Après la condamnation de Marine Le Pen. Faut-il en finir avec cette République des juges ? [L’Agora]

Marine Le Pen vient d’être condamnée. Inéligible. Rayée du jeu démocratique sous l’accusation d’avoir, dit-on, détourné des fonds européens. Combien d’associations, combien d’élus, combien de collectivités locales, combien d’ONG font de même depuis des années sans être sanctionnées, pis encore, avec la bénédiction de ceux qui dilapident l’argent public à des fins qui concernent tout le monde, sauf la cible principale, les Français ?

Pendant ce temps, des multirécidivistes violents, dealers notoires et délinquants sexuels « issus des quartiers » bénéficient de peines aménagées, de relaxes, ou d’une impunité de fait. Bienvenue en France, an 2025. Une République où la magistrature a pris le pouvoir. Une République où des juges ne sont plus les gardiens du droit, mais les soldats d’un régime idéologique. Une République où le vrai pouvoir n’est plus législatif ni exécutif, mais judiciaire.

Un coup d’État froid

Ce qui vient de se produire n’est pas une simple décision judiciaire : c’est un coup d’État froid, juridico-médiatique, contre la volonté populaire. Ce n’est pas l’affaire Marine Le Pen que je défends ici particulièrement – mais ce qu’elle révèle : la dictature rampante de ces juges. Cette affaire n’est que le dernier clou planté dans le cercueil d’une démocratie française déjà moribonde.

Car enfin, il faut avoir le courage de regarder la vérité en face : des magistrats – pas tous heureusement – sont devenus l’aristocratie nouvelle de la République en perdition. Hors de tout contrôle, parfois recrutés par cooptation idéologique, formés dans des bastions gauchistes, politisés jusqu’à la moelle, ils n’obéissent qu’à eux mêmes. Une partie des juges ne jugent plus selon la loi, mais selon leur morale. Celle du progressisme, de la haine des racines, de l’égalitarisme fanatique et de la soumission à l’idéologie mondialiste.

On relâche les caïds, on enferme les opposants. On protège les squatters, on condamne les pères de famille qui se défendent. On laisse prospérer les antifas, on traque les dissidents. Des rappeurs appelant au meurtre de policiers courent les plateaux télé, tandis que les journalistes dissidents, les Gilets jaunes, les opposants identitaires ou souverainistes, eux, sont éreintés par des instructions à charge, des convocations, des amendes, des interdictions.

Le pire ? C’est que les personnalités de droite, celles-là même qui découvrent aujourd’hui, bouche bée, l’existence de cette machine judiciaire politique, ont passé des années à courber l’échine. À voter sans sourciller les lois « contre les discours de haine », à applaudir les réformes dites « sociétales », à ne jamais dénoncer les syndicats politisés de magistrats, ni l’idéologisation de l’École nationale de la magistrature. Elles ont laissé faire. Elles ont cru amadouer le monstre en fermant les yeux. Aujourd’hui, il les dévore.

Il faut rompre. Il faut briser ce système judiciaire. Il faut mettre fin à ce qu’ils appellent « l’Etat de droit » mais qui s’avère en réalité être le pouvoir confié entre les mains de quelques individus, appelés parfos pompeusement « sages » lorsqu’ils « protègent la Constitution. Il faut bien entendu effacer et réécrire la Constitution. Il faut la Révolution démocratique

La justice n’est plus neutre ? Alors qu’on le dise clairement. Et qu’on impose la neutralité. Pourquoi ne pas instaurer des enquêtes de loyauté et de neutralité politique pour chaque magistrat ? Pourquoi tolérer des syndicats comme le Syndicat de la Magistrature – celui du « mur des cons « , qui se targuent de leur militantisme ? Pourquoi ne pas interdire toute affiliation politique, syndicale ou associative aux juges, sauf à leur interdire l’exercice ?

Pourquoi ne pas refonder le Code pénal, le simplifier, et en exiger l’application intégrale, automatique ? Pourquoi continuer à financer une justice qui ne rend plus aucun compte au peuple, mais impose ses dogmes en son nom ?

Nous vivons sous une théocratie gauchiste, où la magistrature est l’Église inquisitoriale. Les juges – pas tous encore une fois – sont devenus les nouveaux prêtres, chargés de rééduquer les dissidents. Et comme dans toute religion, il y a des hérétiques à brûler : les patriotes, les enracinés, les Français de souche qui refusent de s’agenouiller.

Assez. Il faut tout changer. Il faut la table rase juridique. Il faut l’insurrection politique. Il faut renverser la table, briser les tabous, refaire le droit au nom du peuple, et non contre lui. Le droit doit être le glaive du peuple, pas la chaîne qui l’étrangle.

Marine Le Pen vient de tomber ? Soit. D’autres viendront après sans aucun doute, comme d’autres sont tombés avant, sans que cela ne fasse tellement broncher les principaux opposants politiques du pays. Mais cette condamnation pourrait sonner demain comme le symbole d’un basculement. Car il y aura bien un moment où le Peuple décidera que trop, c’est trop. Il doit reprendre sa souveraineté. La justice doit redevenir un outil, pas un pouvoir.

Le XXIe siècle ne sera pas celui des juges. Il sera celui de la reconquête.

Julien Dir

Crédit photo :  DR
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12 réponses à “Après la condamnation de Marine Le Pen. Faut-il en finir avec cette République des juges ? [L’Agora]”

  1. Cougar dit :

    Il serait temps, enfin, de mettre un terme à l’idéologie de la Révolution dite française – en réalité maçonnique! N’est-ce pas un des chefs de cette Révolution meurtrière, le ci-devant Camille Desmoulins, qui déclarait : « Ce sont les tyrans maladroits qui usent des baïonnettes. Les tyrans habiles usent de la loi ».

