L’Occident est-il en train de se dissoudre sous le poids du multiculturalisme et de l’immigration massive ? C’est la question que pose John O’Sullivan, ancien conseiller de Margaret Thatcher, dans une analyse percutante pour le Epoch Times, de la crise actuelle des démocraties occidentales. Dans un entretien avec American Thought Leaders, il dresse un constat sans appel : l’effondrement du sentiment national et l’abandon des missions régaliennes de l’État créent un terreau favorable à l’instabilité et au déclin.
Multiculturalisme et fragmentation sociale : une bombe à retardement
Depuis plusieurs décennies, les élites occidentales imposent un modèle multiculturel censé favoriser l’intégration et la diversité. Pourtant, selon John O’Sullivan, ce modèle n’a fait qu’aggraver les divisions en affaiblissant l’identité nationale.
Le phénomène est amplifié par une immigration de masse incontrôlée, qui dilue les repères culturels et sape la cohésion sociale. Là où les nations européennes reposaient jadis sur un socle commun d’histoire, de traditions et de valeurs, elles sont aujourd’hui confrontées à des communautés qui coexistent sans s’intégrer, créant un archipel de groupes identitaires souvent en conflit.
Cette fragmentation n’est pas sans conséquences : elle alimente des tensions communautaires et renforce une culture de la victimisation, où chaque groupe revendique des droits spécifiques sans se sentir lié à un destin national commun.
L’État en déroute : insécurité et perte de souveraineté
Autre constat alarmant soulevé par John O’Sullivan : l’affaiblissement des États occidentaux, incapables d’assurer leurs missions régaliennes. Loin d’être une simple conséquence du multiculturalisme, cette perte de contrôle est aussi le résultat de l’idéologie progressiste qui gangrène les institutions.
L’insécurité explose
- L’Occident a abandonné la fermeté dans l’application des lois.
- La montée des violences urbaines est minimisée ou excusée par les gouvernements, sous prétexte de ne pas « stigmatiser » certaines populations.
- Les forces de l’ordre sont paralysées par des politiques laxistes et des juges politisés.
Une souveraineté confisquée
- Les décisions majeures ne sont plus prises par les peuples, mais par des instances supranationales (Union européenne, ONU, grandes ONG).
- Des traités contraignants limitent la capacité des États à contrôler leurs frontières ou à définir leurs propres politiques migratoires.
- Une technocratie mondiale impose des agendas idéologiques sur le climat, l’identité, l’éducation, sans réel débat démocratique.
Pour O’Sullivan, cette perte de souveraineté exacerbe la défiance des citoyens envers leurs gouvernements, accentuant le fossé entre les élites et les peuples.
La solution : un sursaut national et politique
Face à ces constats, John O’Sullivan appelle à un réveil des nations occidentales. À ses yeux, le salut passera par des dirigeants forts et courageux, capables de réaffirmer l’identité nationale, de restaurer l’autorité de l’État et de replacer les intérêts des peuples au cœur des décisions politiques.
Il cite l’exemple de Margaret Thatcher, qui, dans les années 1980, a refusé le consensus mou et affronté de front les dérives idéologiques de son époque. Selon lui, l’Occident a besoin de nouveaux leaders de cette trempe, prêts à :
- Mettre fin à l’immigration massive et restaurer l’assimilation.
- Rétablir l’ordre et la sécurité par une justice implacable.
- Rendre aux États leur souveraineté contre l’emprise des organismes supranationaux.
L’analyse de John O’Sullivan met en lumière un choix crucial pour l’Occident : continuer sur la pente du multiculturalisme et du déclin, ou reprendre en main son destin en défendant son identité et sa souveraineté.
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Une réponse à “John O’Sullivan (ancien conseiller de Margaret Thatcher) : « Le multiculturalisme, une pente dangereuse pour l’Occident »”
Une fois de plus un esprit avisé alerte sur la décadence masochiste de l’Occident autrefois chrétien!
Cela explique l’hostilité rabique de nos « élites « à l’égard d’un Trump ou d’un Orban qui naviguent à contre-courant de ce désastre qui s’annonce.
L’Histoire sera terrible pour ces hommes,qui auront conduit à ces politiques mortifères.Mais,comme n’a pas dit Louis 15,après nous le déluge.Il arrive !