Trois Français sur quatre soutiennent les politiques de D&I
Selon l’enquête menée du 18 au 21 mars 2025 sur un panel représentatif de 800 adultes, 77 % des sondés affirment souhaiter que les entreprises françaises conservent leurs programmes de diversité et d’inclusion. Pis : 50 % déclarent qu’ils auraient « moins envie » d’acheter des produits d’une entreprise qui mettrait fin à de telles politiques, contre seulement 15 % qui seraient plus enclins à lui faire confiance.
Le soutien dépasse d’ailleurs les clivages politiques traditionnels. Même chez les sympathisants de la droite nationale – RN, Reconquête, DLF – 60 % soutiennent ces programmes, tandis que seuls 40 % s’y opposent. Il faut croire que la pression médiatique et culturelle ambiante a su désamorcer, même dans les rangs conservateurs, les réflexes de défense civilisationnelle que ces politiques devraient instinctivement susciter.
L’effet d’un conditionnement idéologique de masse ?
Car derrière les mots séduisants d’« inclusion », d’« égalité » ou de « représentativité », se cache en réalité un projet de transformation profonde du tissu social et identitaire des entreprises françaises. Que 63 % des Français aient une meilleure opinion d’une entreprise « reflétant la diversité de la société française » – notamment via sa communication – en dit long sur la profondeur de l’ancrage idéologique. Une large majorité estime aussi que les politiques D&I ont eu un impact positif pour les femmes (62 %), les personnes handicapées (62 %) et les personnes LGBT (51 %).
Autrement dit, la rhétorique gauchiste a gagné la bataille culturelle dans l’esprit d’une majorité de Français, qui voient dans l’entreprise un acteur politique et moral au service de la recomposition sociétale. L’enquête révèle ainsi que même les jeunes générations, pourtant confrontées à des perspectives économiques moroses, plébiscitent massivement (76 % chez les moins de 35 ans) les entreprises affichant leur diversité.
La France, exception idéologique ou anomalie démocratique ?
Alors que de nombreuses entreprises américaines – sous la pression d’un renouveau conservateur croissant – annoncent la fin de leurs programmes D&I, seuls 39 % des Français disent en avoir entendu parler. Et pour une écrasante majorité (64 %), cette évolution est perçue comme « une mauvaise chose ».
Ce contraste avec les États-Unis est frappant : là-bas, des figures conservatrices assument un recentrage sur la méritocratie, la neutralité de l’entreprise et la fin des discriminations inversées. En France, rien de tel : l’adhésion est quasi consensuelle, y compris dans les sphères ouvrières et parmi les électorats dits « populistes ».
L’étude omet cependant de mentionner – comme c’est souvent le cas – le coût réel de ces politiques, leur efficacité mesurable, ou encore leur impact sur la cohésion et la performance au travail. Les voix critiques sont rares, et vite discréditées comme « réactionnaires » ou « haineuses ».
Le climat politico-médiatique en France, à l’image de l’Angleterre, ne laisse guère de place à une expression libre sur ces sujets. La diversité idéologique, elle, reste plus que jamais à construire dans le débat public.
Ce sondage Ipsos met en lumière l’efficacité redoutable d’un formatage idéologique bien huilé, qui, sous couvert de tolérance et d’inclusion, impose des normes culturelles à l’ensemble de la société. La question n’est plus de savoir si la propagande diversitaire fonctionne, mais à quel point elle a profondément façonné une opinion publique qui, même dans ses franges les plus critiques, semble avoir renoncé à toute forme de résistance culturelle.
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4 réponses à “Diversité et inclusion en entreprise : les Français majoritairement favorables, signe d’une propagande qui fait mouche ?”
1) Dans le contexte de ce sondage « D&I » ne signifie pas seulement accueil des immigrés, comme votre illustration pourrait le laisser penser. Les questions portent aussi sur l’égalité H/F, la lutte contre la pollution, les droits sociaux à l’étranger, les handicapés, etc. Ce sondage pourrait en somme tenir en une seule question : « les entreprises doivent-elles être politiquement correctes ? » A ce genre de questions floues et « bienveillantes » on obtient toujours le même genre de réponses…
2) Ce sondage était expressément organisé en relation avec les mesures prises par Trump. Dans une certaine mesure, les répondants votaient « pour ou contre Trump ».
3) 800 personnes ne forment pas un échantillon très « représentatif », mais surtout elles font partie d’un panel régulier, géré par le sondeur, dont les membres sont récompensés et donc tentés de donner les « bonnes » réponses.
Diversité à compétence égale ne poserait aucun problème et serait digne de notre esprit français d’ouverture. Mais la réalité sur le terrain est un peu trouble…il faut absolument recruter un(e) homo, un(e) transgenre, un(e) collaborateur issu(e) de la diversité, un ratio égal hommes/femmes de peur de passer pour une entreprise d’extrême droite ! Trump a vite balayé ces pseudos idées égalitaires en accordant la priorité aux compétences mais chez nous, l’idéologie domine tout !
Cela ressort du matraquage permanent de la propagande au service de l’agenda 2030 de l’ONU qui penetre les esprits à leur insu. Combien d’entre eux font consciemment le lien entre la propagande pour l’écriture « inclusive »- qui matérialise grammaticalement la fusion des genres et la « transition de genre » qui constitue sa traduction physique délirante avec les conséquences que l’on sait…
Le cauchemar du travail dans les entreprises ou chaque communauté « diversité » vit entre elles, mangent entre elles, se promeuvent entre elles, tendent en groupe des pièges à ceux dont ils lorgnent la place…(vecu) Il faudrait avoir des entreprises monoculture, mais que chaque communauté ait la sienne..Par exemple, le ballet classique est très difficile et adapté à certaines morphologies blanches caucasiennes longilignes.. si d’autres « diversités » veulent avoir une expression dans la danse, pourquoi ne pas choisir un mode d’expression adapté à leur morphologie. Pourquoi vouloir s’imposer alors qu’ils ne répondent pas au critères de sélection?