  2. Jakez GWILLOU dit :

    Malgré la dédiabolisation menée tambour battant, malgré l’abandon des fondamentaux du FN, malgré les reniements répétés, malgré l’exclusion de son père fondateur du Front national, le résultat est là : une condamnation qui sonne comme un signe de la justice immanente. Avec Marine Le Pen, nous sommes loin de cette campagne du FN avec le slogan : » Tête haute, mains propres ». Cependant, si les détournements de fonds publics doivent être sanctionnés, rendre inéligible cette candidate prouve, si besoin était, la nature perverse d’un système qui bloquera toujours tout changement politique, aussi édulcoré soit-il. Il faut se faire à la raison, les changements véritables ne se feront jamais par la voie électorale. L’histoire politique de l’Hexagone au cours des deux siècles écoulés, en apporte la preuve irréfutable.

  3. loic ruello dit :

    comment croyez vous qu’une dictature de gauche puisse se maintenir …..

  4. Pschitt dit :

    Le concept de séparation des pouvoirs a du bon. Le problème est que le pouvoir judiciaire s’est mis à empiéter largement sur le pouvoir législatif et même sur le pouvoir exécutif. Le problème est d’imposer aux juges des limites claires, dont la violation serait sanctionnée personnellement (par exemple, un juge du siège devrait pouvoir être révoqué après un certain nombre de jugement infirmés en appel).

  5. Evelyne Mariotti dit :

    « Assez. Il faut tout changer. Il faut la table rase juridique. Il faut l’insurrection politique. Il faut renverser la table, briser les tabous, refaire le droit au nom du peuple, et non contre lui ».
    On est bien d’accord Julien Dir, il faut en effet « renverser la table ». Mais quelles actions préconisez-vous pour renverser la table?

  6. Vert dit :

    Elire les juges par le peuple

  7. Christiane Mauriac dit :

    31 MARS 2025 Rétablissement de la Peine de Mort Politique par un Coup d’Etat des juges. Une date historique qu’il faudra inscrire dans les livres d’Histoire.
    Ce sont quelques juges (3 juges dit-on) qui ont émis la sanction d’inéligibilité, 3 personnes qui ont plus de pouvoir que Dieu et plus de pouvoir que des millions de Français à qui il sera interdit de s’exprimer normalement dans les urnes. Ce coup d’état juridique est un grand coup de pied dans le Cul du peuple qui « vote mal ».
    Il est vrai qu’un dernier sondage donnait 37% d’intentions de vote au 1er tour de la présidentielle pour madame Le Pen, du jamais vu de mémoire de Démocrate. La Gauche, paniquée, qui est en train de déféquer dans sa culotte n’a rien trouvé d’autre qu’un coup d’Etat pour survivre.
    Une date historique qui marque bien la fin de la Démocratie française.

  8. Poulbot dit :

    @Pschitt :
    Le problème est qu’il ni y a aucune juridiction , aucunes lois qui sanctionne les juges actuellement en cas de non respect de la déontologie pure ; résultat nous avons un système judiciaire qui piétine allégrement la Prestation de serment que les juges prête en fin de cursus .
    Résultat nous avons des juges qui condamnent plus par opinions politique qu’avec le droit pure.
    Seul une refonte de l’ensemble des codes régissant la justice en France permettrait de revoir le système totalement , de même il n’existe pas dans ce pays de code de déontologie pour l’ensemble des professionnelles des la justice , juges, avocats, greffiers…..hors cela devrait être le cas pour éviter de voir ce qui ce passe actuellement avec la prise de contrôle de la justice en France par l’idéologie gauchiste, la justice ce devant d’être neutre comme le symbole qui trône dans chaque tribunal de France et de Navarre.

  9. Jérôme Lauvaux dit :

    Comme bien souvent avec Monsieur Julien Dir, un seul commentaire : on ne peut pas mieux dire en aussi peu de mots.

  10. Michel dit :

    @Pschitt
    Ce n’est pas qu’en France. J’ai été stupéfait de voir qu’aux USA un décret présidentiel peut être annulé par n’importe quel juge (fédéral ?)

    C’est sûrement un peu naïve de ma part, mais à mon avis, ayant été élu par la majorité (majorité selon le style américain), personne n’a rien à redire aux lois imposées par un président. Si la majorité n’est pas d’accord, il y a les élections de mi-mandat.
    Mais je pense que la majorité est d’accord avec les mesures de Trump. Personne, surtout pas l’opposition, ne doit avoir à dire quelque chose. La politique doit être gérée par les politiques et nullement par des anonymes qui ont tendance, aux US, à se prendre pour Dieu.

    Et en France ça commence donc à être la même chose. Fillon, puis MLP, bientôt Mélenchon ?

  11. Claude Belot dit :

    Bonsoir.
    A tous.N’oubliez pas que le vrai probleme qui nous mene au fond de l’abime est la democratie.Le peuple sera toujours cocu.On retrouve toujours les memes(ou leurs freres)apres les elections.J’ai toujours dit depuis que j’ai quitte le RN c’est qu’il n’arrivera jamais au pouvoir.
    La preuve encore de nos jours.
    A vous de voir ce qu’il faut faire.

  12. Claude Belot dit :

    Bonjour.
    Je vous fait remarquer que la photo d’un juge n’edt plus actuelle…..il y a pratiquement QUE des femmes dans les juridictions….ainsi que la defense.
    Ca c’est du wock.

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