Tentative de censure de la presse et terreur rouge à l’Assemblée nationale : quand l’extrême gauche panique, elle exige l’interdiction

À mesure que les masques tombent, la nervosité de La France insoumise se transforme en une inquiétante frénésie de censure. Ce mardi, le groupe parlementaire mené par Mathilde Panot a franchi une nouvelle étape dans l’escalade liberticide en réclamant – ni plus ni moins – l’interdiction d’accès des journalistes du magazine Frontières à l’Assemblée nationale, ainsi que le retrait de ce même titre des kiosques du Palais Bourbon. Une demande balayée, fort heureusement, par la présidente Yaël Braun-Pivet au nom du respect de la liberté de la presse.

Mais le mal est fait : l’extrême gauche française vient de signer un nouvel aveu de faiblesse, et surtout de paranoïa autoritaire. Redoutant la sortie d’un numéro spécial de 160 pages du magazine Frontières, consacré aux dérives communautaristes, idéologiques et stratégiques de La France insoumise, les Insoumis n’ont pas hésité à réclamer la mise au ban d’un média indépendant, coupable de… faire son travail d’enquête.

La terreur rouge version 2025 : la censure avant tout

Plutôt que de répondre aux faits et aux analyses pointées dans cette enquête – notamment les accointances idéologiques d’une partie de LFI avec des causes étrangères, des logiques clientélistes ou des mouvements racialistes, le groupe de Jean-Luc Mélenchon choisit de se réfugier dans la stratégie bien rodée du “choc offensé”, celle du parti qui se dit persécuté dès qu’il est critiqué.

Une mécanique parfaitement huilée : victimisation immédiate, accusations de “mise en danger”, demandes de sanctions, appels à la protection institutionnelle. Mais ne vous y trompez pas : c’est le totalitarisme rampant du camp de l’extrême gauche qui s’exprime ici, celui qui entend redéfinir à sa guise ce qu’est un journaliste légitime, un sujet autorisé, ou un citoyen respectable.

Car ce n’est pas Frontières qui menace l’ordre. Ce sont ceux qui, au sein même du Parlement, veulent interdire l’accès à un média critique, au motif qu’il dévoilerait des réalités dérangeantes sur le fonctionnement d’un parti devenu machine de guerre idéologique au service de causes extra-nationales.

Collaborateurs parlementaires ou militants politiques ?

Ce qui hérisse LFI, c’est surtout le contenu explosif de l’enquête à paraître : un recensement rigoureux de l’écosystème militant qui gravite autour du parti, de ses collaborateurs parlementaires à ses relais numériques, en passant par ses votes, ses discours, ses alliances. Une radiographie d’un appareil politique qui a délibérément rompu avec les intérêts des Français modestes pour se tourner vers des clientèles communautaires, dans une logique de confrontation sociale permanente.

La réaction de la CGT CP,  syndicat des collaborateurs parlementaires, ne fait que renforcer cette stratégie de l’écran de fumée : accusations de mise en danger, amalgames avec de prétendus “groupuscules néonazis”, dramatisation outrancière, tout y passe pour détourner l’attention du fond.

Mais qui menace qui ? Depuis des années, l’extrême gauche politique couvre, soutient et parfois justifie des formes de violences militantes, des intimidations à la censure pure et simple. Aujourd’hui, elle se dit “mise en danger” parce qu’un journal ose publier des noms – publics pour la plupart – de collaborateurs politiques assumés. Ironie dramatique.

Le titre du dossier de Frontières – « LFI, le parti de l’étranger » vise juste : la question de l’allégeance de certains courants politiques à des intérêts communautaires ou idéologiques non européens est légitime, surtout lorsqu’ilsprétendent incarner “le peuple”.

L’enquête dérange, car elle met à nu une vérité que les Français commencent à percevoir : derrière les slogans de solidarité et de lutte sociale se cache souvent un projet de subversion civilisationnelle, une volonté de dissolution du cadre national au profit de luttes importées, déconnectées du réel vécu des Français.

En refusant d’affronter la critique, LFI confirme qu’elle ne tolère qu’une seule presse : celle qui la sert.

Mais que les Insoumis le sachent : la presse libre ne s’efface pas devant les cris. Et la vérité, aussi brutale soit-elle, finit toujours par sortir.

Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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4 réponses à “Tentative de censure de la presse et terreur rouge à l’Assemblée nationale : quand l’extrême gauche panique, elle exige l’interdiction”

  1. Thierry Robin dit :

    Ça ne m’étonne pas car on sait bien que LFI et melanchon en particulier n’aime pas son pays ni les gens qui y habitent.Ils rêvent d’une dictature pour pouvoir s’en mettre plein les poches,un peut à la Trump.

  2. Fernand-Arthur Dujardin dit :

    Quand les gens de gauche deviennent violent, ce n’est pas parce qu’ils ont raison mais par peur d’avoir tort. Alors ils casse ceux qui les gênent.

  3. concorde28 dit :

    Ce qui compte pour LFI et melanchon, c’est le pouvoir. Et faire bâillonner les journalistes qui enquêtent sur cette mafia.

  4. patphil dit :

    la liberté d’expression est réservée aux seuls « progressistes »

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