La situation sécuritaire brestoise est toujours aussi calamiteuse. Dimanche 16 mars, un homme a été agressé en soirée dans le quartier « sensible » de Pontanezen.
La victime aurait été attaquée par un groupe « de cinq à dix personnes » selon le quotidien Ouest-France et présentait de graves blessures à l’arme blanche lorsque les pompiers l’ont prise en charge un peu plus tard. Une équipe de policiers brestois a également été dépêchée sur place.
L’individu blessé a par la suite été transporté par le Samu à l’hôpital de la Cavale Blanche. Ses jours n’étant manifestement pas en danger malgré le fait qu’il ait perdu beaucoup de sang.
En ce qui concerne les motivations de cette attaque, et alors qu’aucune interpellation n’avait eu lieu en ce début de semaine, la piste d’un règlement de compte serait « privilégiée » selon le quotidien le Télégramme.
Lundi 17 mars, le parquet de Brest confirmait pour sa part que « des coups de couteau » avaient bien été assénés au niveau du dos et du ventre de la victime, âgée de 27 ans. Cette dernière n’ayant pas souhaité porter plainte et étant par ailleurs déjà connue de la justice après avoir récemment purgé une peine de prison.
Dans un autre registre, un homme de 51 ans originaire d’Albanie s’est vu prescrire une interdiction de territoire français pour une durée de 10 ans par la Cour d’appel de Rennes le 12 mars dernier.
L’individu avait été reconnu coupable de violences commises sur sa femme et ses quatre enfants à Guerlédan (Côtes d’Armor). Il avait été interpellé au mois de novembre 2024 lors d’une intervention des gendarmes alors qu’il avait proféré des menaces de mort envers ses proches.
Comme l’a noté la Cour d’appel de Rennes, « le prévenu a précédemment fait l’objet d’une obligation de quitter le territoire français qu’il n’a pas respectée ». Ayant écopé d’une peine de 18 mois de prison ferme mais aussi d’une interdiction de recontacter sa femme et ses quatre enfants âgés de 10 à 17 ans, l’Albanais n’avait fait appel que de son OQTF. Obligation que la justice a finalement décidé de maintenir. Reste à savoir désormais comment celle-ci va se matérialiser.
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