À Nantes, un étudiant de droite, que nous appellerons Julien, a accepté de témoigner anonymement pour Breizh-info.com. À 22 ans, il a décidé de quitter l’université après des mois de violences physiques et psychologiques liées à ses convictions politiques. Un récit glaçant d’une réalité trop souvent passée sous silence dans les milieux universitaires, mais également dans un monde politique totalement inféodé au gauchisme, ces dernières semaines en sont des témoignages. Un témoignage qui rappelle les violences que subissent les étudiants dans les facultés marquées à gauche, à Rennes comme à Nantes, pour ne citer que la Bretagne.
Breizh-info.com : Que vous est-il arrivé exactement à l’université de Nantes ?
Julien : Je suis en troisième année d’Histoire sur le Campus du Tertre à Nantes. Je suis arrivé à la fac avec tout d’abord l’envie d’étudier, mais étant également attaché à la vie politique, avec l’envie de débattre, de m’investir dans la vie étudiante. La première année, j’ai étudié uniquement. Puis la seconde, j’ai commencé à distribuer quelques tracts pour un syndicat de droite et à coller quelques autocollants ici ou là sans toutefois prendre ma carte ou militer activement. Rien d’extrême, je ne me reconnais pas particulièrement dans les mouvances radicales. J’apprécie aussi bien un Retailleau, qu’un Wauquiez ou que Philippe de Villiers. Mais cela a suffi pour que je sois rapidement ciblé.
Les premières semaines, j’ai reçu des insultes. Ensuite, des tracts que je distribuais ont été arrachés de mes mains, jetés par terre, piétinés. Puis sont venues les intimidations plus directes. Une tape violente sur la nuque dans le hall, un croche-pied dans un couloir. Une fois, je me suis retrouvé au sol, sous les rires d’un petit groupe. Et personne n’a bougé.
Breizh-info.com : Vous avez aussi été victime d’atteintes à votre domicile ?
Julien : Oui. J’ai manifestement déjà été suivi. Mon appartement a été tagué à deux reprises. Une fois, on a écrit « FAF » sur ma porte. Une autre fois, de la mousse expansive dans ma serrure J’ai porté plainte, photos à l’appui (NDLR : nous avons pu consulter une des plaintes déposées). Aucune suite pour le moment. On m’a même demandé si ce n’était pas un « canular entre étudiants ». Comme si c’était une blague.
Breizh-info.com : Avez-vous alerté les responsables de l’université ?
Julien : Non. C’est peine perdue. Vous avez vu ce que pense la directrice de l’Université de la droite ? J’en ai surtout discuté avec d’autres étudiants, pour le coup pas du tout politisés. On m’a écouté, on m’a conseillé de ne pas « envenimer les choses ». En clair : tais-toi. J’ai tenté d’alerter quelques élus locaux. Aucun n’a répondu. Ni la mairie, ni la région, ni même les parlementaires. Je pense qu’ils ont peur. Peur d’être taxés de complicité avec « l’extrême droite » s’ils défendent un étudiant simplement de droite.
Breizh-info.com : Avez-vous identifié vos agresseurs ?
Julien : Pas pour mon domicile. Pour les coups de pression à la faculté, oui, bien sûr. Ils font ce qu’ils veulent dans cette université. Il y a aussi des étudiantes, militantes féministes, qui viennent vous menacer, vous insulter. Et si vous réagissez, vous êtes aussitôt accusé de « violence sexistes » ou « patriarcales ». On vous piège, on vous pousse à bout.
C’est un climat toxique. Il suffit qu’un visage ne plaise pas, qu’un look ne plaise pas, qu’un propos soit mal interprété, et vous êtes catalogué, ostracisé, harcelé. Finalement ceux qui prônent la tolérance au quotidien sont les personnes les plus intolérantes que je connaisse, aucun dialogue n’est possible.
« J’ai perdu confiance en mon avenir universitaire »
Breizh-info.com : Quel impact cela a-t-il eu sur vous ?
Julien : J’ai commencé à faire des crises d’angoisse. Je n’arrivais plus à dormir, je redoutais d’aller en cours. Je regardais partout, tout le temps. Et puis je me suis mis à faire des malaises, à perdre pied. Mon médecin a diagnostiqué un burn-out. À 22 ans… Alors j’ai décidé d’arrêter. De quitter la fac prochainement, de toute façon, j’ai l’impression d’être dans une voie de garage. Je vais chercher du travail, dans le bâtiment peut-être. Travailler, voir des gens normaux, loin de cet entre-soi militant et délétère. J’ai perdu confiance en mon avenir universitaire. Je n’ai pas envie de me battre seul face à ces gens qui ont tous les droits. Je n’en ai pas la force, ni les moyens.
Breizh-info.com : Que voudriez-vous dire aux responsables politiques et universitaires ?
Julien : Il faut que ça cesse. Que chacun puisse s’exprimer, militer, débattre, sans peur. Aujourd’hui, si vous êtes de gauche, vous êtes célébré. Si vous êtes de droite, vous êtes ciblé. Ce n’est pas ça, la démocratie.
Je lance un appel : qu’on protège tous les étudiants. Qu’on respecte toutes les opinions. Et qu’on fasse enfin la lumière sur ce qui se passe dans les universités comme celle de Nantes. J’ai des amis à Rennes 2, ils voient la même chose sans la subir. Ce n’est pas juste mon histoire. Beaucoup d’autres n’osent pas parler.
Propos recueillis par la rédaction de Breizh-info.com
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13 réponses à “Nantes. Menacé, harcelé, agressé : le calvaire d’un étudiant de droite dans une université sous la terreur de la gauche [Témoignage]”
Deja faire des études en France dans une fac de sciences humaines ou litterraire est une grosse erreur.
