Alors que des millions de personnes à travers le monde continuent de souffrir de troubles persistants après une infection au COVID-19, une thérapie émergente suscite l’espoir : le traitement par exosomes, une forme avancée de médecine cellulaire, pourrait contribuer à restaurer les fonctions respiratoires et neurologiques durablement altérées.
Parmi les séquelles du COVID-19 long figurent la fatigue chronique, l’essoufflement, les troubles cognitifs («brouillard cérébral»), les pertes d’odorat et de goût, ou encore les troubles digestifs. Dans les cas les plus graves, des troubles psychiatriques comme la paranoïa ou des pensées suicidaires peuvent apparaître. Ces symptômes seraient liés à des lésions vasculaires et inflammatoires dans les tissus nerveux et pulmonaires.
Exosomes : un concentré cellulaire régénérant
Les exosomes sont des micro-vésicules sécrétées par les cellules. Ils transportent des protéines, des lipides et du matériel génétique. Ceux issus de cellules souches mésenchymateuses ont montré un fort potentiel anti-inflammatoire et régénérant.
Selon plusieurs chercheurs, dont le Pr Philip Askenase (Yale), les exosomes pourraient freiner l’inflammation du système nerveux central, réparer les vaisseaux sanguins endommagés, et restaurer les fonctions respiratoires. Ils agiraient notamment en réduisant les tempêtes cytokinique – réponse immunitaire excessive observée dans certaines formes graves du COVID.
Atout majeur : traverser la barrière hémato-encéphalique
L’un des avantages clés de cette thérapie est sa capacité à pénétrer dans le cerveau. Contrairement à de nombreux traitements classiques, les exosomes peuvent franchir la barrière hémato-encéphalique, ce qui les rend particulièrement intéressants pour cibler les atteintes neurologiques du COVID long.
Administrés par voie intraveineuse ou par inhalation nasale, ils pourraient aussi s’attaquer aux lésions pulmonaires, comme les nodules formés après l’infection, et favoriser la régénération tissulaire.
Des effets encourageants, mais encore à l’étude
Des résultats préliminaires suggèrent que les exosomes pourraient améliorer la fonction pulmonaire, réduire les symptômes neurologiques, et même réactiver les défenses antivirales naturelles de l’organisme. Ils sont également testés pour d’autres pathologies comme les AVC, les infarctus, ou les maladies neurodégénératives.
Néanmoins, la thérapie par exosomes reste au stade expérimental. Des essais cliniques supplémentaires sont nécessaires pour valider son efficacité et sa sécurité d’emploi. Si ces résultats sont confirmés, elle pourrait représenter une avancée majeure dans le traitement non seulement du COVID long, mais aussi de nombreuses maladies chroniques inflammatoires ou dégénératives.
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Une réponse à “COVID long : une thérapie innovante à base d’exosomes pour réparer les poumons et le cerveau ?”
Vous n’avez toujours pas passé le cap???
Le covid long, ça n’existe pas…
Allooo !!!! Le covid long, ça n’a jamais existé!!!
ce que vous avez, c’est le résultat de votre empoisonnement ARN.