Le gouvernement du Zimbabwe vient de verser, comme compensation, 3 millions de dollars aux agriculteurs blancs dont les terres avaient été expropriées par le gouvernement Mugabe au début des années 2000.
Ces versements sont les premiers depuis l’accord entre le gouvernement zimbabwéen et les représentants des fermiers blancs signé en juillet 2020 pour encourager leur retour. A genoux financièrement après des années de politiques marxistes, le gouvernement zimbabwéen avait été incapable jusqu’alors d’honorer son accord.
Mais ce début de règlement est bien timide : seuls 378 agriculteurs ont reçu…1% des des 311 millions de dollars stipulés dans l’accord (les « farmers » réclamaient plus de 5 milliards de compensation). Mais c’est un début…
Reste de communisme agraire à l’africaine imaginé par Mugabe : ces compensations ne concernent que les équipements laissés sur place par les agriculteurs avant leur exil. Leurs terres sont désormais propriétés de l’Etat qui entend bien les garder.
L’Etat zimbabwéen essaye d’attirer des fermiers blancs pour pouvoir relancer son économie agricole -les agriculteurs noirs proches de la ZANU-PF (l’ancienne guérilla), grands bénéficiaires de la réforme agraire des années 2000, ayant été incapables de mener correctement les fermes- mais ceux-ci sont désormais âgés et les nouveaux fermiers, plus jeunes, ne sont pas spécialement attirés par un pays instable et où règle le racisme anti-blanc alors que l’Australie ou les Etats-Unis offrent de grandes propriétés et de meilleurs garanties à ces professionnels aguerris. Les anciens fermiers indemnisés sont, quant à eux, désormais installés aux Pays-Bas, Suisse, Allemagne, Danemark ou Serbie.
Il y a 25 ans, le gouvernement raciste anti-blanc de Robert Mugabe confisquait les terres des fermiers blancs du Zimbabwe (l’ancien Rhodésie blanche) pour les confier principalement à des soldats de la guerre d’indépendance affiliés à son organisation, la ZANU-PF sans aucune expérience agricole. Les fermiers blancs faisaient alors l’objet de persécutions raciales ou étaient expulsés manu-militari.
Extrait des déclarations de Robert Mugabe à l’époque :
- « L’homme blanc est ici comme le second citoyen : vous êtes en numéro un. Il est numéro deux ou trois. C’est ce qui doit être enseigné à nos enfants »;
- « Notre parti doit continuer de faire entrer la peur dans le cœur de l’homme blanc, notre véritable ennemi »;
- « Nous disons non aux Blancs qui possèdent nos terres. Ils doivent partir. Il n’y a pas de place pour eux ici »;
- « Le seul homme blanc que vous pouvez croire est l’homme blanc mort ».
Or, ces 4 400 fermiers blancs assuraient 80% de la production agricole zimbabwéenne réputé alors « grenier de l’Afrique ». Leur expropriation a été une catastrophe pour la population.
Quelques mois après une terrible famine commençait, doublée d’un phénomène d’hyper-inflation. Le Zimbabwe, autrefois exportateur de produits agricoles, a dû être secouru en urgence par l’aide internationale.
En 2017, dès son accession au pouvoir, Emmerson Mnangagwa a mis fin à la catastrophe racisto-marxiste en stoppant l’expropriation des fermiers blancs. Il en restait alors moins de 200 ! (contre 5 000 lors de l’accession du pays à l’indépendance en 1980.
4 réponses à “Le Zimbabwe verse les premiers paiements aux fermiers blancs suite à la confiscation de leurs terres”
Ils comprennent difficilement, ils sont entrain de recommencer la même horreur/erreurs en Afrique du Sud
et comment cela c’est passé en Algérie ? les algériens étaient et sont incapables de travailler les fermes et la terre, quand tout marchait bien, ( l’algerie du temps de Français étaient le grenier des fruits et légumes du sud de la méditerranée) depuis 1962 ils importent 60% de ce qu’ils mangent plus ! comme au Zimbabwe !
Et oui, ces pays dont « l’homme blanc » a su tirer, et extraire les richesses a la sueur et au sang de son front, ont voulu prendre leur indépendance, mais en optant pour une filière politique communiste qui ne leur a pas offert les mêmes résultats. On ne fera jamais d’un bourricot, un cheval de course, et long va être le parcours de ces peuples qui fuient vers le Nord, plutôt que de tenter de se mettre au travail chez eux… ce n’est pas dans leurs gènes.
quid pour ceux qui ont été assassinés?