Les lumières sur Pierre-Alain Cottineau, le militant engagé socialement auprès des plus faibles et politiquement avec La France Insoumise mis en examen pour « viols avec actes de torture ou de barbarie » sur une enfant handicapée de quatre ans, et les récurrentes affaires d’agressions sexuelles au sein des partis de gauche et du show biz (toujours à gauche lui aussi), ont de quoi interroger. Pourquoi ces êtres qui prétendent incarner le camp du bien, sont-ils si nombreux à se complaire dans mal ? Pourquoi leur conduite s’éloigne-t-elle aussi fortement de leurs idéaux ? Comment osent-ils nous offrir des leçons de morale – à l’instar d’un Bertrand Cantat -, quand ils se vautrent dans l’abject ? Y a-t-il une explication logique à cela ?
« L’homme naît bon, c’est la société qui le corrompt«
Avant de répondre, remontons à la source d’entre les sources, celui qui a fourni à la gauche son cadre idéologique, Jean-Jacques Rousseau. Ce dernier, qui prêchait le bon sauvage et déclarait l’homme naturellement bon, fut l’archétype de ce comportement, à savoir : prêcher le bien et faire le mal dans sa vie privée. Car pendant qu’il fournissait au monde ses précieux conseils d’éducation… il abandonnait un à un tous ses enfants, à leur naissance. Au moins cinq nourrissons de sa légitime progéniture seront transférés aux Enfants Trouvés. Pour leur offrir une vie meilleure ? Absolument pas puisque qu’il était alors de notoriété publique que presque tous les nouveau-nés abandonnés mourraient avant d’avoir atteint leurs dix ans, il ne pouvait ignorer qu’ils seraient voués à une mort certaine. Et que répondait le paladin de l’humanisme lorsqu’il était pris à partie sur ces abandons ? « C’est la faute à la société c’est la faute à la pauvreté ! » On connaît la rengaine, elle a été apprise par cœur par ses héritiers spirituels.
Théorie exogène
À partir du moment où l’on proclame que les maux proviennent de l’extérieur, que leur source est exogène à l’homme, que le mal est dans la société et non dans la nature humaine, on décrète que l’homme n’a plus à se corriger, à s’améliorer, que l’humain n’a plus le devoir de parfaire sa personne. Pas besoin de chercher en soi la force pour se perfectionner. Les défauts humains, fussent-ils les pires au monde, viennent d’ailleurs, l’homme n’en est plus responsable. Autant leur laisser libre cours, on accusera l’exclusion, la pauvreté, les discriminations, les injustices etc…
« Jouir sans entraves » et prosélytisme
À cette déresponsabilisation qui exclut tout effort et tout travail sur soi, s’ajoute le fameux « jouir sans entraves » qui pousse à la réalisation de tous les caprices et donc aussi de toutes les perversités. Perversités qui, à leur tour ont une raison idéologique à gauche, où il faut abattre l’ordre établi, faire le contraire de ce qui est réputé bon et sain, choquer le bourgeois. C’est ce qui explique que, très souvent, les gauchistes aient des mœurs dissolues, des pratiques sexuelles, aux choix de vie, en passant par la consommation de drogues. Et comme ils sont convaincus d’incarner le camp du bien – et c’est bien ce qui les différencie des autres psychopathes, violeurs et autres criminels – ils tentent de convaincre les autres de suivre leurs pas. Comme l’écrivait Simone Weil, « le déraciné déracine ».
L’idéal
À cette idéologie de gauche ne s’oppose pas celle de droite, puisque le spectacle n’y est pas beaucoup plus beau, le nihilisme s’étendant à toute la société. Ce qui s’oppose à cette déresponsabilisation de l’homme, c’est l’idéal aristocratique, qui, avant la Révolution et surtout avant sa dilution dans les ors de Versailles, était synonyme d’effort sur soi, de tension vers le bon et le beau, de sacrifice. Il fallait incarner véritablement, par son comportement, cet idéal. C’est pourquoi, jusqu’à l’avènement de l’individualisme consacré par les philosophes des Lumières, les modèles présentés aux Hommes n’étaient pas des abstractions et autres concepts insaisissables qui n’engagent à rien et qu’il suffit de proférer pour briller en société, mais les vies des illustres personnalités, hommes et femmes confondues. Du concret. Des faits inspirants, à imiter.
Il ne tient qu’à nous de continuer dans cette voie. Les monstruosités commises par les gauchistes, toujours plus manifestes à nos contemporains, ainsi que l’échec de leur vision du monde sonnent lentement le glas de leur supériorité morale… raison de plus pour reprendre le gouvernail de notre civilisation. Parce que les valeurs qui l’ont faite sont éternelles, et que les incarner est la seule alternative possible à la décadence.
Audrey D’Aguanno
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2 réponses à “Viol, pédophilie, sexisme : pourquoi autant de gauchistes prêchent le bien et font le mal ?”
Je suis étonné d’un tel article, d’autant plus d’Audrey d’Aguanno dont j’apprecie les lectures.
Bref, je ne savais pas que seuls les Gauchistes commettent des monstruosités…
Oui mais seuls les gauchistes s’arrogent le sobriquet de « camp du bien ». On attendrait donc d’eux qu’ils se comportent un peu mieux… mais ils se comportent encore pire que tout le monde, tout en pensant qu’ils sont les justes !!!! En plus, l’auteur a bien écrit : « À cette idéologie de gauche ne s’oppose pas celle de droite, puisque le spectacle n’y est pas beaucoup plus beau, le nihilisme s’étendant à toute la société. »