Le pire n’est pas la violence de l’extrême-gauche. En somme, elle fait ce qu’on attend d’elle ! Le pire, c’est bien le « pas de vagues » des autorités de tout poil, qui préfèrent ne rien voir ou même pratiquer l’inversion accusatoire (« tu l’as un peu cherché, non ? »). Accessoirement, ces gens n’ont apparemment aucun scrupule à palper des salaires correspondant au travail qu’ils ne font pas !
Qousque, Catilina, nostram patientem abuteris ?
1 – il est exact que faire des études « d’humanités », c’est quelque peu anachronique, dans la France actuelle… mais, dans une France redevenue elle-même – sans ces millions de parasites envahisseurs, et une fois débarrassée de la racaille gaucho-trotskiste et wokiste -, cela redeviendra utile… dans le cadre d’une Instruction Publique civilisée, prenant en compte nos uniques racines qui sont européennes
2 – Les gaucho-machins sont ultra-minoritaires en France (même pas 20% de l’électorat, tous groupuscules confondus, y compris Mélenchon et ses pompoms girls + les résidus socialistes) ; nos Fac. ne sont pas trop peuplées d’islamistes ni de trafiquants – à la différence de nos rues & places publiques : on pourrait donc raisonnablement faire changer la terreur de camp au moins dans ces établissements
L’Union fait la Force… qui, seule, crée le Droit !
Les sciences humaines et l’histoire récupèrent les pires gauchistes. Etudes bidon qui ne mènent à rien, sauf à devenir zadiste professionnel ou au mieux obtenir un poste d’élu à l’Assemblée. Bientôt, ce ne sera même plus possible car l’Assemblée recrute maintenant des bacs moins 5 et des racailles des cités. Si vous voulez côtoyer des gens normaux et éduqués, il faut viser des métiers techniques ou scientifiques. Ceux là travaillent, ne pérorent pas et ne menacent personne.
Voilà le véritable visage du fascisme !
Rien d’étonnant, l’Université est devenue, depuis longtemps, le vivier protégé non pas de la gauche ( qui n’existe plus ) mais de l’extrême gauche avec un fascisme interne qui » dégage » les étudiants de droite ou les juifs….On est là pour préparer les manifs, les guerres antifas, les AG, les interdictions d’accès à certains conférenciers et si il reste quelques minutes pour étudier !
Ces gauchiasses sont INSUPPORTABLES (euphémisme!!!)
De véritables fachos et nazillons totalitaires.
Profondément ridicule. Tu vas à la Fac, tu étudies. Point barre. Les militants de gauche, comme ce jeanfoutre de droite, passe le temps à faire autre chose qu’étudier. Concernant l’article, ça ne dit rien de précis, des « on », des suppositions de violences flous. Une fois au-delà de la fac (une plainte contre X je suppose, donc on ne sait pas), des salades de « patriarcat » (Il n’y a pas qu’en fac qu’on entend ce genre de truc à toutes les sauces). Le pigiste devrait lire Kessel et Londres et commencer à faire du journalisme. Là t’es qu’un imbécile comme tous kes journalistes mainstream de droite comme de gauche qui emmerde la population.
Force et réussite à toi Julien !
Demat, Julien, vous avez été courageux d’exprimer vos opinions devant ces gens de gauche intolérants et vous avez eu de la malchance car de mon temps dans les années 80, les socialos communistes étaient beaucoup plus tolérants et je leur disais que le communisme a des avantages mais surtout des inconvénients et nous restions à en débattre sereinement à l’exception d’un sur cent. Mais là, hélas, ce sont eux qui sont devenus les vrais fascistes ; mais le plus important, ce qui compte c’est que vous trouviez votre voie professionnelle dans le BTP et c’est ce que je vous souhaite cordialement. Ainsi, Confucius a écrit » choisissez un travail que vous aimez et vous n’aurez pas à travailler un seul jour de votre vie » alors continuez sur cette voie et courage à vous. Kenavo
Le mieux que je conseillerais à tous les étudiants c’est de ne pas faire de politique d’idées ou quelques autres sujets comme les signes extérieur de religions. Travailler étudier rester neutre feindre que cela ne vous intéresse pas du tout point barre. Puis après le diplôme faire ce dont vous avez envie. Car nous sommes exactement sous un régime hitlérien ou on brûlait les livres par peur de devenir intelligent. De toutes les façons ces extrêmes gauches caviar champagne vont recevoir l’effet boomerang par les résultats de leur dictature idéologique d’une intelligence limitée. le tout accompagné d’une gigantesque crise financières des dette, des déficits de 1200 milliards en 6 ans, de l’économique 10 fois 2008 et 1929.Puisque chaque semaine une usine ferme en faisant de 50 à 600 chômeurs chaque fois. Il faut cela pour remettre les pendules à l’heure des libertés. Les gauches caviar vont manger les pissenlits par la racine et à la soupe populaire, lorsqu’elles observeront les désastres qu’elles ont créés. C’est déjà le cas ou la France cherche officiellement 40 milliards en 2026 mais ce sera le double 80 milliards au minimum. Plus les intérêts de la dette de 100 à 110 milliards, 3600 milliards de dettes et autant d’engagements, soit en gros 320 à 350 millions par jour d’intérêts à payer de nos dettes. Imaginez ce que vous pourriez faire avec ce montant chaque jour, les régions doivent se tirer les cheveux. Le gouvernement inconscient nous cite mensonge sur mensonges chaque jour.
C’est sûr, ça peut rendre les gens trop intelligents et trop soucieux du monde qui les entourent. Qu’on les mette tous en école de commerce ou en management, il faut du fric et pas de sentiments, bordel !
ben où est le vivre ensemble?