Cette tendance à la hausse des entrées illégales s’est accélérée dès la prise de fonction du gouvernement socialiste de Sánchez. Rien que sur les six derniers mois de l’année 2018, l’Espagne a enregistré plus de 53 500 arrivées clandestines, soit environ 82 % du total annuel. Depuis lors, les chiffres n’ont cessé de croître, atteignant notamment un pic dramatique de 64 318 entrées en 2024, concentrées principalement dans les îles Canaries, où les infrastructures et les services publics sont au bord de la rupture.
Les îles Canaries, au cœur de la crise migratoire
Depuis la pandémie de Covid-19 en 2020, l’archipel des Canaries est devenu le principal point d’arrivée des migrants clandestins, accueillant à elle seule plus de 23 000 arrivées cette année-là. L’année suivante, en 2021, l’Espagne enregistrait 43 197 entrées illégales, aggravées par l’incident majeur de Ceuta, où environ 14 000 migrants ont pénétré le territoire espagnol en seulement 48 heures, avec la complicité passive du Maroc. Cet événement a mis en lumière la vulnérabilité des frontières européennes face aux pressions diplomatiques extérieures.
Malgré cette situation explosive et une opinion publique de plus en plus réticente face à l’immigration massive, le Premier ministre espagnol maintient un discours favorable à l’ouverture des frontières. Lors d’une visite officielle en Mauritanie en août 2024, Pedro Sánchez a affirmé que l’Espagne aurait besoin d’accueillir entre 200 000 et 250 000 immigrés chaque année afin de pourvoir les emplois vacants et préserver son modèle social. Une annonce qui a provoqué une vive polémique et une forte opposition au sein de la société espagnole, inquiète pour son avenir social et culturel.
Un récent sondage réalisé par l’Instituto 40dB pour le journal El País et la radio Cadena SER a révélé que 57 % des Espagnols jugent qu’il y a déjà trop d’immigrés dans leur pays.
Une crise démographique européenne inquiétante
Cette crise migratoire espagnole reflète un défi majeur pour toute l’Europe, confrontée à une double menace : une immigration massive incontrôlée et un effondrement démographique inédit. Selon Eurostat, en 2023, seuls 3,66 millions de naissances ont été enregistrées dans l’Union européenne, un chiffre en baisse de 5,5 % par rapport à 2022. Avec un taux de fécondité moyen à seulement 1,46 enfant par femme—bien inférieur au seuil de renouvellement générationnel fixé à 2,1 enfants—, l’Europe voit sa population diminuer de manière inquiétante.
Dans ce contexte, la Banque d’Espagne prévient même que le pays pourrait nécessiter jusqu’à 25 millions d’immigrés supplémentaires au cours des 25 prochaines années pour maintenir l’équilibre actuel entre actifs et retraités.
La combinaison d’une natalité en chute libre et d’une immigration massive soulève des questions fondamentales sur l’avenir démographique, culturel et social de l’Europe. Si ces tendances se poursuivent, l’Europe pourrait voir, en seulement quelques décennies, sa population autochtone dépassée par celle d’origine immigrée dans plusieurs pays, remettant ainsi profondément en cause l’identité même du continent.
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2 réponses à “Suicide de l’Espagne : Pedro Sánchez veut ouvrir davantage les frontières malgré l’arrivée de 350 000 clandestins en six ans”
Il y a, et (malheureusement) il y aura toujours, des imbéciles profonds du genre de Pedro Sanchez pour foutre un pays (L’Espagne actuelle) en l’air, et mettre en danger les voisins de ce pays.
Pour le bien de l’Europe, et de tous les pays limitrophes à l’Espagne (Dont la France), malheureusment, que peut-on esperer d’autre sinon qu’il se prenne (et rapidement) une balle en pleine tête ?!?…
Je suis dûr ?…. Mais non ! Je suis simplement logique.
D’un côté comme de l’autre des Pyrénées…..même chienlit….