Un jeune étudiant de 18 ans, originaire de Saint-Nazaire, a été victime d’un guet-apens d’une rare violence en plein après-midi, dans le quartier de Mangin, sur l’île de Nantes. Attiré dans un traquenard sous prétexte de vendre un vêtement via Snapchat, il a été roué de coups par un groupe de six individus masqués et armés de matraques.
Une embuscade d’une brutalité choquante
Alors qu’il attendait à un arrêt de bus sur sa trottinette électrique pour conclure une vente organisée via les réseaux sociaux, le jeune homme a été pris pour cible par la bande qui l’a violemment agressé. Selon le JDD, « Wallah » a été le signal du début de l’agression en groupe. Frappé au sol, dépouillé de ses effets personnels – trottinette, sac à dos, chaussures –, la victime a été laissée prostrée sur le bitume, en chaussettes.
Seule l’intervention d’une passante, alertée par les cris, a mis fin à cette attaque sauvage. L’étudiant a été transporté au CHU de Nantes pour des blessures au visage, à la hanche, et des traumatismes multiples, dont une suspicion de commotion cérébrale. Deux jours d’incapacité temporaire de travail lui ont été prescrits. Il a déposé plainte aussitôt après sa sortie de l’hôpital.
La violence urbaine continue malgré les bilans officiels
Ce fait divers rappelle brutalement que les belles déclarations sur la prétendue baisse de la délinquance à Nantes ne suffisent pas à cacher une réalité bien différente sur le terrain. Tandis que le préfet de Loire-Atlantique et la mairie socialiste de Johanna Rolland s’auto-congratulaient récemment pour un recul statistique des actes délictueux, la violence gratuite, en plein jour, dans un quartier urbain central, témoigne d’un climat d’insécurité durable.
L’agression semble avoir été préméditée. Le faux acheteur, contacté via Snapchat, a immédiatement bloqué la victime après les faits. L’enquête, désormais ouverte, devra établir l’identité des six agresseurs et les motivations précises de cette embuscade, qui dépasse le simple vol opportuniste.
Cette affaire souligne également l’essor inquiétant des agressions facilitées par les applications et les réseaux sociaux. Le recours à Snapchat pour appâter la victime n’est pas anodin. Il s’agit d’un mode opératoire de plus en plus utilisé dans des affaires de rackets, de vols violents, ou d’attaques ciblées.
Un phénomène que les pouvoirs publics semblent sous-estimer, alors que les jeunes eux-mêmes s’y retrouvent piégés, parfois avec des conséquences dramatiques.
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Une réponse à “Nantes : un étudiant de 18 ans piégé et passé à tabac par une bande cagoulée”
« L’enquête, désormais ouverte, devra établir l’identité des six agresseurs et les motivations précises de cette embuscade » . Les forces de l’ordre savent parfaitement d’où viennent les agressions , ce sont toujours les même protéger par LFI et la Justice rouge de ce pays.