Le vendredi 28 mars 2025, lors de la session plénière du Conseil régional de Bretagne, une proposition de vœu déposée par le groupe Rassemblement National, visant à condamner les violences de l’extrême gauche dans les universités bretonnes, a été rejetée. Motif ? L’union sacrée des élus macronistes, socialistes, écologistes et même centristes… pour ne surtout pas désigner les coupables.
Trois universités bretonnes attaquées en quelques semaines
Mettre fin aux violences de l’extrême-gauche dans les universités bretonnes, tel était le but du voeu du RN que j’ai présenté ce matin au Conseil Régional de Bretagne.
Les élus de gauche ont voté contre ainsi que les élus macronistes.
Ceux de la « droite et du centre » se sont… pic.twitter.com/zq0QlFa71F— Gilles Pennelle (@GillesPennelle) March 28, 2025
Présenté par Gilles Pennelle, élu RN, le texte rappelait des faits récents et gravissimes. Le campus de Rennes 2 a été bloqué à plusieurs reprises, notamment à l’appel de l’organisation « Union Pirate », dans le sillage de réunions publiques des députés LFI Louis Boyard et Manon Aubry. Le 28 janvier, une occupation de trois jours a entraîné plus de 300 000 euros de dégâts : portes brisées, matériel volé, extincteurs vidés, vidéoprojecteurs cassés, cours annulés pendant deux semaines.
Le 27 février, ce sont deux étudiants en droit de Rennes qui ont été violemment agressés par une trentaine de militants cagoulés, en marge d’une mobilisation sur le parvis de leur faculté. Résultat : 5 jours d’ITT pour l’un des étudiants. Plusieurs membres des groupes « Union Pirate » et « La Défense Collective » ont été interpellés. Cette dernière, bien connue pour sa participation à des manifestations violentes, fait même l’objet d’une procédure de dissolution engagée par Gérald Darmanin.
Le 6 mars, c’est la faculté des lettres de Brest qui a été ciblée. Encore une fois, les locaux ont été investis par des activistes d’ultra-gauche, avec à la clé des dégradations, et des tags insultants visant le président de l’université Pascal Olivard.
Une classe politique complice par lâcheté ou par idéologie
Dans ce contexte, le vœu du RN semblait minimal : condamner clairement les groupuscules qui sèment la terreur sur les campus, et demander à l’État d’agir pour restaurer l’ordre. Mais il a été rejeté.
Poursuite du saccage de Rennes 2. Des milices d’extrême gauche détruisent les amphithéâtres et les locaux, empêchant les étudiants de travailler. Qui va payer ? La violence et l’intimidation sont inadmissibles. Il est temps de protéger nos universités et la jeunesse. pic.twitter.com/1xuV3XP0C7
— Thomas Rousseau (@ThomasR2020) March 21, 2025
La gauche régionale – PS, LFI, Écologistes – a voté contre sans surprise. Les élus Renaissance (macronistes) les ont suivis, dans un alignement devenu habituel. Plus étonnant, les élus de droite et du centre se sont abstenus, sans doute tétanisés à l’idée de voter avec le RN, préférant ainsi s’abstenir de condamner des violences contre des étudiants.
Un comble pour des responsables politiques censés défendre la jeunesse, le savoir, la liberté d’étudier… et l’ordre public.
Rennes, laboratoire de la violence universitaire impunie ?
Cette séquence confirme un sentiment partagé par nombre de Bretons : à Rennes et dans plusieurs villes universitaires, l’extrême gauche violente agit avec une quasi-impunité. Derrière les noms d’apparence anodine comme « Union Pirate » ou « Défense Collective » se cachent en réalité des structures militantes qui prônent et pratiquent la violence politique, en toute tranquillité.
Sans volonté politique de fermeté, ces groupes continueront d’intimider, de vandaliser, de frapper. Les votes du jour au Conseil régional le démontrent : les élus du système préfèrent détourner le regard plutôt que d’affronter la réalité.
L’extrême-gauche bloque, occupe et cause 400 000 € de dégâts à Rennes 2 : l’UNI réagit en alertant les élus de Bretagne pour que Rennes 2 sanctionne les coupables et que le Ministère de l’Enseignement supérieur cesse de les subventionner ! pic.twitter.com/uRTQAJZNs5
— UNI (@droiteuniv) March 26, 2025
Rennes 2, saccagée par l’extrême-gauche, ne peut pas rouvrir ses portes !
La présidence de l’Université de Rennes 2 vient d’annoncer la fermeture totale de l’université pour au moins 1 semaine suite au saccage de l’université par l’extrême-gauche. pic.twitter.com/xyN2cD0hnF
— UNI_Rennes (@UNIRennes) February 4, 2025
Crédit photo : DR
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4 réponses à “Conseil régional de Bretagne. La gauche et les macronistes refusent de condamner les violences d’extrême gauche dans les universités – la droite et le centre s’abstiennent”
En d’autres temps illustres (in Illis Temporibus…) Sa Majesté Louis le Quinzième du nom fit nettoyer la Cour des Miracles…voilà un exemple à suivre et a imiter.
La droite courageuse comme d habitude
Mais puisqu »’on » vous dit que c’est le R.N. qui est dangereux! Les Gauchistes ne sont pas dangereux ni les musulmans qui tuent, tous les jours, des »civils innocents » à coups de couteau!…Les Français n’osent plus envoyer leurs enfants au collège ou au lycée car leur fils risque de revenir, chez lui, sur une civière…mais nos dirigeants ne FONT RIEN pour que cela change!…
Le RN est devenu le joker de la droite et du centre quand ils n’ont pas le courage de voter contre la gauche….vous comprenez, on ne va tout de même pas voter avec le RN…un peu facile non ?