L’antisémitisme à l’école française est désormais une réalité incontournable largement du fait de l’immigration extra européenne, comme le révèle une récente étude de l’Ifop pour le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif). À travers une enquête menée auprès de 2 000 collégiens et lycéens, cette étude met en lumière une judéophobie d’atmosphère qui s’enracine dans les mentalités dès le plus jeune âge. Entre propos banalisés, violences et rejet social, les élèves juifs sont exposés à des formes de discrimination croissantes, souvent en lien avec les tensions géopolitiques du Proche-Orient.
Un climat délétère, entre insultes et violences
L’une des données les plus alarmantes de l’étude est que 51 % des élèves ont déjà entendu des propos antisémites, souvent émanant de leurs camarades de classe. Cette banalisation se manifeste par des insultes courantes comme « Ne fais pas ton feuj » ou des stéréotypes du type « Un juif, c’est riche ». Dans les établissements d’éducation prioritaire (REP), ces chiffres montent à 65 %, illustrant une surreprésentation inquiétante dans certains quartiers.
Les actes ne se limitent pas aux mots. L’étude révèle que 48 % des élèves ayant des camarades juifs ont été témoins de violences à leur encontre, que ce soit sous forme de moqueries, d’insultes sur les réseaux sociaux ou d’agressions physiques. Plus inquiétant encore, 14 % des élèves affirment que des élèves juifs ont quitté leur établissement par crainte pour leur sécurité. Ce phénomène atteint 38 % dans les REP, illustrant une fracture sociale et culturelle particulièrement marquée.
Une judéophobie ancrée dans certaines communautés
L’enquête met en évidence une prévalence plus marquée parmi les élèves issus de cultures extra-européennes et de confession musulmane. Ainsi, 52 % des élèves d’origine extra-européenne refuseraient une amitié avec un élève juif, et 45 % des élèves musulmans partagent ce rejet. De même, 28 % des musulmans et 21 % des élèves extra-européens affirment qu’ils réagiraient mal si un membre de leur famille se mettait en couple avec un juif.
Cette hostilité se traduit aussi par une montée de l’antisionisme militant en milieu scolaire, où 44 % des élèves estiment que « les Juifs sont plus attachés à Israël qu’à la France » et 25 % vont jusqu’à affirmer que « les Juifs sont responsables de la guerre dans la bande de Gaza ». Ce phénomène, exacerbé depuis l’attaque du Hamas du 7 octobre 2023, témoigne d’une importation du conflit israélo-palestinien dans les écoles françaises.
L’étude met également en évidence une acceptation préoccupante de l’antisémitisme parmi certains élèves. Ainsi, 26 % estiment qu’au moins un propos antisémite est acceptable, un chiffre atteignant 32 % en REP. Certains jugent tolérable de faire une blague sur la Shoah (8 %) ou même de bousculer un élève juif en raison de son soutien à Israël (5 %).
L’approbation des actes antisémites suit une tendance similaire : 30 % des élèves ayant été témoins de vols ou dégradations visant des juifs les jugent justifiés, tout comme 26 % pour des violences physiques. Ces chiffres démontrent un basculement culturel inquiétant, où la haine anti-juive devient socialement tolérable dans certaines sphères.
Ces constats rejoignent les conclusions d’une autre étude publiée par la Fondation Jean-Jaurès sous la coordination de Deborah Elalouf. Celle-ci souligne que l’école publique, censée être un sanctuaire, est devenue un terrain d’hostilité pour les élèves juifs. L’augmentation des actes antisémites y est exponentielle : 1 670 incidents recensés en 2023-2024 contre 400 l’année précédente. Le collège est particulièrement concerné, concentrant 53 % des signalements.
Face à cette montée de l’antisémitisme, les élèves juifs adoptent souvent des stratégies d’invisibilité : 21 % d’entre eux dissimulent leur judéité à l’école, un taux atteignant 44 % en REP. Certains enseignants eux-mêmes, pris dans une forme de relativisme ou d’aveuglement idéologique, minimisent ces agressions, rendant difficile leur dénonciation.
Loin de mesures répressives ou d’un enseignement renforcé sur l’antisémitisme contemporain, la réponse se limite à des campagnes de sensibilisation souvent inefficaces. De nombreuses familles juives, constatant l’échec de l’école publique à garantir leur sécurité, choisissent d’inscrire leurs enfants dans des établissements privés, en particulier confessionnels. Depuis les années 2000, le nombre d’élèves juifs scolarisés dans le privé a bondi de 48 %, illustrant une forme de sécession silencieuse face à une République qui ne protège plus.
