Le déni de réalité concernant l’existence d’un racisme anti-Blancs en France devient de plus en plus difficile pour ceux qui, à gauche et à l’extrême gauche de l’échiquier politique, ont martelé des années durant que cette discrimination était une invention de « l’extrême droite ».
Les déclarations de la porte-parole du gouvernement, Sophie Primas, le 23 mars, ne vont d’ailleurs pas arranger les affaires de ces gauchistes vivant dans un monde parallèle. Sur le plateau du Grand rendez-vous sur CNews et Europe 1, Sophie Primas a déclaré qu’elle n’avait « pas de pudeur à […] dire que le racisme anti-Blancs est une réalité », citant au passage son propre cas : « J’habite dans les Yvelines avec des populations de toutes origines. Et il est par exemple arrivé à ma fille au lycée de se faire traiter de « sale Blanche ». Donc ça, c’est du racisme à l’état pur ».
🚨 La porte parole du gouvernement Sophie Primas reconnaît qu’il y’a un racisme anti-blanc et révèle que dans son lycée des Yvelines sa fille s’est faite traitée de « sale blanche ». pic.twitter.com/g0eLzUna7a
— Bleu Blanc Rouge ! 🇫🇷 (@LBleuBlancRouge) March 23, 2025
Invitée par le journaliste à en dire davantage sur la nature du racisme dont a été victime sa fille, la porte-parole du gouvernement a détaillé :
« Le racisme est universel. Il va vers toutes les populations, qu’elles soient d’origine étrangère, qu’elles soient françaises ou qu’elles soient blanches. Le racisme, c’est la haine des autres et la haine de ceux qui sont différents ».
Question taboue pour de nombreux responsables politiques français, ce sujet du racisme anti-Blancs, que nous abordons sans détour sur Breizh-Info depuis de longues années, est revenu dans l’actualité ces derniers jours avec la sortie d’un livre d’enquête sur l’affaire du jeune Thomas, poignardé à mort à Crépol, dans la Drôme, en 2023.
Comme le rappelle de son côté le JDD, « les journalistes à l’origine de l’ouvrage refusent d’analyser cette affaire à l’aune des insultes anti-Blancs qui auraient été proférées lors du drame ». Un point de vue largement réfuté par le maire de Romans-sur-Isère, Marie-Hélène Thoraval, qui n’a pas hésité à déclarer suite à ce meurtre que les agresseurs de Thomas étaient animés par « le racisme anti-Blancs ».
Crédit photo : capture YouTube (photo d’illustration)
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