Le combat sans relâche engagé par l’équipe de Donald Trump contre l’État profond commence à produire ses effets. L’un des plus notables est le rapprochement entre l’Amérique de Trump et la Russie de Poutine. Certains parlent d’un « remodelage du monde » autour des zones d’influence des trois grandes puissances que sont les États-Unis, la Russie et la Chine.
Très récemment, Robert Kennedy déclarait sur X : «This tweet risks being reported and restricted, but I see a necessity to say it out loud: Our real enemy isn’t Russia or Ukraine. It’s not even China. It’s the ones who induced and tried to perpetuate wars – so they can launder billions of our money into their own pockets. It’s the ones who funded revolts and instability all over the world via USAID It’s the ones who have committed unspeakable crimes on children on an island and held themselves above the law. It’s the ones who manipulate people with endless propaganda – using our tax dollars. It’s the ones who have sown so much division among our own people. It’s the ones who shot my dad, my uncle, and @realDonaldTrumpin the head. It’s the ones who have poisoned our own people for years just so they can profit more. They’re the same group of people. And we will not stop until we splinter them, the deep state, into a thousand pieces and reclaim our country».
Dont voici la traduction : «Ce tweet risque d’être signalé et restreint, mais je vois la nécessité de le dire à voix haute : Notre véritable ennemi n’est ni la Russie ni l’Ukraine. Ce n’est même pas la Chine. Ce sont eux qui ont provoqué et tenté de perpétuer les guerres – afin de pouvoir blanchir des milliards de notre argent dans leurs propres poches. Ce sont eux qui ont financé les révoltes et l’instabilité partout dans le monde via l’USAID Ce sont ceux qui ont commis des crimes innommables sur des enfants sur une île et qui se sont considérés au-dessus de la loi. Ce sont ceux qui manipulent les gens avec une propagande sans fin – en utilisant nos impôts. Ce sont eux qui ont semé tant de divisions parmi notre propre peuple. Ce sont ceux qui ont tiré une balle dans la tête de mon père, de mon oncle et@realDonaldTrump . Ce sont eux qui ont empoisonné notre propre peuple pendant des années juste pour pouvoir en tirer davantage de profit. C’est le même groupe de personnes. Et nous ne nous arrêterons pas tant que nous n’aurons pas brisé l’État profond en mille morceaux et récupéré notre pays ».
En quelques lignes, Robert Kennedy résume tout le travail souterrain effectué par les différentes composantes de l’État profond depuis des décennies pour arriver à dominer la planète sans partage.
Il semble que nous entrions maintenant dans une phase décisive, une sorte « d’heure de vérité » qui peut nous faire basculer dans un monde ou un autre.
Quelles sont les ressources de l’État profond ?
Depuis le 20 janvier, Donald Trump et son équipe ont porté des coups violents à cet État profond.
Ils se sont attaqués à services de communication au travers de l’USAID en bloquant tous ses crédits, à sa puissance militaire avec l’OTAN que Trump envisage de quitter, et peut-être bientôt à sa puissance financière au travers du dollar qui pourrait se voir dévalué.
Pour autant, l’État profond reste encore puissant. Visiblement, il a commencé sa migration des Etats-Unis vers l’Europe, ou plus particulièrement l’Union européenne et l’Angleterre qui se rapproche de cette dernière. Le nouveau Premier Ministre canadien, Mark Carney, ancien gouverneur de la Banque d’Angleterre, celui même qui avait déclaré en août 2019 qu’il fallait « tuer le dollar » pour le remplacer par une « monnaie de banque centrale », ce qui aurait dû devenir un axe majeur du « Great Reset ». Il est probable que les grandes banques mondialistes de la City londonienne reprennent un rôle prépondérant en continuant à soutenir un monde unipolaire.
Le « complexe militaro-industriel » dénoncé par Eisenhower en janvier 1961 est toujours actif et il serait logique que Trump essaie de le diviser.
