Démocratie, tyrannie de la majorité et suicide des nations : l’heure du choix approche [L’Agora]

 Les résultats sont là. Implacables, froids, sans appel. Malgré la montée des droites identitaires, enracinées, patriotes à travers l’Europe et l’Occident, malgré les signaux d’alarme incessants sur la catastrophe migratoire et le naufrage civilisationnel, les peuples persistent à valider les bourreaux qui les mènent à l’abîme. En Allemagne, en France, au Royaume-Uni, en Espagne, aux États-Unis, une majorité, ou une forte minorité continue de donner le pouvoir à ceux qui détruisent les nations, dissolvent les identités et promeuvent l’invasion migratoire sous le masque hypocrite de la tolérance et du progrès. Ils choisissent la corde qui les pendra.
Le dernier cycle électoral est une gifle pour ceux qui croyaient encore en un réveil démocratique, en une bascule par les urnes. Oui, la droite dite « dure » progresse. Oui, les mouvements identitaires et patriotes accumulent des succès locaux. Mais à l’échelle nationale, une majorité se dresse invariablement pour leur barrer la route. Et c’est une constante, un pattern qui se répète encore et encore : la petite majorité verrouille la grande minorité dans un système d’oppression légalisée. C’est ça, la démocratie moderne : une camisole idéologique où 51 % des votants imposent leur vision délirante du monde aux 49 % qui veulent simplement survivre en tant que peuple.

L’illusion du basculement démocratique

Que l’on cesse de rêver. Le « retournement électoral » salvateur, tant espéré par certains naïfs, n’aura pas lieu. On l’a vu aux États-Unis : malgré l’effondrement économique, malgré l’explosion des violences raciales, malgré la ruine de la classe moyenne blanche, près de 50 % des Américains ont tout de même souhaité (sans succès) reconduire Biden et son agenda mortifère. En France, on nous serine que Marine Le Pen est aux portes du pouvoir, mais à chaque élection, la « cordon sanitaire » fonctionne. La victoire électorale du « camp national » est un mythe, car même en cas de victoire, une forte minorité serait entièrement opposée à cette dernière. Une chimère entretenue pour faire patienter ceux qui, au fond, savent que le système est verrouillé.

Mais pourquoi donc les peuples se comportent-ils ainsi ? Pourquoi refusent-ils obstinément de se sauver ? Parce que la démocratie moderne ne produit pas des citoyens rationnels, mais des consommateurs passifs, abreuvés de propagande, de divertissements et d’anesthésiants idéologiques. Parce que le confort matériel, aussi précaire soit-il, suffit à acheter leur silence. Parce qu’un peuple coupé de son histoire, de sa transcendance, de sa culture, est un troupeau sans mémoire.

L’illusion du « vivre-ensemble » a volé en éclats

Ce qui est en train de se produire sous nos yeux dépasse le simple cadre politique. Nous assistons à la fracturation irréversible des nations occidentales, non seulement ethniquement, mais aussi culturellement et moralement. On ne partage plus rien : ni projet de société, ni valeurs, ni conception du bien commun. Le voisin est devenu un étranger. L’école, l’entreprise, la rue, les institutions : tout est désormais un champ de bataille idéologique où cohabitent des visions du monde incompatibles.

La société moderne a cru que l’ethnie ne comptait pas, que seule la culture importait. Elle a cru que l’éducation, les valeurs républicaines et le « contrat social » suffiraient à forger une cohésion nationale. C’est un échec total. Non seulement l’immigration de masse a créé une société en mosaïque hostile, mais même entre Blancs, la fracture est abyssale. Il suffit de voir l’opposition radicale entre un urbain métropolitain progressiste et un provincial enraciné. Ces gens ne vivent pas dans le même monde. Ils n’ont plus rien à se dire.

