Samedi 29 mars à 16 h 30, le RC Vannes accueille Perpignan dans un affrontement capital pour la survie en Top 14. Derniers au classement, les Bretons jouent leur avenir face à une USAP en quête de rédemption. Ambiance de phase finale assurée à La Rabine.
La pression sera maximale ce samedi à Vannes. Face à Perpignan, le RC Vannes dispute sans doute le match le plus important de sa courte histoire dans l’élite. Une victoire permettrait aux hommes de Jean-Noël Spitzer de sortir de la dernière place et de basculer provisoirement dans la zone de barrage. Une défaite, en revanche, les plongerait dans une situation quasi désespérée à sept journées de la fin.
Une rencontre pour ne pas mourir
Actuellement 14e et bon dernier du Top 14 avec 28 points, Vannes reçoit l’avant-dernier, Perpignan (13e, 30 points). Les deux formations n’ont qu’un objectif : éviter la relégation directe. Car si la 13e place offre un barrage contre le finaliste perdant de Pro D2, la 14e signifie un retour immédiat à l’échelon inférieur.
Ce duel, qui a tout d’une rencontre couperet, s’annonce tendu. Les Catalans sont conscients qu’une victoire à La Rabine permettrait de creuser l’écart avec la lanterne rouge et de mettre un sérieux coup sur la tête des Vannetais.
Des retours, des absences, et un stade en ébullition
Pour ce choc, le RC Vannes enregistre plusieurs retours importants. Le pilier international Mako Vunipola est de nouveau disponible, tout comme les talonneurs Cyril Blanchard et Théo Béziat, absents à Lyon. Simon Augry est également de retour. En revanche, coup dur à l’arrière : Paul Surano (touché aux côtes) est forfait. L’Australien John Porch devrait le remplacer pour sa première titularisation à La Rabine.
Côté USAP, la dynamique n’est pas bonne : trois défaites sans bonus sur les trois dernières journées et aucune victoire à l’extérieur cette saison. Mais la menace est réelle pour Vannes : les Catalans, malgré leur inefficacité offensive, encaissent nettement moins de points que les Bretons et possèdent un effectif plus fourni.
Le RC Vannes présente une attaque plus percutante (484 points marqués contre 318 pour Perpignan), mais une défense nettement plus friable (641 points encaissés, contre 462 pour l’USAP). Ce déséquilibre traduit un manque de constance, notamment dans les vingt dernières minutes où les Vannetais ont souvent craqué.
À l’inverse, Perpignan, malgré sa fébrilité offensive (seule équipe sous les 400 points cette saison), peut s’appuyer sur une défense plus structurée et une expérience du maintien acquise de haute lutte l’an dernier.
Un tournant de la saison
Le calendrier des deux équipes ne leur laisse aucun répit : Vannes doit encore affronter La Rochelle, Toulon, Castres ou Bordeaux, tandis que l’USAP n’aura pas la tâche plus facile. Autant dire que celui qui s’inclinera samedi sera en très mauvaise posture pour la suite.
En cas de victoire, les Bretons reprendraient espoir. Le club a déjà prouvé cet hiver qu’il pouvait enchaîner (victoires contre le Stade Français, le Racing 92 et Montpellier). Avec le soutien inconditionnel du public de La Rabine – une nouvelle fois à guichets fermés – Vannes jouera avec ses tripes. Ici, c’est la Rabine !
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