Illustration : DR
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5 réponses à “En France, 52 % des élèves exclusivement d’origine extra-européenne refuseraient une amitié avec un élève juif”
Excellent article, mais nécessitant peut-être des précisions de détail
1 – vous parlez « d’antisémitisme » alors que tous les actes de violence et toutes les insultes dirigées contre des Juifs proviennent de sujets « exotiques », pour la plupart d’ambiance mahométane… or nos glorieux Maghrébins et nos non moins glorieux mahométans s’expriment – au moins à domicile et dans leurs prières – dans la langue sémitique la plus répandue sur la planète : l’arabe
Alors des cris et des coups « d’antisémites » hurlés et assénés par des « Sémites », ça fait désordre au plan sémantique : il s’agit de l’expression de la haine contre des Juifs, de manifestations anti-juives
2 – C’est depuis les années 1980 que l’on constate ces faits… et ô curiosité, le Décret de Regroupement familial des travailleurs étrangers (essentiellement Maghrébins à l’époque, avec un peu de Portugais calmes et travailleurs) date de 1976… et depuis lors, le « regroupement » a pris des allures d’invasion et d’entrée dans le changement de population dominante
À ma connaissance, c’est la droite molle (Chirac) et le Centre affairiste (Giscard) qui – avec les applaudissements des PME juives du textile – a provoqué ce raz-de-marée, tandis que seuls les militants du FN s’égosillaient à prévenir la Nation contre l’absurdité du Décret funeste (dont les seuls Juifs pieds-noirs comprenaient la nocivité)
3 – l’entrée massive des enfants juifs en écoles privées (catholiques ou non) date d’avant les fiesta de 2014-15
4 – Si, un jour, les Juifs de France avaient la bonne idée de se démarquer des Sionistes fous d’Israël, l’ensemble de la population autochtone de France les soutiendrait avec d’autant plus de vigueur… or, il existe encore des Juifs comme l’obsédé DSK qui se « réveillent le matin en se demandant ce que je pourrais faire de bien pour Israël » (phrase tirée d’une interview du grand homme avant qu’il n’aille ouvrir sa braguette dans un palace des USA).
5 – Du côté de la « gauche » et de la « gauche de la gauche » pro-immigration exotique (et en grande partie mahométane), on trouve une surabondancez de Juifs (comme elle existait dans les PC aux temps « merveilleux » où l’on pouvait craindre une révolution communiste ou une ruée de l’Armée Rouge)
Une certaine repentance pourrait se faire jour du côté des « victimes perpétuelles » pour leurs choix souvent douteux.
les écoles, les facultés sont noyautés par la famille Soros, qui donne de l’argent à toutes ces associations estudiantines de gauche, sciences po et compagnie, ils veulent la destruction des familles et des gens, que l’on s’entretuent pour mieux assoir leur dessins du monde ! alors les naïfs ! continuons à être con ! ne rien voire, ne rien dire, ne rien entendre, voila la voie de la France aujourd’hui ! mais mourir à petit feu, comme la grenouille dans la marmite sur le feux.
Rien de plus normal dans une France où la proportion de jeunes étrangers ou issus de l’immigration musulmane augmente….!!!
Entre l’islamisation de notre pays et les déclarations anti juifs ( surtout depuis la guerre contre le Hamas ) de certains partis d’extrême gauche, rien d’étonnant aux chiffres de cet article. La moindre interdiction d’un voile entraine des manifestations anti racistes, islamophobes, discriminatoires mais les violences anti juifs à Sciences PO, dans les facs ou sur les immeubles ne mobilisent pas grand’ monde….Jusqu’à notre Président qui s’abstient de se montrer dans une marche de soutien aux juifs tremblant à l’idée d’une réaction de » la rue arabe » ! On a vite compris dans quel camp nos gouvernants avaient fait leur choix de soutien religieux…..c’est pas vers les catholiques français non plus ….
La réalité, c’est que 90 % des élèves juifs entameront des études supérieures et obtiendont des diplômes leur donnant accès à des boulots intéressants et bien rénumérés, et que 90 % des élèves judéophobes finiront chez Monsieur Paul Emploi et/ou vivront de petits boulots et de trafics en tout genre. La réalité dans toute sa vérité et toute sa splendeur !