Dans une récente interview accordée à American Thought Leaders, Suella Braverman, ancienne ministre de l’Intérieur du Royaume-Uni et députée conservatrice, livre une analyse percutante sur plusieurs crises qui secouent le pays. Elle revient notamment sur l’inaction des autorités face aux grooming gangs, la montée de l’antisémitisme, la radicalisation islamiste et les dérives du politiquement correct qui, selon elle, entravent la liberté d’expression et la capacité à répondre efficacement aux défis sécuritaires.
Les grooming gangs: une crise qui perdure
L’un des sujets les plus sensibles abordés par Suella Braverman est le scandale des
grooming gangs
. Ces réseaux criminels, composés principalement d’hommes d’origine pakistanaise, ont abusé sexuellement et torturé des milliers de jeunes filles blanches à travers le Royaume-Uni depuis plusieurs décennies. Elle dénonce une impunité persistante, où les autorités, par crainte d’être accusées de racisme ou d’islamophobie, ont fermé les yeux sur ces atrocités.
Si les affaires de Rotherham, Oldham et Telford ont révélé l’ampleur du problème, Braverman souligne que ces crimes continuent encore aujourd’hui, faute d’une réelle volonté politique de les éradiquer. Elle accuse le système judiciaire et la police d’avoir failli à leur mission de protection des citoyens en mettant en avant des considérations idéologiques plutôt que la justice.
Braverman critique également un système « gangréné par le politiquement correct », où la simple expression d’une opinion peut être enregistrée par la police comme un « incident haineux sans infraction ». Cette politique, mise en place au Royaume-Uni, permet de signaler et d’archiver des propos jugés offensants même s’ils ne constituent pas un crime. Cette dérive, selon elle, empêche d’aborder des problématiques cruciales comme la criminalité ou l’immigration, par peur d’être accusé de discours haineux.
Elle cite l’exemple de personnes dont les opinions, pourtant légales, ont été signalées et enregistrées dans des bases de données, créant un climat de méfiance et de surveillance de la parole. Pour Braverman, cette politique affaiblit le débat démocratique et donne un avantage aux activistes progressistes qui imposent leur idéologie au détriment de la liberté d’expression.
Antisémitisme et radicalisation islamiste : des communautés sous tension
L’ancienne ministre de l’Intérieur s’inquiète aussi de la montée de l’antisémitisme au Royaume-Uni, en particulier dans le contexte des manifestations pro-palestiniennes. Elle affirme que certaines zones du pays deviennent dangereuses pour les Juifs, qui évitent de porter des signes distinctifs de leur religion dans l’espace public par crainte d’agressions.
Les chiffres confirment cette inquiétude : depuis les attaques du Hamas contre Israël en octobre 2023, les délits antisémites à Londres ont explosé de 1 353 %, accompagnés d’une hausse des violences islamophobes. Braverman pointe du doigt une tolérance coupable des autorités envers les discours radicaux et la propagande islamiste, qui contribuent à fracturer la société britannique.
Fervente partisane du Brexit et critique virulente du « wokisme », Suella Braverman estime que le Parti conservateur britannique doit retrouver sa ligne traditionnelle pour répondre aux attentes des électeurs. Elle voit dans la victoire de Donald Trump un modèle pour redonner espoir aux conservateurs, notamment en matière de politique migratoire et de lutte contre l’idéologie progressiste.
Elle insiste sur la nécessité pour la droite britannique de renouer avec une approche plus pragmatique et courageuse face aux défis sécuritaires et sociaux, au lieu de céder aux pressions des militants woke et aux dogmes du politiquement correct.
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2 réponses à “Grooming Gangs. Suella Braverman : « Le politiquement correct paralyse le Royaume-Uni »”
Pour moi, l’Angleterre est foutue ! ils sont débordé par l’immigration, des villes sont dirigés par l’Islam ! pourquoi ceux qui ont encore de l’argent achètent nos vieux châteaux en France ? et de plus en plus chaque années.
Quand une Pakistanaise est plus British que les britts du gouverne ment (govern= control, ment= esprit)