Le 8 avril 2025, la XVIIe chambre correctionnelle du tribunal judiciaire de Paris a rendu un jugement clair, net et salutaire : Jean-Yves Le Gallou est relaxé. Le crime qu’on lui reprochait ? Avoir critiqué une décision de justice… et son auteur. En l’occurrence, la juge administrative Florence Nikolic, connue pour avoir suspendu, en août 2022, l’obligation de quitter le territoire imposée à l’imam Hassan Iquioussen, pourtant fiché pour islamisme.
Relaxe !
Il est permis de critiquer une décision de justice et de critiquer le juge qui l’a priseC’est en tout cas ce que vient de décider, le 8 avril, la 17 e chambre correctionnelle du tribunal judiciaire de Paris en me relaxant des poursuites engagées contre moi par le…
— Jean-Yves Le Gallou (@jylgallou) April 8, 2025
Dans une France qui se prétend toujours républicaine et démocratique, faut-il rappeler que la liberté d’expression ne s’arrête pas aux portes des palais de justice ? C’est ce que vient opportunément de rappeler le tribunal, qui a considéré que les propos incriminés – bien que sévères – ne sortaient pas du cadre admissible d’une critique argumentée d’une décision judiciaire, relevant d’un débat d’intérêt général.
Quand critiquer la justice devient un délit… sauf quand on gagne
L’affaire avait débuté sur X (anciennement Twitter), où Jean-Yves Le Gallou, ancien député européen et président de l’institut Polémia, avait dénoncé la décision de la juge Nikolic en ces termes : « Un petit juge a-t-il le droit d’abolir les frontières de la France ? » ou encore : « Militantisme idéologique ? Surinterprétation des textes ? Trouille des islamistes ? » Des questions incisives, provocantes sans doute, mais relevant du droit fondamental d’interroger la justice quand celle-ci semble faillir dans sa mission de protéger la nation et l’ordre public.
Choquée que l’on ose commenter sa décision, la magistrate avait porté plainte pour « atteinte à l’honneur et à la considération », soutenue publiquement par le Conseil d’État et une partie de la caste administrative. Le procès avait donc pris des allures de procès politique, avec en filigrane une volonté manifeste de faire taire une voix dissidente, jugée trop « droitière », trop critique, trop libre.
Une justice administrative intouchable ?
Cette affaire révèle une dérive inquiétante du pouvoir judiciaire, où des magistrats, à l’abri derrière leur statut et la technicité de leurs décisions, entendent interdire toute remise en cause de leur action. À force de se croire au-dessus du peuple, certains juges oublient qu’ils rendent pourtant la justice « au nom du peuple français ».
Le tribunal, fort heureusement, a rappelé à l’ordre cette prétention de caste. Dans ses attendus, la XVIIe chambre a affirmé que « les propos poursuivis se présentent comme la critique d’une décision de justice, laquelle est librement admissible dès lors qu’elle ne dégénère pas en abus de la liberté d’expression », citant la loi sur la presse du 29 juillet 1881.
Une victoire pour tous ceux qui refusent la chape de plomb
Pour Jean-Yves Le Gallou, cette relaxe est une victoire personnelle, mais aussi un message d’espoir pour tous ceux que l’on tente aujourd’hui de faire taire par l’intimidation judiciaire. Soutenu pendant son procès par l’Association de soutien aux lanceurs d’alerte (ASLA) et par son avocat, Maître Jérôme Triomphe, l’essayiste a toujours assumé le combat culturel et politique qu’il mène depuis des années contre les dérives de l’immigration, du multiculturalisme et du laxisme judiciaire.
Face à la tentative de faire de lui un bouc émissaire de la critique légitime, il a tenu bon. Il a gagné.
Cette affaire pose une question brûlante : dans quel pays vit-on, si le fait de critiquer une décision judiciaire devient prétexte à un procès ? La gauche médiatique, prompte à défendre la liberté d’expression quand il s’agit de caricatures ou d’insultes antichrétiennes, reste curieusement silencieuse – voire complice – quand la machine judiciaire tente d’écraser un intellectuel classé à droite.
Jean-Yves Le Gallou a terminé son communiqué par un appel à créer un observatoire des décisions judiciaires, afin que les Français soient mieux informés de ce qui se fait en leur nom, et que la transparence prime sur l’opacité de la technocratie robe noire.
La liberté d’expression n’est pas un privilège réservé à la gauche. Elle est un droit fondamental pour tous. Et tant que des hommes comme Jean-Yves Le Gallou refuseront de baisser les yeux, il y aura encore des raisons de croire que ce droit peut être défendu.
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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5 réponses à “Tentative de terreur judiciaire contre Jean-Yves Le Gallou : relaxe face à la censure idéologique”
En France depuis maintenant quelques années il est formellement interdit de critiqué la justice , de critiqué les partis , les associations divers et varier , de critiqué la presse de gauche sous peine de finir devant des juges prêt a vous envoyez en prison pour quelques années ; pendant ce temps les OQTF, les clandestins peuvent continué a vivre tranquillement aux frais de la princesses dans ce pays sans craindre une seconde une expulsion manu-militari.
D’accord avec toi, Poulbot, mais tu sembles avoir oublié l’infinitif des verbes !
Un observatoire ? Ce serait une bonne idée, mais pas possible de ficher des individus (à cause de la CNIL), simplemnt des faits, des décisions de justice, de mutations et promotions au sein de la Magistrature. Y’aurait déjà de quoi rigoler… Les derniers qui l’aient fait, en dehors des R.G., d’Henry Coston et des Lambertistes, sont les administrations préfectorales et les loges, au beau temps de ce qu’on a appelé l’affaire ou le scandale des fiches, au lendemain de l’affaire Dreyfus…
il y a donc quelques juges honnêtes, mais pas en première instance, engorger les tribunaux reste une mesure de bordélisation du pays
Il faut espérer que cette relaxe de M. Jean-Yves Le Gallou fasse jurisprudence.