Voyage au coeur de Rennes 2 saccagée par l’extrême-gauche – Des révélations sur les auteurs de violences contre des militants de droite

L’Université de Rennes 2 sort de plusieurs semaines de grève et d’occupation et se dirige vers une nouvelle grève et une nouvelle occupation car le lundi 10 mars, une nouvelle Assemblée Générale est prévue pour décider « des suites du mouvement ».

Entre temps, les limiers de Breizh-Info ont réussi à pénétrer dans la fac. Pour constater les dégâts. Rennes 2 est devenue un immense squatt. Où les menaces de mort contre les vigiles et les policiers sont tagués sur les murs. Où les slogans écrits n’ont souvent aucun rapport avec « la précarité étudiante » ou un quelconque mouvement social.

Et tout cela avec l’argent de nos impôts…

Depuis plusieurs semaines, la ville de Rennes est le théâtre de tensions croissantes liées aux mobilisations étudiantes, notamment à la faculté de Rennes 2, où des blocages ont entraîné des dégradations estimées à plus de 300 000 euros. Ces mobilisations, orchestrées par des organisations d’extrême gauche telles que l’Union Pirate et le syndicat Solidaires, ont donné lieu à des manifestations non déclarées, émaillées de violences et de saccages.

Le 27 février dernier, en marge d’une de ces manifestations, deux étudiants en droit ont été violemment agressés devant la faculté de droit de Rennes. Cet événement, détaillé par l’Observatoire des violences politiques, met en lumière les méthodes radicales des antifas rennais et pose à nouveau la question de leur impunité dans le paysage militant local.

Une manifestation sauvage qui dégénère en violence

Le 27 février, à l’initiative de l’Union Pirate et de Solidaires, un cortège s’est formé dans le centre-ville de Rennes après une matinée de blocage à Rennes 2. Ce défilé, principalement composé de militants antifas et de membres du groupuscule Défense Collective, a pris la direction de plusieurs établissements universitaires, parmi lesquels la faculté de droit.

Les violences ont éclaté lorsque les manifestants ont repéré deux étudiants en droit devant le bâtiment, Léonard et Elouan, connus pour leurs engagements à droite, l’un étant un ancien responsable du Rassemblement National des Jeunes et l’autre collaborateur parlementaire d’un député européen du RN. L’Observatoire des violences politiques rapporte que l’information de leur présence a immédiatement circulé au sein du cortège, déclenchant une réaction agressive.

Un passage à tabac en pleine rue

Un groupe d’antifas, dissimulés derrière des parapluies noirs, aurait alors encerclé les deux étudiants avant de les frapper violemment à terre, les rouant de coups de pied et de poing. Selon l’enquête de l’Observatoire des violences politiques, les assaillants auraient ensuite volé la sacoche d’un des étudiants, contenant des effets personnels et des documents scolaires.

Ce passage à tabac s’est déroulé sous les yeux de membres de l’administration de la faculté de droit, dont Barbara Sevestre, responsable administrative et financière de l’établissement. D’après plusieurs témoignages, cette dernière aurait refusé d’ouvrir les portes aux étudiants agressés qui tentaient de trouver refuge dans le bâtiment, les laissant ainsi à la merci de leurs assaillants.

Interpellations et identification des assaillants

L’intervention des forces de l’ordre a permis l’interpellation de cinq militants antifas à l’issue de la manifestation. Malgré les précautions habituelles du black bloc (changement de vêtements, camouflage derrière des parapluies), les policiers ont pu les identifier grâce aux images d’un drone de surveillance.

Les interpellés sont :

  • Simon B, figure de l’extrême gauche rennaise et militant actif au sein de la Défense Collective.
  • Raphaël G, étudiant à Rennes 2, connu pour ses précédents judiciaires et une condamnation pour violences en réunion.
  • Hoël D, maître d’hôtel, sans antécédents judiciaires connus.
  • Pierre M et Thabara R, un couple étudiant à Rennes 2, soupçonné d’avoir aidé les assaillants en leur fournissant des vêtements de rechange.

Selon l’Observatoire des violences politiques, les interpellés auraient refusé de signer les procès-verbaux, de donner leurs empreintes digitales et de se soumettre aux prélèvements ADN, conformément aux consignes de la Défense Collective.

Le traitement médiatique et politique de cette affaire illustre, selon l’Observatoire des violences politiques, un deux poids, deux mesures. Si les médias locaux ont relaté l’agression, ils ont omis de mentionner l’idéologie des agresseurs, préférant parler de « jeunes manifestants » plutôt que de militants antifas.

Par ailleurs, cette affaire a bénéficié d’un soutien politique marqué. La députée Marie Mesmeur (La France Insoumise), fondatrice de l’Union Pirate à Brest, s’est rendue en garde à vue pour soutenir les interpellés. Cette proximité entre des élus de gauche radicale et des militants impliqués dans des violences politiques soulève des interrogations sur la tolérance accordée à certains groupuscules.

Les cinq interpellés, remis en liberté sous contrôle judiciaire, seront jugés le 24 avril 2025 pour violences aggravées et vol en réunion.

Cette affaire illustre une montée en puissance de la violence politique à Rennes, où l’extrême gauche bénéficie d’une tolérance institutionnelle et médiatique. Les méthodes des groupuscules antifas, associant violence de rue, saccages et harcèlement politique, continuent d’alimenter un climat de tension, notamment à l’université Rennes 2, où ils conservent une forte influence.

Si les interpellations du 27 février marquent une réponse judiciaire, le procès d’avril sera un test crucial pour évaluer la fermeté des autorités face à ces violences politiques récurrentes.

En attendant, voici en images les photos des dégradations à Rennes 2.

Crédit photo : DR
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