La justice vient de donner raison aux éditions Fayard, dans l’affaire qui l’opposait à Mediatransports, la régie publicitaire de la RATP et de la SNCF. Le Tribunal des activités économiques de Paris a jugé, le 8 avril 2025, fautif le refus d’affichage du livre de Jordan Bardella, Ce que je cherche, une décision qui marque un tournant important dans la bataille culturelle et médiatique qui agite la France.
Sous couvert de « neutralité », Mediatransports avait refusé de diffuser la campagne publicitaire prévue pour promouvoir le premier ouvrage du président du Rassemblement national, estimant que faire la publicité d’un livre signé par un « homme politique en exercice » enfreignait leurs principes. Un argument que le Tribunal a sèchement balayé, affirmant que l’affiche ne présentait aucun caractère politique, ni atteinte à l’ordre public, et qu’elle ne relevait d’aucun des motifs légitimes pouvant justifier une interdiction selon les propres conditions générales de la régie.
Une discrimination politique maquillée en “neutralité”
La manœuvre de Mediatransports, soutenue tacitement par l’écosystème politico-médiatique dominant, relève d’un nouvel épisode de censure soft, où l’idéologie du camp du Bien s’emploie à museler tout discours non conforme aux dogmes progressistes. Car il ne faut pas se tromper : de nombreux autres responsables politiques de gauche, du centre ou même d’extrême gauche, ont vu leurs ouvrages promus sur les mêmes panneaux, sans que cela ne pose le moindre problème à la régie.
Pourquoi donc ce traitement de faveur à l’envers pour Jordan Bardella ? Parce qu’il incarne un courant de pensée que le système ne tolère plus dans l’espace public, même sous la forme d’un livre publié chez Fayard, une maison appartenant à Hachette, elle-même filiale du groupe Vivendi.
Une bataille symbolique pour la liberté d’expression
La décision du Tribunal ne se contente pas de remettre de l’ordre juridique dans une situation absurde. Elle rappelle à tous les acteurs – publics et privés – que la liberté d’expression ne se négocie pas selon la couleur politique de l’auteur.
Comme l’a souligné Fayard dans son communiqué, le refus d’affichage constituait une « atteinte grave à la liberté d’expression », d’autant plus injustifiable que la couverture du livre – support de la campagne – ne contenait aucun message partisan ou militant.
Les avocats de Fayard, Maîtres Sarah Saldmann et Christian Charrière-Bournazel, salués pour leur travail, ont donc obtenu une victoire importante pour tous ceux qui refusent la mise sous surveillance idéologique de l’espace public.
Cette affaire marque aussi la première fois qu’un responsable du Rassemblement national est publié par une grande maison d’édition parisienne, ce qui n’a pas manqué de faire grincer des dents dans le microcosme germanopratin. Plusieurs auteurs médiatiques ont même boycotté des événements où Bardella était convié, comme un déjeuner organisé par L’Express.
Mais la publication – et maintenant la promotion – du livre de Bardella symbolise un changement d’époque : les voix dissidentes, longtemps reléguées aux marges ou cantonnées à l’édition militante, réinvestissent désormais les canaux traditionnels, malgré les tentatives de blocage.
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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3 réponses à “Censure publicitaire contre Jordan Bardella : Fayard remporte une victoire judiciaire pour la liberté d’expression”
Pour une fois que la justice française fait son travail, bravo.
Il reste de vrais juges au milieu de la Gôchiastitude bourgeoise! Pour le reste ce Bardoche ne changera rien, son prénom sort d’une série télévisée yankee, un bouffeur de Mac Do (mal bouffe bas de gamme)…Soyons charitable!
Alors mon commentaire sur Bardoche? MDR il va arriver après 24 h quand les lecteurs sont au lit! C’est une censure déguisée car personne ne vient après 24h.