La 42e édition du Tro Bro Leon promet un parcours spectaculaire le dimanche 11 mai prochain. Présentation des nouveautés de cette course atypique, qui attire cette année des pointures du peloton international, dont Valentin Madouas, héros local et vice-champion olympique ou encore Matej Mohoric, peu en forme depuis le début de saison mais grand champion.
Un tracé renouvelé et technique autour de Lannilis
C’est au parc de loisirs de la Récré des 3 curés que les organisateurs ont dévoilé le parcours définitif de cette édition 2025 : une boucle exigeante de 203,5 kilomètres autour de Lannilis, dans le Nord-Finistère, ponctuée de 29 ribinou, ces célèbres secteurs non asphaltés qui font la légende du « Paris-Roubaix breton ». Au total, les coureuses auront à dompter 34,3 kilomètres de chemins empierrés, véritables juges de paix de cette épreuve unique.
Comme à son habitude depuis 1984, Jean-Paul Mellouët, le créateur de l’épreuve, a modifié son parcours pour inclure un nouveau secteur : le ribin de Leuré Braz, situé entre Tréflez et Plouider. Si ses 700 mètres peuvent paraître modestes, nul doute qu’ils influenceront la course. Un clin d’œil historique pour Valentin Madouas, originaire du coin, puisque c’est précisément dans cette zone que ses parents s’étaient mariés.
À signaler aussi : le retour du secteur de Roudoulevry (2,2 km), à Plabennec, transformé récemment en voie cyclable, qui pourrait considérablement ébranler le peloton à mi-parcours.
Valentin Madouas, enfant du pays et favori attendu
Pour cette édition 2025, l’événement sera la première participation chez les professionnels de Valentin Madouas, qui, à 28 ans, revient courir sur ses terres après une médaille d’argent olympique. Le Breton connaît parfaitement ces routes, lui qui avait décroché une dixième place ici-même en catégorie cadet il y a treize ans. Mais attention, car la concurrence sera rude : Arnaud De Lie, vainqueur en 2024, compte bien défendre son titre, face à d’anciens lauréats tels qu’Hugo Hofstetter (2022) et Adrien Petit (2014).
Les chemins empierrés n’auront pas de secret non plus pour Anthony Turgis, habitué des classiques du Nord, ou encore Matej Mohoric, ancien champion du monde de gravel et récent vainqueur de Milan-San Remo, qui découvrira avec gourmandise les ribinou bretons.
Un plateau international d’envergure
Cette année, la notoriété du Tro Bro Leon progresse encore. Trois équipes WorldTour feront leur première apparition en terres bretonnes : Bahrain Victorious (avec Mohoric), XDS Astana, et Movistar. « Parmi les 22 équipes sélectionnées, 13 disputeront le prochain Tour de France », précise Cédric Coutouly, directeur technique de l’épreuve.
Par ailleurs, le tracé final conserve la célèbre double ascension du ribin du château de Keroüartz, classé quatre étoiles, à 42 puis 8 kilomètres de l’arrivée : un choix stratégique garantissant un final particulièrement intense et incertain.
Une diffusion télévisée renforcée, de Meneham à l’arrivée
Autre excellente nouvelle : cette édition bénéficiera d’une diffusion télévisée dès que le peloton atteindra la Côte des Légendes, vers le rocher emblématique de Meneham, à 80 kilomètres de la ligne finale. Les téléspectateurs pourront ainsi vivre pleinement la bataille tactique entre les favoris sur ces routes si photogéniques.
Avec ses ribinou renouvelés, son plateau relevé et son ambiance unique, le Tro Bro Leon 2025 s’annonce comme l’une des éditions les plus attendues et passionnantes de son histoire. Rendez-vous est donc pris à Lannilis le 11 mai prochain.
Crédit photo : A.S.O./Sébastien Delaunay
[cc] Breizh-info.com, 2025, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine
2 réponses à “Tro Bro Leon 2025 : parcours inédit, ribinou redoutables, Matej Mohoric et Valentin Madouas en vedette !”
Aucune escalade de col donc peut-être verrons nous le célèbre Foutriquet qui n’a jamais escaladé le moindre col de l’Utérus! Donc les ribinadoù ar plac’hed ne vont pas l’intéresser.
J’exècre le terme » coureuse » dans mon jeune temps , une cataloguée comme tel était une femme qui courait les mecs . Dit on une » sapeuse » pour la femme pompier , non elle est pompier point , j’écrirai plutôt » coureure » au mieux , il y a des termes qui ne s’adaptent pas .