Une étude récente de l’assureur animalier Agria, dresse un constat alarmant : les accidents de la route représentent la première cause de décès chez les chats domestiques. Un constat qui interpelle tous les propriétaires de félins en Bretagne comme ailleurs.
Le danger roule à toute allure
Si le comportement naturel du chat — curieux, indépendant, explorateur — le pousse à s’éloigner du foyer, la cohabitation avec la circulation automobile peut s’avérer mortelle. La base de données de sinistres d’Agria révèle que les collisions avec des véhicules sont « de loin » la cause la plus fréquente de mortalité féline.
« Trop de chats meurent trop tôt, fauchés par des voitures », déplore la vétérinaire en chef de l’entreprise, Lotta Möller. Un constat que partagent de nombreux vétérinaires ruraux, qui alertent régulièrement sur les risques liés au libre accès à l’extérieur, notamment près des routes départementales ou nationales.
Face à ce danger, plusieurs mesures préventives sont recommandées : aménager un enclos sécurisé dans un jardin, habituer son chat à la laisse ou au harnais pour des balades encadrées, ou encore lui faire porter un collier réfléchissant pour améliorer sa visibilité de nuit.-
Outre les accidents de la route, les maladies des voies urinaires constituent une autre cause majeure de décès chez le chat. Si un félin montre des signes de douleur, d’inconfort en urinant ou ne parvient pas à évacuer correctement, une visite urgente chez le vétérinaire s’impose. Ces troubles sont particulièrement fréquents chez les chats d’âge moyen à avancé et peuvent évoluer en maladies rénales chroniques, irréversibles dans certains cas.
Les maladies infectieuses, elles aussi, restent un fléau trop souvent sous-estimé. Coryza, typhus, leucose féline, chlamydiose : autant de pathologies graves que seule une vaccination régulière permet de prévenir efficacement. Même les chats d’intérieur sont concernés.
Signes silencieux et vigilance quotidienne
La perte d’appétit ou l’anorexie est un signal d’alarme qui doit alerter les maîtres attentifs. Un chat qui cesse de s’alimenter pendant plus de 24 à 48 heures est en danger. Cela peut entraîner une stéatose hépatique, particulièrement redoutable.
Autre zone de vigilance : le système digestif. Vomissements, diarrhées à répétition, ingestion d’objets étrangers… Les causes sont multiples, du simple stress à l’occlusion intestinale. Les jouets, ficelles, arêtes de poisson ou petits objets ménagers peuvent devenir de véritables pièges. Sécuriser l’environnement du chat est donc essentiel pour limiter les risques.
En résumé : les principales causes de décès chez les chats
- 1. Accidents de la route : première cause de mortalité, surtout chez les chats non confinés.
- 2. Maladies des voies urinaires : douleurs, troubles rénaux chroniques, calculs.
- 3. Maladies infectieuses : souvent évitables par la vaccination.
- 4. Perte d’appétit (anorexie) : attention au risque de stéatose hépatique.
- 5. Troubles digestifs : ingestion d’objets, infections, inflammation chronique.«
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