Sébastien Delogu (LFI) pressenti pour diriger l’École nationale de l’éloquence parlementaire

C’est une information qui ne manquera pas de surprendre, voire de laisser bouche bée les habitués de l’Assemblée nationale : Sébastien Delogu, député LFI des Bouches-du-Rhône, aurait été approché pour prendre la direction d’une nouvelle structure expérimentale dédiée à l’art oratoire des députés.

Baptisée Institut National de l’Éloquence Républicaine et d’Expression Spontanée (INERES), cette école pilote vise à former les parlementaires à « une parole plus authentique, incarnée, gesticulatoire et revendicative », selon le communiqué fuité ce lundi 1er avril. Un choix « évident », selon ses promoteurs : « Qui mieux que Sébastien Delogu pour incarner l’explosion émotionnelle du débat démocratique ? », confie un cadre de la majorité, sous couvert d’anonymat et de fou rire contenu.

Un programme taillé sur mesure

Le programme de l’INERES comprend :

  • des ateliers « mégaphone et doigts d’honneur : les codes d’une expression disruptive »,
  • des cours de perfectionnement en je-m’en-foutisme gesticulatoire appliqué,
  • un module inédit intitulé « L’apport des bantous dans la création d’un renouveau républicain et démocratique ».

Des options « chorégraphie de protestation » et « rhétorique de trottinette » pourraient également être proposées à la rentrée avec l’appui d’Ersilia Sourdais.

Soutiens inattendus

Selon nos sources, Jean-Luc Mélenchon aurait salué cette nomination surprise comme « un pas de géant pour la démocratie expressive ». Quant à Sandrine Rousseau, elle aurait proposé une coopération transversale sur « la posture victimaire performative en milieu hostile ».

Même Gérald Darmanin aurait ironisé, en privé : « C’est un poisson d’avril ? Parce que sinon, je demande mon transfert au ministère des Sports. »

Dans la foulée, une proposition de loi serait en préparation pour autoriser le port du gilet fluorescent en séance, et reconnaître l’usage du « jet de badge » comme outil de débat parlementaire, et celui du Cannabis comme possibilité pour se réconcilier avec le RN autour d’une table et d’un pétard. Delogu, qui serait par ailleurs en bonne position pour lancer une nouvelle version de l’émission « Bouillon de Culture » sous le parrainage de Bernard Pivot, aurait déjà proposé que l’article 49.3 soit remplacé par un battement de tambour suivi d’une entrée fracassante sur fond de musique techno, un poisson d’avril dans la main.

Crédit photo :  DR
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9 réponses à “Sébastien Delogu (LFI) pressenti pour diriger l’École nationale de l’éloquence parlementaire”

  1. loic ruello dit :

    macron adore se foutre des français !

  2. sympathisant44 dit :

    Sébastien Delogu aurait commenté ainsi ce projet:
    « En effet l’art aratoire (sic) n’a pas évolué depuis Vercingétorix, qui en avait discuté avec Napoléon. Charles Martel aurait pu arrêter les Prussiens en 1870 s’il avait parlé plus simplement à ses troupes. Et on aurait pu éviter la guerre de 1938-1944 en négociant avec Lénine. »

  3. Pascalou dit :

    Beau poisson d’avril.

  4. PL44 dit :

    Cette fois, j’y ai pas cru.

  5. guillemot dit :

    La tradition du « poisson d ‘avril » ne se perd pas et c’est tant mieux.

  6. Poulbot dit :

    A part vendre du POISSON le premier Avril sur les marchés , il est capable de quoi le LFI?

  7. Raymond Neveu dit :

    Nous le surnommons Poil au Gul !

  8. gaudete dit :

    de pas grand chose et est-ce qu’il est capable de voir la différence entre une carpe et un lapin?

  9. Henri dit :

    @ sympathisant44 : ce type ne sait même pas qui sont Vercingétorix ou Napoléon. Quant à Charles Martel, il pense que c’est une marque de bourbon whiskey. Il confond certainement les Prusses avec les Russiens. Enfin, il pense confusément que la Guerre de 14-18 a duré cinq ans, de 1954 à 1962.

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