C’est une nouvelle offensive du gouvernement socialiste de Pedro Sánchez contre l’histoire, la religion et l’identité de l’Espagne (et ce n’est pas un poisson d’Avril). Après avoir fait exhumer le corps du général Franco en 2019, l’exécutif espagnol veut désormais en finir avec la dimension sacrée et réconciliatrice de la Vallée des Morts (Los Caidos) haut lieu de mémoire dédié aux victimes de la guerre civile espagnole.
Une basilique pour la réconciliation, cible d’un pouvoir revanchard
Édifiée entre 1940 et 1959 à l’initiative de Franco, avec l’aide de prisonniers républicains, la Vallée de Cuelgamuros abrite les dépouilles de plus de 33 000 morts des deux camps du conflit civil. Son impressionnante croix de 150 mètres, la plus haute du monde, domine un sanctuaire où se recueillent depuis plus de 60 ans les bénédictins qui y assurent l’entretien liturgique et spirituel. L’objectif de ce monument monumental ? La réconciliation nationale, dans un pays marqué à vif par les affrontements fratricides des années 1930.
Mais pour les héritiers de la gauche républicaine, la mémoire doit être expurgée, nettoyée, reconstruite. La « Loi de Mémoire Démocratique« , votée par le PSOE, prévoit ainsi une série de mesures visant à réécrire l’histoire du XXe siècle espagnol : déboulonnage de statues, changement de noms de rues, suppression des symboles dits « franquistes »… et transformation de la Vallée des Morts en musée d’État laïc, centré sur une interprétation unique et idéologiquement orientée de la guerre civile.
Une volonté de « désacralisation »
Concrètement, l’objectif du gouvernement est clair : expulser la communauté bénédictine, mettre fin à toute célébration religieuse dans la basilique, et désacraliser ce haut lieu chrétien. Le ministre de la Présidence, Félix Bolaños, a ainsi annoncé vouloir « retirer le caractère religieux du site » pour en faire un espace muséal consacré à la « mémoire historique » — entendez : la mémoire officielle, approuvée et encadrée par l’État.
Un projet qui scandalise une large part de l’Espagne chrétienne. Le cardinal Antonio Cañizares et l’évêque Juan Antonio Reig Pla ont publiquement dénoncé cette atteinte au patrimoine religieux et spirituel du pays. Pour eux, la Vallée des Morts est un sanctuaire national, un lieu de prière et de recueillement, qui dépasse les divisions politiques.
Résistances juridiques et opposition politique
Les moines bénédictins, en poste depuis 1958 et protégés par un accord signé entre l’État espagnol et le Saint-Siège en 1979, ont saisi la justice. Leur avocat rappelle que cette éviction constituerait une violation flagrante de la liberté religieuse, garantie par la Constitution espagnole.
Sur le plan politique, les lignes sont claires. Le Parti populaire (PP), par la voix d’Alberto Núñez Feijóo, adopte une position modérée : maintien du culte religieux, respect de l’histoire du lieu, mais ouverture à une « contextualisation historique ». Une position qualifiée de tiède par beaucoup.
Seul VOX, le parti national-conservateur de Santiago Abascal, assume une défense ferme et cohérente du monument dans son intégrité. Selon lui, il s’agit d’un « symbole de foi chrétienne et de réconciliation » que les socialistes veulent détruire pour imposer une vision sectaire et manichéenne de l’histoire. VOX bénéficie du soutien actif d’associations comme Hazte Oír ou Abogados Cristianos, mobilisées pour préserver le caractère sacré du lieu.
Une affaire qui dépasse les frontières
Le scandale est tel que la commission de la culture du Parlement roumain a écrit officiellement à l’ambassadeur d’Espagne pour lui demander de « protéger la croix » et s’opposer à ce qu’elle qualifie de « révolution culturelle visant à effacer la mémoire chrétienne de l’Europe ».
Des juristes rappellent que toute réforme doit respecter les accords internationaux entre l’Espagne et le Vatican, ainsi que le cadre constitutionnel espagnol.
Derrière cette entreprise, c’est bien le contrôle total de la mémoire collective que semble rechercher le gouvernement socialiste. En prétendant refermer les blessures du passé, Pedro Sánchez ne fait que les rouvrir, dans un pays où la guerre civile reste un sujet brûlant. Instrumentaliser les morts pour diviser les vivants, voilà l’essence même de ce projet.
À l’heure où tant d’Européens se battent pour préserver leurs racines, leurs croix, leurs églises et leur histoire, le combat autour de la Vallée des Morts résonne bien au-delà de l’Espagne. Il est le miroir des luttes identitaires de notre temps.
Crédit photo : Wikipedia (cc)
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5 réponses à “Espagne. Le gouvernement socialiste veut profaner la Vallée des Morts : vers un musée d’État au service d’une mémoire officielle ?”
Arretez vos conneries, » El valle de los caídos » est une merde construite par le vieux salopard de Franco.Cette anomalie doit être rasée et les morts laissés la ou ils sont.
N’oublions pas que ce lieu est considéré comme site de mémoire et réconciliation. La gauche, encore, tête de pont du wokisme, veut « cacher ce sein que je ne veux surtout pas voir »…..à peu près. Prochaine étape : demander à la France par le biais de l’Europe, de faire des parkings à la place des cimetières militaires des plages du débarquement.
L’anticléricalisme n’est une exception Français mais belle est bien une marque de fabrique des gauches Européennes qui veulent rayer de l’histoire de l’Europe toute présence du christianisme pour la remplacer par l’islam sous prétexte de laïcité.
L’ensemble des chrétiens chrétiennes Européens doivent dire non et ce battre pour que le christianisme non seulement perdure mais chasse de l’Europe l’Islam mortifère qui a démontrer depuis plusieurs siècles que cette une pseudo religion qui ne cherche a mettre en esclavage toutes personnes qui n’adhère pas a ses principes , a commencer par les femmes.
@ Louke qu’est-ce que vous connaissez de Franco? Et non el valle de los caidos n’est pas une merde comme vous dites, c’est un lieu de recueillement et oui que ça plaise ou déplaise. Mais peut-être faites-vous partie de la même clique que ce Sanchez qui veut comme notre guignol détruire l’âme de l’Espagne, on pourrait mettre les deux ensemble une belle paire d’ânes bâtés.
Les socialistes sont incorrigibles,partout où ils sévissent, liberté, égalité, fraternité, qu’ils disent et font tout le contraire !