Le Rassemblement National devait organiser une réunion publique ce samedi 22 février à Saint-Herblain. Mais la municipalité socialiste, sous prétexte de « troubles à l’ordre public », a finalement décidé d’interdire l’événement. Une capitulation face à la violence et à l’intimidation des milices d’extrême gauche qui, une fois de plus, imposent leur loi dans la région nantaise.
Un parti parfaitement dans son droit
Le RN, comme tout parti légal et légitimement élu, avait parfaitement le droit de tenir cette réunion. En République, une mairie n’a pas à discriminer entre les partis politiques lorsqu’il s’agit de l’attribution de salles municipales. Pourtant, la municipalité de Bertrand Affilé (PS), d’abord favorable à cette réunion, a brutalement changé d’avis après l’apparition de tags insultants et menaçants sur la façade de la mairie et du centre socio-culturel où devait se tenir l’événement.
Ainsi, plutôt que de faire respecter la loi, plutôt que d’assurer la protection des biens publics et de garantir le droit fondamental d’expression politique, la mairie a préféré céder aux intimidations d’une poignée de militants violents qui ne représentent personne, si ce n’est eux-mêmes.
Les éternelles méthodes de l’extrême gauche : menaces et vandalisme
Comme toujours lorsqu’un meeting du RN est annoncé, la réaction de l’ultra-gauche ne s’est pas fait attendre. Cette fois encore, leur tactique est limpide : tags injurieux sur les murs, appels à la « mobilisation antifasciste », menaces implicites de violences et pressions directes sur la mairie pour qu’elle cède.
On pouvait lire sur les murs de la mairie et du centre socioculturel :
- « RN = Nazi »,
- « Pas de fachos ici »,
- « Mairie collabo ».
Des slogans d’une bêtise abyssale, illustrant bien le sectarisme et l’intolérance de ces groupuscules qui prétendent incarner le « camp du bien ». Rappelons tout de même que le Rassemblement National est le premier parti d’opposition en France, régulièrement élu dans toutes les instances démocratiques du pays. Ce ne sont donc pas quelques excités masqués qui vont décider qui a le droit de parler et qui doit être réduit au silence.
La lâcheté municipale et l’habitude de la capitulation
Si cette affaire est scandaleuse, elle est loin d’être une première. À Nantes et dans sa région, chaque tentative du RN pour organiser un événement public se heurte à la même mécanique : harcèlement, menaces, et trop souvent, capitulation des autorités locales.
Bertrand Affilé avait d’abord autorisé la tenue de cette réunion, avant de retourner sa veste sous la pression. Dans un communiqué, la mairie justifie son revirement par les « risques de troubles à l’ordre public ». Mais qui provoque ces troubles ? Qui commet ces dégradations ? Certainement pas les militants du RN, qui n’ont jamais cherché à empêcher un meeting de LFI ou d’EELV.
La vérité est simple : plutôt que d’assurer la sécurité et de faire appliquer la loi, le maire a préféré interdire l’événement. Plutôt que de tenir tête à une minorité bruyante, il a choisi la solution de la facilité : interdire la réunion et donner raison aux casseurs. Une honte pour une démocratie digne de ce nom.
Le RN entre victimisation et capitulation
Ce qui est peut-être encore plus inquiétant dans cette affaire, c’est la réaction du RN lui-même. Certes, son représentant local, Gauthier Bouchet, a dénoncé un « scandale démocratique ». Mais au-delà de l’indignation verbale, que fait le RN ?
Car face à une telle décision, deux choix s’offraient au parti de Marine Le Pen :
- Affronter la mairie sur le plan juridique et exiger la tenue de la réunion, quitte à organiser l’événement devant la salle, au nez et à la barbe des gauchistes menaçants.
- Se replier et se poser en victime, sans réelle riposte.
Le RN a choisi la seconde option. Une attitude récurrente de la part d’un parti qui, depuis des années, oscille entre indignation et résignation face aux violences politiques qu’il subit. Pourtant, le RN aurait été totalement dans son droit de maintenir la réunion. Rien, juridiquement, ne justifiait son annulation. En pliant devant la menace, le parti envoie un signal de faiblesse qui ne fait que conforter ses adversaires dans leurs méthodes.
Ce qui s’est passé à Saint-Herblain est un véritable scandale démocratique. Si un parti politique dûment élu ne peut plus organiser de réunion publique sans risquer d’être empêché par des groupuscules d’extrême gauche, alors c’est l’ensemble du processus démocratique qui est en danger.
Aujourd’hui, c’est le RN qui est visé. Mais demain, ce seront peut-être d’autres partis, d’autres voix dissidentes. Car si l’on accepte qu’une minorité agissante puisse dicter qui peut s’exprimer et qui doit être réduit au silence, alors il n’y a plus de débat possible. Il ne reste que la loi de la rue et la tyrannie des plus violents. En capitulant ainsi plutôt qu’en allant à l’affrontement politique, le RN témoigne d’une faiblesse politique face au gauchisme qui pourrait rejaillir sur d’autres organisations.
De son côté, le pouvoir macroniste, pourtant si prompt à donner des leçons de démocratie, préfère fermer les yeux lorsque la gauche radicale impose sa loi. Un silence coupable qui en dit long sur l’état réel de la liberté d’expression en France.
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7 réponses à “Saint-Herblain : un scandale démocratique, le RN capitule, privé de salle sous la pression des gauchistes”
ce pays a l’image de l’angleterre est de toutes façons foutu ! entre des institutions vérolées par la gauche et des régions entières envahies par le grand remplacement il n’y a pas d’échappatoire et surtout pas avec un parti de vendus comme le rn
La lâcheté des socialistes. Comme d’hab.
Demat, hélas j’ai encore hier écouté la chanson du groupe Queen : Scandal. Aujourd’hui, elle est encore et encore à entendre pour nous détendre car elle est pertinente. Le RN ? Les Patriotes ? Reconquête ? L’UPR ?… etc que vont-ils organiser pour contrer ce fascisme de gauche ? Seuls, les Patriotes organisent demain une manifestation pour le Frexit à Paris ; des questions ? Je vous invite, donc, à écouter Florian leur Président ce soir en direct 19 heures sur sa chaîne YouTube. Courage et espoir à nous tous et toutes. Kenavo
La lâcheté du maire n’a d’égal que celle du RN! De toute façon avec son soutien à la nomination de Ferrand à la présidence du conseil constitutionnel, le RN a trahi ses électeurs et ces derniers militants! il n’est plus qu’une opposition contrôlée comme les groupes faschistes qui ont fait interdire cette réunion
ils peuvent toujours aller se plaindre auprés de leur nouveau copain FERRANT !!!
ces gôchos sont de vrais dictateurs !!! il faut éjecter ces ennemis de la FRANCE
A Nîmes »au temps de notre maire communiste » Alain Clary, celui-ci a refusé une salle (La salle Pablo Néruda) au RN pour y faire une conférence sous le prétexte que cela allait créer des perturbations dans la ville…sans tenir compte des nombreux Nîmois qui auraient aimé assister à cette conférence et qui paient de lourds impôts à la ville de Nîmes.. La semaine suivante: cette même salle fut accordée à des Algériennes qui étaient d’anciennes terroristes et qui ne payaient pas d’impôts à la ville de Nîmes!…Quand le représentant du Parti Communiste (monsieur Hue) a voulu faire une conférence à Nîmes: ce furent Les Arènes qui lui furent accordées pour y faire son discours!…Voici la »mentalité » des Gauchos!…