Par contre, il peut être le premier bénéficiaire du plan de réarmement que l’Union européenne tente de mettre en œuvre. Les huit cent milliards d’euros d’un emprunt décidé au niveau de la Commission européenne, et sur lequel les peuples européens, qui devront les payer par leurs impôts, n’ont même pas été consultés, serviront à la fois à accélérer le fédéralisme et compenser la perte de ressources consécutive à la proposition que Donald Trump voudrait discuter avec la Chine et la Russie qui porterait sur une réduction de moitié de leurs budgets militaires respectifs.
Bien que cela ne soit pas dit clairement, il est peu vraisemblable qu’une industrie militaire européenne soit capable de fournir dans un délai raisonnable les armes nécessaires à une guerre de « haute intensité » que nos « va-t-en guerre euromondialistes » semblent vouloir engager contre la Russie, et dont on perçoit mal les raisons. Par contre, le complexe militaro-industriel pourrait peut-être, lui, fournir ces armes dans des délais qui permettraient de continuer à alimenter l’Ukraine afin de prolonger la guerre.
Une coalition anti-Europe ?
Nos dirigeants sont-ils conscients que leurs décisions qu’ils justifient, d’après eux, par une volonté établie de la Russie d’envahir l’Union européenne, risquent de nous faire passer pour des bellicistes et d’être ainsi bannis par une bonne partie du reste du monde ?
Lorsqu’il y a un risque de fracture internationale entre les partisans de deux mondes radicalement différents et qu’une des deux parties, celle des partisans d’un monde multipolaire, représente plus de 90 % de l’humanité, n’y aurait-il pas matière à réflexion ?
Il y a encore quelques mois, l’Occident global apparaissait comme une entité dirigée par les États-Unis. L’élection de Donald Trump a montré qu’en réalité c’était l’État profond américain qui, à l’insu du peuple américain, voulait imposer sa vision du monde.
L’équipe de Donald Trump semble avoir repris les choses en main et exerce maintenant le contrôle des opérations, obligeant cet État profond à retrouver ailleurs, et notamment en Europe, les attributs du pouvoir qu’il vient de perdre. Il compte sur la finance de la City et sur l’OTAN pour la puissance militaire, mais Trump n’a visiblement pas l’intention de le laisser faire.
Nous voyons se dessiner une convergence d’intérêts sous la forme d’une alliance objective qui pourrait se conclure au détriment de l’Union européenne entre l’Amérique, la Russie et la Chine. Ces dernières étant très impliquées dans le projet de monde multipolaire pourraient répondre favorablement. L’Union européenne, déjà en proie à d’importantes dissensions, pourra-t-elle maintenir sa cohésion ou bien se disloquera-t-elle pour se regrouper ensuite sous la forme d’une « Europe des nations » que pourrait peut-être rejoindre la Russie ? La réponse appartient essentiellement aux peuples, encore faudrait-il leur poser la question.
Jean Goychman
Illustration : DR
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2 réponses à “L’État profond est le creuset du mondialisme”
Comme par hasard, les deux pays en perdition totale sont les plus fervents soutiens de l’Ukraine !
Aldo Sterone et un livre « Les affamés du royaume – La pauvreté en Grande-Bretagne » nous décrivent un pays froid, humide où la population opte de plus en plus entre chauffage ou alimentation.
Que font nos parlements fantoches face à un taré qui continue de dilapider ce que des générations ont construit ?
L’Europe technocratique est morte, grotesque, ridicule, ennemie des populations, ploutocratique.
Je vote pour déposer chaque kit de survie dans une poubelle sur tous les ronds-points de France.
Pour l’instant chez nous les juges aux ordres du dieu Woke et de la Trilatérale font le ménage, Schwab et son pote Soros distribuent des cartons pour se présenter aux élections et Edouard du Hâvre passe avant la Pénisse, son neveu devra attendre 10 ans le temps de maturer mais c’est un Futur Young Global leader prometteur.