L’année 2024 marque un triste record pour les entrepreneurs de bretons. Selon l’Observatoire de l’emploi des entrepreneurs, réalisé par l’association GSC et la société Altares, pas moins de 2 304 chefs d’entreprise se sont retrouvés en situation de chômage en Bretagne administrative (hors Loire-Atlantique). Il s’agit d’une augmentation de 19,1 % par rapport à l’année précédente, atteignant un niveau inédit depuis 2015.
Une crise qui frappe l’ensemble du territoire
En moyenne, plus de six entrepreneurs bretons perdent leur emploi chaque jour. Cette tendance alarmante touche l’ensemble des départements de la région, avec une forte disparité territoriale :
- Ille-et-Vilaine : 780 entrepreneurs au chômage (+30 %)
- Morbihan : 575 chefs d’entreprise concernés (+15,7 %)
- Finistère : 525 entrepreneurs impactés
- Côtes-d’Armor : 424 dirigeants en difficulté
Face à une faible croissance économique, des marges de rentabilité en berne et une incertitude fiscale et politique croissante, les chefs d’entreprise bretons peinent à maintenir leurs activités à flot.
Des petites entreprises particulièrement touchées
Les TPE de moins de 3 salariés sont les plus fragiles : elles représentent plus de 75 % des pertes d’emploi parmi les entrepreneurs bretons. L’âge moyen des dirigeants touchés s’élève à 46,5 ans, soulevant ainsi la problématique de la transmission des entreprises pour les chefs d’entreprise seniors.
Selon Thierry Millon, directeur des études Altares, la hausse des liquidations judiciaires et des redressements infructueux pèse lourdement sur l’emploi des dirigeants. Les entrepreneurs de plus de 60 ans sont particulièrement vulnérables, avec une hausse de 33 % de leur perte d’activité en 2024.
Des secteurs sinistrés
Trois secteurs d’activité sont particulièrement frappés par cette crise entrepreneuriale en Bretagne administrative :
- La construction : 574 entrepreneurs en faillite (+44,2 %), en raison de la flambée des prix des matériaux.
- Le commerce : 504 chefs d’entreprise en difficulté (+5,2 %), notamment dans le commerce de détail, qui représente 336 pertes d’emploi.
- L’hébergement-restauration : 357 entrepreneurs au chômage (+15,9 %), avec une forte concentration des fermetures dans la restauration.
L’agriculture connaît également une explosion des pertes d’emploi (+91,8 %), après une embellie en 2023.
Le début de l’année 2025 s’annonce crucial pour l’avenir des petites entreprises en Bretagne. Les tensions économiques et les nouvelles mesures fiscales votées au niveau national risquent d’amplifier les difficultés rencontrées par les chefs d’entreprise. La République française est en effet particulièrement habile et redoutable pour décourager, briser, décourager tout esprit d’entreprendre, la notion de Liberté lui étend manifestement insupportable…comme sous l’Union Soviétique.
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9 réponses à “Casse économique en Bretagne administrative : un record de chefs d’entreprise au chômage en 2024”
Demat courage aux petits entrepreneurs en agriculture dans le bâtiment et la restauration d’aujourd’hui en UESS ; vous avez toute ma reconnaissance de patriote pour la paix et la prospérité ; Frexit !? Alors en attendant et pour se divertir une chanson en ce dimanche pluvieux ? Groupe Texas « i’m tired of being alone » kenavo
Merci qui ? Merci macron !
Maron 1e va vouloir les embaucher pour aller faire la police en Ukraine !! la situation de la France est tellement délabrée ! c’est un SÉISME qu’il nous faut pour se réveiller !
Grâce à nos énarques si intelligents et à leurs choix si judicieux, notre industrie est en berne, nos TPE sont en berne, nos commerçants sont en berne, nos agriculteurs sont agonisants.
Par contre, nos « hauts commissariats » en tous genres et le narco trafic sont en pleine prospérité !
Peut-être qu’aux prochaines élections, il faudrait mettre en berne tous ceux qui détruisent notre pays depuis 4 décennies.
A quand la saint Macaron…il fut l’apôtre de l’Europe, le meilleur sous-fifre de Rothschild , le Pontife de l’Ordre des Va-t-en-Guerre (non pas Martin Guerre plutôt Macaron Guerre), le fossoyeur de la France, il créa une nouvelle entreprise de Pompes Funèbres. Et la société de restauration du pissenlit par la racine « Chez Narcisse »!
Ce qu’il y a de fou, c’est que la solution existe: elle s’appelle la Bulle Parens Scientiarum!
La seule et unique alternative pour redresser la barre, matelots, c’est le « séisme » auquel fait allusion « gautier »…
Mais alors le séisme à la Donald Trump, avec tsunami et tout. Et virer tous ces bons à rien qui se sont gavés sur nos dos, et n’ont rien fait d’autre que de nous conduire dans le mur où nous fonçons…
Quand nous en aurons assez de nous faire massacrer, depuis la Covid, nous réagirons peut-être…
Un Théâtreux impubèral en folie aux manettes et
§. La mondialisation criminelle en marche avec l’aide de lfi anti-France donc anti-Province pour détruire le Tissu social que tout entrepreneur privé nourrit.
Nous avons pour cela, dans la 4è circonscription 22, une Lepvraud qui n’a rien de mieux à faire un 11 Novembre que d’aller devant un _Monument aux Morts pour la France_ avec un drapeau dit ‘palestinien’ emprunter à la Jordanie.
§. Une Lepvraud qui, en bonne lfi, défend une entité politiK pour mieux soutenir la désoccidentalisation avec une réalité barbare haineuse conquérante sanguinaire mortifère pour tout ce qui n’est pas coranique.
§. Comment peuvent-ils voter pour ça?
§. Vive la France et ses Provinces.
§. Vive L’Europe et ses Nations.
Car tout se tient.
Bien d’accord avec Occidentale: Comment est-il possible que les électeurs des Cotes d’Armor aient pu voter pour un « engin » pareil !
« Dans un courrier adressé ce mardi au préfet des Côtes-D’Armor, Murielle Lepvraud, la députée LFI de la 4e circonscription, s’inquiète de la diffusion annoncée dans le Trégor de Silenced, un film raciste et complotiste. La députée demande son interdiction. »(« Ici » Breizh Izel)