Le ministère de la Justice poursuit en 2025 sa campagne de recrutement au sein de la direction de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ), avec l’ouverture de plus de 150 postes d’éducateurs. Les inscriptions au concours sont ouvertes du 4 avril au 5 mai 2025. Un événement en ligne est prévu le jeudi 24 avril à 14h pour permettre aux candidats d’échanger avec des professionnels du métier.
Un métier au cœur de l’accompagnement des mineurs
Les éducateurs de la PJJ jouent un rôle central dans l’accompagnement des jeunes en conflit avec la loi ou confrontés à des situations familiales complexes. Leur mission principale : construire avec chaque jeune un parcours d’insertion sociale, scolaire ou professionnelle, en lien avec la décision des magistrats.
Présents à toutes les étapes du suivi judiciaire, les éducateurs évaluent la situation du mineur avant son passage devant le juge, puis mettent en œuvre les mesures éducatives décidées par la justice. Leur intervention peut s’effectuer dans le cadre familial, en milieu ouvert, ou dans des structures spécialisées telles que les foyers, centres éducatifs renforcés ou fermés, voire en détention.
Une diversité de fonctions et un travail d’équipe
Le métier d’éducateur à la PJJ se caractérise par une grande variété de missions, tant dans le champ pénal que civil. Dans ce dernier cas, ils peuvent être sollicités pour évaluer les conditions de vie d’un mineur en danger, dans le cadre d’une procédure de protection de l’enfance.
Ils travaillent au quotidien au sein d’équipes pluridisciplinaires aux compétences complémentaires : psychologues, professeurs techniques, assistants sociaux, cadres éducatifs. Cette approche collective favorise une prise en charge globale et coordonnée des situations complexes rencontrées.
Les éducateurs bénéficient d’un parcours de formation continue dans les domaines de l’action éducative, de la protection de l’enfance ou du management. Des perspectives d’évolution existent vers des postes d’encadrement ou de direction au sein des 230 structures de la PJJ réparties sur le territoire national.
Sur le plan salarial, un éducateur débutant perçoit environ 2 262 € nets mensuels, avec une progression possible jusqu’à 3 656 € nets en fin de carrière.
Qui peut candidater ?
Le concours est ouvert à toute personne titulaire d’un diplôme de niveau Bac+3 minimum. Le ministère de la Justice recherche des profils à la fois engagés, dotés d’une sensibilité sociale, d’empathie, de persévérance et de capacités d’analyse. Le métier demande également une certaine fermeté dans les décisions et une aptitude à gérer des situations parfois délicates.
À l’issue du concours, les lauréats intègrent l’École nationale de la protection judiciaire de la jeunesse (ENPJJ), basée à Roubaix, pour une formation rémunérée de 18 mois (environ 1 806 € nets par mois). La rentrée de la prochaine promotion est fixée au 1er mars 2026.
Informations pratiques et événement à venir
Les épreuves écrites du concours auront lieu le 18 septembre 2025, et les épreuves orales d’admission débuteront à partir du 8 décembre 2025.
Un live chat avec des éducateurs de la PJJ est organisé le jeudi 24 avril à 14h, permettant aux personnes intéressées de découvrir concrètement le métier et de poser leurs questions. L’événement est accessible via le site officiel lajusticerecrute.fr.
Pour en savoir plus sur les modalités d’inscription, les conditions d’accès et les missions, les candidats peuvent consulter la plateforme en ligne du ministère de la Justice dédiée aux recrutements.
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Une réponse à “Le ministère de la Justice recrute plus de 150 éducateurs pour la protection judiciaire de la jeunesse”
Vous raisonnez dans le cadre d’une justice 24 carats: 99,99 % de justice pénale, 0,01 % de justice civile.
Pendant ce temps, 444 avoués, expropriés sans indemnité, ont été remplacés par 77.190 avocats. Bientôt, la Compagnie Les Mutuelles du Mans (MMA) va résilier sa police de groupe; plus aucun avocat ne pourra accéder aux Cours d’appel. Le 25 mars 2025, devant 300 étudiants, j’ai posé la question suivante à Mr Christophe SOULARD, Premier Président de la Cour de Cassation: » Qu’allez-vous faire ? « . Cris d’effroi de tout l’amphithéâtre. Réponse de ce haut magistrat: » J’espère ne jamais me trouver dans cette situation! «