Face à l’essor du narcotrafic, à l’immigration clandestine et au repli communautaire, le ministère de l’Intérieur met en place une nouvelle doctrine d’action des forces de l’ordre pour reprendre le contrôle des quartiers les plus touchés. Sous l’impulsion de Bruno Retailleau, cette stratégie vise une action plus ferme et durable contre les réseaux criminels, en renforçant la présence policière et en mobilisant tous les leviers de l’État pour assécher l’économie souterraine qui gangrène certaines villes.
Les « villes de sécurité renforcée » : une approche ciblée
Le dispositif concernera 25 villes françaises, parmi lesquelles Nantes, Rennes, Marseille et Grenoble, identifiées comme les plus touchées par le trafic de drogue, une concentration de la délinquance, des troubles à l’ordre public fréquent et enfin, une forte présence d’immigration illégale et de communautarisme.
L’objectif affiché par Bruno Retailleau est clair : reprendre la voie publique aux criminels et rétablir un cadre sécuritaire digne de ce nom. Cette doctrine s’inspire des opérations « Place Nette » déjà expérimentées, mais avec un renforcement des moyens et une inscription dans la durée.
Des mesures concrètes pour reprendre le terrain
Afin d’asphyxier les réseaux criminels, plusieurs actions vont être mises en place :
👉 Augmentation des contrôles et fouilles dans les parties communes, caves et transports en commun
👉 Utilisation accrue de la vidéoprotection et des drones pour surveiller les points de deal
👉 Renforcement des brigades mobiles et création de nouveaux commissariats
👉 Nettoyage des quartiers : enlèvement des épaves, effacement des tags, mobilisation des bailleurs sociaux pour limiter l’emprise des trafiquants sur les logements sociaux
👉 Pression judiciaire maximale : accélération des enquêtes et renforcement de la coordination entre police et justice
Une autre mesure clé repose sur l’exploitation du renseignement criminel, en mettant sous surveillance les têtes de réseau et leurs financements occultes. Objectif : frapper les délinquants au portefeuille en saisissant systématiquement leurs biens mal acquis.
Une mobilisation élargie : polices municipales et services de l’État en première ligne
Pour maximiser l’efficacité de cette stratégie, l’État veut impliquer tous les acteurs du continuum de sécurité, en particulier les polices municipales. Les préfets sont invités à dialoguer avec les maires pour adapter les horaires et zones d’intervention des policiers municipaux, et exploiter pleinement les pouvoirs élargis dont ils disposent grâce à la réforme du Beauvau des polices municipales.
Par ailleurs, les services fiscaux, les douanes et la répression des fraudes seront mobilisés pour cibler les commerces suspects, souvent utilisés pour le blanchiment d’argent sale. Tout manquement administratif entraînera fermeture immédiate, amendes et suppression des prestations sociales indues.
Un autre volet crucial concerne l’immigration clandestine. Les préfets auront pour mission d’exploiter tous les outils de la police des étrangers pour expulser les délinquants en situation irrégulière et réévaluer l’activité des associations recevant des fonds publics, notamment celles soupçonnées de complaisance envers le communautarisme.
Une architecture judiciaire renforcée pour lutter contre le narcotrafic
En parallèle de cette nouvelle doctrine de terrain, une proposition de loi anti-narcotrafic portée par des sénateurs LR et PS vient d’être adoptée par le Sénat. Inspirée des méthodes de lutte antiterroriste, elle prévoit :
🛑 Création d’un parquet national anticriminalité organisée (Pnaco), chargé de coordonner la lutte contre le narcotrafic au niveau national
🛑 Sanctions financières accrues, avec la possibilité de saisir les biens des trafiquants
🛑 Renforcement du renseignement criminel, via des enquêtes patrimoniales systématiques et la traque des revenus inexpliqués
🛑 Interdictions de paraître pour les dealers identifiés, afin de les empêcher d’accéder aux points de deal
🛑 Collaboration renforcée avec les maires, qui seront désormais informés des procédures judiciaires en cours sur leur territoire
L’objectif est clair : assécher les ressources des narcotrafiquants et démanteler les réseaux de manière systématique.
Vers un changement radical dans la lutte contre l’insécurité ?
Avec cette nouvelle doctrine et ces mesures législatives, le gouvernement mise sur une approche de rupture face à la montée de la délinquance. Mais cette politique sera-t-elle appliquée avec fermeté et sur la durée, ou s’agit-il d’un énième effet d’annonce qui en plus, risque de se heurter à l’agitation gauchiste minoritaire (et au barrage de la magistrature idéologique) ?
Ce qui est certain, c’est que les Français attendent des actes. Dans de nombreuses villes, la situation sécuritaire s’est gravement dégradée, avec une emprise du crime organisé qui ne cesse de s’étendre. L’État peut-il réellement reprendre le contrôle des territoires perdus ?
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7 réponses à “Villes de sécurité renforcée. Le gouvernement veut muscler sa doctrine d’action face à la montée de la délinquance”
Parole, Parole, Parole ….. (En accentuant à l’Italienne sur le « E » final :PAROLÉ )
Tout ça ne servira à rien tant qu’on ne bloquera pas nos frontières, tant que la police ne tirera pas à balles réelles contre les attaquants divers!
C’est clair?
Va t on augmenter le nombre de policiers à mesure que le nombre de.migrants augmente?? Où est le bon sens?
Nous sommes en guerre contre un ennemi envahisseur et meurtrier, donc : se défendre !!!
Demat et si nous ( l’Etat)faisions tout pour qu’il n’y ait plus d’acheteurs de drogue, il n’y aurait plus de dealers et le souci de la délinquance et des addictions serait résolu ( notamment la démission du poudré toxique qui squatte l’Élysée actuellement ?) mais en avons- nous la volonté ? Mais voilà le Maréchal Ferrant président du CC ; oh là là je vais faire une dépression ; y a t-il une chanson pour me dégriser ? Oui je propose « Scandal » du groupe Queen. Kenavo
Justice hors sol. 5 ans pour un dealeur.
Dans les pays asiatiques ou au moyen Orient, c’est la peine de mort au mieux 20-30 ans de taule.
Bilan pas de dealeurs au coin des école .
Le gouvernement se réveille, enfin. Propots mensongers, comme d’habitude!
Le gouvernement se réveille? Propos mensongers comme d’habitude…à défaut d’actions.
Bonne excuse aussi pour augmenter la surveillance sur la population en generale et ainsi mieux la controler….
Démat d’an oll…emaon a-du gant an oll o-neus reiñ o sentiment…ne n’est que du blabla de bonne conscience ah ils étaient plus efficaces les surdoués de la gendarmerie et des CRS quand on leur a ordonné de casser du Gilet Jaune, mains arrachées, yeux crevés et l’acharnement fort peu thérapeutique de la Justice bobo-woke de gôche. Kenavo ar wech all da beb hini…