Dans la nuit du 8 au 9 mars 2025, une free-party illégale organisée dans l’ancien Cinéville Colombier, à Rennes, a viré au chaos. L’événement, non déclaré et rassemblant plusieurs centaines de personnes, dont plusieurs en possessions de drogues dures (voir la vidéo du Jarl ci dessous) a rapidement entraîné des tensions avec la police et les équipes de sécurité du 1988 Live Club, la discothèque voisine. Face à une gestion policière défaillante, Le Jarl et son équipe ont dû sécuriser leur établissement et protéger leurs clients, se retrouvant livrés à eux-mêmes face à des manifestants agressifs. Depuis, une campagne de dénigrement orchestrée par l’extrême gauche et des députés LFI tente de faire passer ces professionnels de la sécurité pour des agresseurs, alors qu’une vidéo démontre leur rôle dans la préservation de l’ordre.
Une soirée hors de contrôle, une police dépassée
Dès 1h30 du matin, plusieurs centaines de personnes commencent à se rassembler devant l’ancien Cinéville, un bâtiment désaffecté depuis 2019. L’événement, qualifié de « fête antifasciste » par l’Union Pirate, syndicat étudiant d’extrême gauche, fait suite à une manifestation féministe organisée plus tôt dans la journée. Rapidement, un afflux massif de fêtards tente de pénétrer dans les lieux.
Conscient des risques d’incendie et d’émeute, Le Jarl, co-directeur du 1988 Live Club, et son équipe de sécurité prennent la décision de verrouiller les entrées du cinéma afin d’empêcher l’arrivée de nouveaux participants et d’appellent immédiatement la police. Mais lorsque les forces de l’ordre arrivent sur place, elles se retrouvent largement sous-dimensionnées : une quinzaine de policiers face à plus de 300 fêtards, certains déjà à l’intérieur du bâtiment, d’autres cherchant à entrer de force.
Face à l’hostilité grandissante et aux jets de projectiles, les policiers utilisent des grenades de désencerclement et du gaz lacrymogène. Une erreur stratégique majeure : le gaz s’infiltre dans le système de ventilation du cinéma, créant un mouvement de panique parmi les participants, qui tentent alors de fuir le bâtiment par tous les moyens. Certains se retrouvent nez à nez avec les agents de sécurité du 1988 Live Club, provoquant une confrontation directe.
Le Jarl et son équipe en première ligne face aux débordements
Dans le chaos ambiant, les fêtards refoulés s’en prennent aux clients et aux videurs de la boîte de nuit. Selon Le Jarl, des bouteilles en verre et des tessons sont lancés sur son équipe et les personnes présentes devant l’établissement. Des échauffourées éclatent, et les agents de sécurité, sous pression, tentent de repousser les assaillants.
🚨 LA FREE PARTY N’A PAS EU LA FIN QU’ILS AVAIENT PROMIS À LEURS CLIENTS. pic.twitter.com/h4DMZ5IpmH
— Le Jarl (@le_jarl) March 9, 2025
Sur une vidéo publiée par Le Jarl, on peut voir clairement la tentative de son équipe de protéger la discothèque et ses clients. Il félicite d’ailleurs ses hommes pour avoir tenu leur position, sans jamais chercher à provoquer la violence. Pourtant, l’Union Pirate et plusieurs figures de l’extrême gauche – habitués des troubles à Rennes 2 et des menaces sur des étudiants de droite – dénoncent une répression violente et gratuite de la part du personnel de sécurité.
Une campagne de dénigrement orchestrée par l’extrême gauche et LFI
Depuis cette nuit mouvementée, Le Jarl et son équipe sont la cible d’une véritable cabale orchestrée par l’extrême gauche rennaise et des députés LFI. Sur les réseaux sociaux, l’Union Pirate multiplie les accusations, cherchant à faire passer les agents de sécurité pour des milices violentes, agissant en toute impunité. Certains élus d’extrême gauche, à l’instar de Marie Mesmeur, ou Raphaël Arnault, ont même relayé ces accusations, appelant à des sanctions contre Le Jarl.
👁️ Parmi les antifas qui voulaient se joindre à la rave party illégale… Gautier Langlois, le stagiaire de @ManonAubryFr ! (À partir de 01:05 dans la vidéo) ⤵️ https://t.co/oAmRiqaWwx pic.twitter.com/witqY7h0PI
— L'Observatoire des violences politiques (@Observatoire_VP) March 9, 2025
👁️ Pour en savoir plus sur les méfaits de Gautier Langlois : https://t.co/faXUqIe0sI
— L'Observatoire des violences politiques (@Observatoire_VP) March 9, 2025
Ce qui est passé sous silence, c’est que la police, en sous effectif permanent y compris dans une ville comme Rennes (ce qui constitue un abandon de population de la part de l’Etat) a été incapable de neutraliser l’événement dès son commencement, laissant la situation dégénérer jusqu’à obliger les agents de sécurité du 1988 à gérer eux-mêmes la menace. Une situation où la responsabilité des autorités est éclipsée au profit d’un procès médiatique à charge contre ceux qui ont tenté d’assurer la sécurité des lieux et des personnes.
Le 1988 Live Club et ses équipes ont souvent été la cible des mouvements antifas rennais, Le Jarl étant une figure dans leur viseur depuis plusieurs années. La récupération politique de cette affaire n’a donc rien d’un hasard.
À ce jour, aucune plainte n’a été déposée contre Le Jarl et son équipe, tandis que plusieurs vidéos témoignent du rôle crucial qu’ils ont joué pour limiter les débordements. Pourtant, la pression médiatique et politique continue de s’intensifier, révélant une nouvelle fois le deux poids, deux mesures dans le traitement des violences en marge des manifestations d’extrême gauche.
Cet incident met en lumière un problème récurrent à Rennes : la capacité limitée des forces de l’ordre à gérer les débordements causés par des mouvements radicaux d’extrême gauche. La free-party illégale du Cinéville Colombier aurait pu être empêchée dès le départ si les autorités avaient pris les mesures nécessaires. Au lieu de cela, ce sont les agents de sécurité privés qui se sont retrouvés en première ligne, à devoir défendre leur clientèle menacée.
Crédit photo : DR
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Une réponse à “Rennes. Une free-party illégale organisée par l’extrême gauche en plein centre…La Police dépassée… Le Jarl et son équipe obligés de protéger les clients de leur établissement”
Comme si on allait plaindre le 88, véritable verrue, nuisances quotidiennes avec ses cow-boys… rasés tout cela que les riverains dorment enfin.
Mairie, Jarl, extrémistes,Police… tous dans le même panier de crabes Rennais perdu au fond des abysses