sur l’état de santé des jeunes générations américaines. Selon les dernières données du réseau ADDM (Autism and Developmental Disabilities Monitoring), un enfant sur 31 aux États-Unis est aujourd’hui diagnostiqué comme autiste.
Il s’agit d’une augmentation de 16 % en deux ans, un bond qui alarme aussi bien les professionnels de santé que les autorités. Le chiffre représente également près de cinq fois le taux constaté lors des premières études du CDC menées sur les enfants nés en 1992, à une époque où l’on comptait un cas sur 150.
Un phénomène en progression constante
L’étude, qui porte sur des enfants de 8 ans nés en 2014, met en évidence une accélération de la prévalence de l’autisme dans la population infantile. En 2020, le ratio était de 1 sur 36. Il est aujourd’hui de 1 sur 31, avec une prévalence encore plus forte chez les garçons : 1 sur 20 au niveau national, et même 1 sur 12,5 en Californie.
Une progression que Robert F. Kennedy Jr., récemment nommé secrétaire à la Santé par Donald Trump, qualifie d’« épidémie historique ». Il appelle à une mobilisation sans précédent pour en déterminer les causes profondes.
Une crise de santé publique ignorée ?
« L’autisme est devenu un enjeu sanitaire majeur, bien plus inquiétant que ce que nous avons connu avec la crise du COVID-19 », a déclaré Kennedy. Il dénonce un retard inexplicable dans la recherche des causes environnementales, biologiques ou médicamenteuses de cette explosion de cas. Pour lui, « l’autisme est évitable, et il est inexcusable que nous n’ayons pas encore les réponses que nous devrions avoir depuis 20 ans ».
Parmi les facteurs suspects évoqués : l’environnement, la génétique, mais aussi — et surtout — les vaccins infantiles. Kennedy a longuement soutenu, malgré la controverse, l’existence de corrélations potentielles entre vaccination massive et troubles du neurodéveloppement. Il accuse l’industrie pharmaceutique d’avoir échappé à toute responsabilité juridique, notamment depuis la mise en place du Vaccine Injury Compensation Program (VICP) en 1986, un programme fédéral qui protège les fabricants de vaccins de toute plainte directe.
Un tabou persistant
Des associations comme Children’s Health Defense ou Mississippi Parents for Vaccine Rights réclament depuis des années des études de sécurité indépendantes et en double aveugle sur les vaccins pour nourrissons. Selon elles, ces tests n’ont jamais été menés de façon rigoureuse et transparente.
« Si les vaccins sont vraiment sûrs et efficaces, les parents les utiliseront. Il n’y a pas besoin de les y contraindre », déclare MaryJo Perry, présidente d’un collectif de parents du Mississippi. Elle appelle à « un changement de paradigme », fondé sur des données transparentes et vérifiables.
Une enquête massive en cours
Kennedy a annoncé que le Département américain de la santé (HHS) avait lancé un vaste programme de recherche mondial, mobilisant des centaines de scientifiques pour identifier les causes possibles de l’épidémie d’autisme. Les résultats sont attendus pour septembre 2025.
Ce tournant pourrait marquer une rupture dans la gestion des politiques de santé publique aux États-Unis, avec des implications potentielles pour d’autres pays occidentaux, où les taux d’autisme suivent des tendances similaires, quoique moins documentées.
Pour de nombreux observateurs, le débat sur l’autisme ne peut plus être occulté par la peur d’ouvrir des « boîtes de Pandore ». Alors que les familles concernées se comptent par millions, la question de la responsabilité politique, médicale et industrielle devient inévitable. D’autant plus que, selon certaines sources, le coût global du soutien aux enfants autistes aux États-Unis pourrait dépasser les 500 milliards de dollars annuels dans les années à venir.
Ce nouveau rapport du CDC vient ainsi bousculer le consensus officiel sur la santé infantile et appelle, à tout le moins, à un débat sérieux, scientifique et indépendant. En France aussi, une telle transparence manque cruellement.
Crédit photo : wikipedia (cc)
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Une réponse à “États-Unis. Explosion des cas d’autisme chez les enfants : 1 sur 31 désormais concerné”
Normal en Californie l’état Woke à la pointe du progrès pour tout ce qui est négatif…On récolte ce que l’on sème!