Vendredi 28 mars, l’université Lyon 2 a été le théâtre d’un nouvel épisode symptomatique des tensions identitaires qui traversent l’enseignement supérieur français. Une trentaine d’étudiants ont bloqué l’accès au campus Porte des Alpes, à Bron, pour protester contre l’interdiction d’une soirée de rupture du jeûne du ramadan initialement prévue le 25 mars.
Selon le journal Le Progrès, ce sont des étudiants « autonomes » qui occupent « depuis plusieurs semaines une salle de l’université » qui sont à l’origine du blocage. Prévue dans un cadre clairement religieux, la soirée avait pour but assumé de réunir des fidèles autour d’un iftar, pratique cultuelle strictement incompatible avec les règles de neutralité des services publics. Alertée, la direction de l’établissement a pris la décision d’interdire la manifestation, invoquant le respect du principe de laïcité, ce que confirment plusieurs courriers internes diffusés dans la presse.
Face à cette décision, le syndicat Solidaires Étudiants Lyon a dénoncé une prétendue « islamophobie » et une « politique raciste », accusant la présidence d’attaquer les « libertés fondamentales ». Ce discours victimisant, régulièrement employé dans de telles situations, a toutefois été contredit par les règles mêmes de l’université, qui interdisent toute forme de prosélytisme ou d’organisation cultuelle dans l’enceinte des campus.
Le syndicat étudiant UNI a salué la fermeté de la présidence, rappelant que « l’université n’a pas vocation à devenir une mosquée », et soulignant que la défense de la laïcité n’est pas négociable. Plusieurs voix dans la classe politique ont également exprimé leur inquiétude face à cette nouvelle manifestation d’un communautarisme de plus en plus affirmé dans les milieux universitaires.
Depuis plus d’un mois, l’extrême-gauche occupe illégalement une salle de l’université Lyon 2.
Cette semaine elle y a organisé des ruptures du jeûne du ramadan.
L’université pas vocation à devenir une mosquée !@univ_lyon2 qu’attendez-vous pour faire évacuer les locaux ? pic.twitter.com/TdRfYUEIQG
— UNI (@droiteuniv) March 27, 2025
Cet épisode survient alors que d’autres établissements en France ont été confrontés ces derniers mois à des revendications similaires. Il reflète un phénomène préoccupant : l’instrumentalisation des institutions universitaires par des groupes militant pour une islamisation progressive de l’espace public, souvent sous couvert de tolérance ou de diversité culturelle.
Crédit photo : capture X (Twitter) (photo d’illustration)
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3 réponses à “Islamisation. L’université Lyon 2 interdit une soirée de « rupture du jeûne » du ramadan : des étudiants gauchistes bloquent le campus”
Waouh, ils sont vingt-cinq et font la loi à l’université, belle preuve de la lâcheté de cette institution…
Tous ces « étudiants » qui ont pour l’islam les yeux de Chimène, sont les idiots utiles de cette religion et seront les premiers à en subir les foudres
La gauche veux que la laïcité soit la règle sur l’espace publique , mais veux en parallèle utiliser l’espace publique laïc de l’université pour promouvoir l’islam…..belle bande de crétins décérébré.
Dire que ce sont parmi ces crétins qu’il y a des personnes qui dirigerons ce pays sans doute un jour, cela craint vraimant.