Deux nations se superposent sur le même territoire. Et à l’intérieur de ces nations, des clans, des tribus idéologiques, des bulles fermées qui ne se parlent plus, qui se méprisent, qui s’ignorent ou qui se haïssent. Il est temps d’en tirer les conséquences : nous ne vivons plus ensemble, nous survivons les uns contre les autres.

Le point de rupture approche

L’histoire est formelle : les peuples qui refusent d’admettre leurs fractures finissent dans le sang. Le monde occidental, en s’obstinant à faire coexister des blocs humains incompatibles, court tout droit à la guerre civile froide, puis chaude. Déjà, nous assistons à une montée de la radicalisation des deux camps : à la gauche cosmopolite, déracinée, fanatique, répond une droite de plus en plus dure, prête à rompre avec les illusions du passé. Le point de rupture approche et ce ne sont pas les résultats électoraux récents qui vont l’arrêter, bien au contraire.

Alors que faire ? Attendre que les urnes nous donnent raison ? Espérer un miracle démocratique qui ne viendra jamais ? Non. Il est temps de penser autrement. Il est temps d’arrêter de croire à l’unité nationale et d’accepter l’idée de la séparation.

Quand, au sein d’un même peuple, des communautés ne veulent plus vivre ensemble, il faut acter la rupture avant que la situation ne devienne incontrôlable. Le mythe de la grande réconciliation nationale est un mensonge. La société multiculturelle est un échec. Le projet de cohabitation entre progressistes décadents et conservateurs enracinés est une chimère. Nous devons nous organiser pour préparer l’après.

Le temps n’est plus à la supplication, aux pétitions, aux votes inutiles. Il est au retranchement, à la reconstruction de structures autonomes, à la préparation d’une alternative. Ce monde s’effondre sous le poids de ses contradictions, et ce ne sont ni Marine Le Pen, ni Giorgia Meloni, ni Donald Trump, ni aucun politicien du « camp national » qui inverseront la tendance. Le salut ne viendra pas des urnes, il viendra de la capacité des peuples encore conscients à reconstruire en dehors du système.

Le réveil ou l’abîme

Nous avons dépassé le stade du combat électoral. L’avenir appartient à ceux qui auront su créer des enclaves de résistance, bâtir des réseaux, défendre leur identité au quotidien, loin du système politique corrompu et des votes sans issue. Les peuples qui survivent sont ceux qui se séparent avant qu’il ne soit trop tard. Les Européens doivent comprendre qu’ils n’ont plus d’autre choix que celui-ci.

La démocratie a atteint ses limites. L’illusion du « vivre-ensemble » s’effondre sous nos yeux. L’heure n’est plus aux débats, elle est au choix.

Julien Dir

Crédit photo : DR
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3 réponses à “Démocratie, tyrannie de la majorité et suicide des nations : l’heure du choix approche [L’Agora]”

  1. loic ruello dit :

    le pen au pouvoir ? avec une gauche et extreme gauche qui ont vérolées toutes le s structures et institutions cela ne serait pas gérable et elle le sait sans doute

  2. BUGNON-MORDANT dit :

    Monsieur Dir est comme toujours d’une lucidité totale. Ses paroles sont la sagesse même. L’espoir n’est effectivement ni dans les urnes ni dans le personnel politique, corrompu et/ou égoïste (que veulent un parlementaire, un ministre? le rester; isl sont prêts pour cela à tous les compromis), ni dans les médias, achetés, ni dans le peuple devenu troupeau. Mais comment effectuer concrètement le choix proposé?

  3. gautier dit :

    Ce n’est pas un Frexit qu’il faudrait, c’est une marche arrière et que tous les pays européen retrouvent leur souveraineté ! l’Europe est notre mort! quand les gens vont réflechir et arrêter de se droguer pour ne plus penser ! 60% des Européens ont la tête dans le sable ! les pays s’entendent pour faire la guerre à la Russie qui défend son pays ! et nous on se laisse sodomiser par les migrants et on y revient ! Europe de merde !

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