Le débat sur l’installation de parcs éoliens en mer au large des côtes bretonnes, en particulier le projet Bretagne-Sud, se poursuit vivement. Plusieurs voix, notamment l’association Gardiens du Large, tirent aujourd’hui la sonnette d’alarme concernant les risques que posent ces infrastructures tant au plan sécuritaire qu’économique.
L’éolien flottant : une vulnérabilité stratégique ?
Le projet Bretagne-Sud prévoit l’installation d’une quarantaine d’éoliennes flottantes géantes, hautes de plus de 300 mètres, à seulement 40 kilomètres de la base aéronavale stratégique de Lann Bihoué. Cette proximité inquiète fortement les spécialistes militaires, notamment en raison des précédents étrangers. En novembre 2024, la Suède avait stoppé 13 projets d’éolien offshore, jugés dangereux pour la sécurité nationale car perturbant la détection radar aérienne et les sonars sous-marins face à l’enclave russe de Kaliningrad.
Par ailleurs, les infrastructures prévues en Bretagne seraient particulièrement vulnérables face à des attaques physiques ou cybernétiques potentielles, imposant des coûts élevés de sécurisation. L’association souligne également un autre danger : celui de l’espionnage industriel et stratégique, renforcé par la probable utilisation de turbines chinoises dans le cadre d’une course au prix le plus bas.
Des choix économiques discutables
Les Gardiens du Large dénoncent également les choix économiques liés au projet. Ainsi, le coût total du parc flottant Bretagne-Sud atteindrait 4,6 milliards d’euros, une somme équivalente à la construction de quatre frégates militaires FREMM, générant plus de 10 millions d’heures de travail en France.
Par ailleurs, la viabilité financière de l’entreprise en charge du projet, Pennavel, fait l’objet de critiques. Bien que la société mette en avant l’entrée récente au capital de son actionnaire majoritaire, le fonds suisse EIP (Energy Infrastructure Partners), cette arrivée ne dissipe pas les doutes : les 150 millions d’euros injectés ne concernent pas directement Pennavel, mais sa maison mère allemande BayWa r.e., lourdement endettée. Celle-ci traverse une crise profonde, contrainte à des cessions et à un plan de redressement drastique. Le manque d’expérience industrielle réelle des partenaires sur des structures flottantes ajoute encore à ces interrogations sur la solidité du projet.
Face à ces incertitudes stratégiques et économiques, les associations environnementales et citoyennes, telles que les Gardiens du Large, appellent les autorités à une révision profonde, voire une annulation des projets actuels, particulièrement ceux dépendant de technologies étrangères potentiellement dangereuses pour la souveraineté nationale.
Le débat reste ouvert en Bretagne, où l’avenir énergétique, environnemental et sécuritaire est en jeu. Certains spécialistes des questions environnementales, comme Fabien Bouglé, évoquent quant à eux la solution de micro-centrales nucléaires en Bretagne, bien plus efficaces, mais aussi bien moins polluantes, visuellement notamment, que l’éolien offshore.
Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2025, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine
3 réponses à “Éoliennes offshore en Bretagne : des risques pour la sécurité nationale et la viabilité financière en question ?”
Mettre a proximité d’une aire natura 2000 , d’une base aérienne aéronaval importante , des éoliennes flottante de plus de 300m de haut est une hérésie sans parler qu’avec l’augmentation des tempêtes qui frappe le continent et sont de plus en plus puissante , le risque de voir les ancres qui accrochent l’éolienne sur le fond rompre est important ; ne parlons pas des problèmes financiers qui visiblement risque de nous laisser ces structure inutile sur les bras.
L’utilisation des vents n’est pas si gratuite que ce que les écologistes mettent en avant en permanence.
Une des question est: à qui profite le crime?
L’électricité éolienne est payée à l’installateur éolien à un tarif démentiel GARANTI par l’Etat. Mais c’est le con sommateur qui trinque sur sa facture d’électricité pour la poche d’escrologistes.
Le vent n’est pas gratuit mais coûte la peau des fesses !
En attendant que nos « zélites » trouvent des solutions pour réduire notre facture chauffage…je tricote……revenue soixante ans en arrière…..je pourrai ainsi réduire la température de mon logis d’un petit degré…..ou d’un demi-degré…..