Une scène qui en dit long sur l’état moral d’une ville. En plein jour, dans un bus du réseau local, un adolescent est roué de coups pour avoir osé ce que beaucoup d’adultes n’oseraient même plus faire : défendre des jeunes filles prises à partie par une bande de mineurs. Le courage, désormais, se paie au prix fort. Le visage tuméfié, l’adolescent a été pris en charge par les secours. Ses agresseurs, eux, se sont évanouis dans la nature.
D’après les premiers éléments de l’enquête, tout aurait débuté à un arrêt du quartier Créac’h Gwen. Quatre jeunes filles sont importunées. Un témoin — la victime — intervient, demande que cela cesse. En retour, il reçoit une pluie de coups. Une violence gratuite, immédiate, révélatrice d’un climat de plus en plus étouffant.
Ce fait divers, s’il émeut, n’est en réalité qu’un épisode de plus dans la longue série des dérives quimpéroises. Récemment, plusieurs bagarres entre jeunes ont éclaté en centre-ville, jusqu’à forcer la maire, Isabelle Assih, à tirer une timide sonnette d’alarme. Des « phénomènes inquiétants » selon ses mots, que l’on tente d’enrayer à coups de réunions et d’appels à la « vigilance collective ». On pourrait en rire si la situation n’était pas aussi dramatique.
Mais de quelle vigilance parle-t-on ? Celle des familles, déjà dépossédées de leur autorité parentale ? Celle des établissements scolaires, noyés sous l’idéologie de gauche et incapables de sanctionner efficacement ? Celle des institutions municipales, qui depuis des années mènent une politique urbaine sous perfusion gauchiste, où le multiculturalisme est une ligne de conduite, et où la priorité est donnée à l’inclusion à l’écoute (quand ça n’est pa carrément à la promotion des « cultures urbaines »), jamais à l’assimilation ou à la sécurité ?
Depuis des années, la ville de Quimper déroule le tapis rouge à une ingénierie sociale hasardeuse. L’arrivée massive de nouvelles populations est devenue un dogme. À cela s’ajoute le laxisme judiciaire, l’omniprésence d’associations subventionnées agissant en relais d’un clientélisme politique, et la soumission à un logiciel idéologique où tout discours ferme sur l’ordre ou l’identité est immédiatement qualifié d’« extrémiste ».
Et aujourd’hui ? On feint de s’indigner. On s’émeut d’un jeune agressé pour avoir voulu défendre des filles. On fait mine de découvrir que les transports publics deviennent des zones de non-droit. Mais que croyaient-ils ? Que cette utopie urbaine fondée sur le déni, la mollesse et l’idéologie allait accoucher d’une société paisible ? À force de céder à des minorités actives, d’abandonner les fondamentaux de l’ordre et du mérite, on récolte ce que l’on a semé : l’insécurité, la peur, le chaos ordinaire.
Quimper n’est ni la première, ni la dernière. Ce qui s’y joue se retrouve à Rennes, à Nantes, à Brest, à Lorient. Partout où la gauche urbaine a colonisé les esprits et les institutions, y compris drapé d’une étiquette de droite molle, on assiste au même déclin : celui d’un vivre-ensemble devenu un mot creux, quand il n’est pas un mensonge pur et simple.
L’agression de ce jeune garçon devrait faire l’effet d’un électrochoc. Elle devrait rappeler à chacun que l’ordre, la sécurité, la transmission des valeurs ne sont pas des sujets secondaires, mais la base même de toute civilisation. Elle devrait inciter les citoyens à reprendre leur destin en main, à cesser de déléguer leur avenir à des minorités agissantes et à des élus déconnectés.
La jeunesse bretonne mérite mieux que cela. Elle mérite qu’on la protège. Elle mérite qu’on la guide. Et surtout, elle mérite qu’on lui offre un avenir digne, enraciné dans une Bretagne sûre, fidèle à elle-même, débarrassée des illusions funestes du progressisme qui n’a rien d’un progrès pour nos enfants.
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2 réponses à “Quimper : un jeune agressé pour avoir défendu des filles importunées. Mais à qui la faute ?”
Maire de Quimper PS , une femme hors sol adepte du vivre ensemble ; la fumisterie des gauchistes le vivre ensemble
Maire de Quimper PS , une femme hors sol adepte du vivre ensemble ; la fumisterie des gauchistes le vivre ensemble .