Dans les années 2000, les Français découvraient avec horreur la réalité des tournantes, ces viols collectifs d’adolescentes dans les caves de HLM. Vingt ans plus tard, le voile se lève lentement sur un autre phénomène tout aussi sordide : le proxénétisme de cité.
« L’essor continu du proxénétisme de cité »
L’exploitation à des fins sexuelles de mineures ou de femmes à peine entrées dans l’age adulte explose en France, des micro-réseaux maillent le territoire depuis une dizaine d’années. Extrêmement lucrative, cette traite est moins risquée que le trafic de drogue, et les sanctions encourues sont dérisoires : rappelons les proxénètes d’Argenteuil qui avaient écopés de peines allant de 4 à 5 ans de prison pour avoir enlevé et réduit en esclavage sexuel plusieurs jeunes filles d’un foyers pour mineurs, ceux de Villeneuve-Saint-Georges qui étaient condamnés à 1 et 3 ans de prison pour avoir prostitué une mineure, etc.
Une note de la Police Nationale du 18 mars 2021 résume laconiquement :
« La hausse du nombre de mineures victimes de proxénétisme est consubstantielle à l’augmentation du proxénétisme de cité . Phénomène exclusivement français, il est apparu en 2015 et a rapidement pris son essor dans les grandes agglomérations du territoire. Son évolution croissante est d’autant plus inquiétante que les réseaux issus des cités sensibles exploitent majoritairement des mineures désocialisées et vulnérables ou de jeunes femmes présentant le même profil. Après les avoir recrutées dans ces quartiers, dans leurs foyers d’accueil ou via les réseaux sociaux, ces proxénètes d’un nouveau genre prostituent les jeunes filles par le biais d’annonces sur des sites internet dédiés, d’applications ou messageries instantanées. Après avoir eu recours aux réservations dans des hôtels bas de gamme situés en périphérie des villes, ces groupes criminels se tournent désormais vers des plateformes de locations (Airbnb, Booking, etc.), où ils réservent des logements pour de courtes durées »
La situation de la prostitution des mineurs est alarmante : l’Office central pour la répression de la traite d’êtres humains évoque une « délinquance de masse ». Selon les chiffres du gouvernement de mai 2024, sur 40 000 personnes en situation de prostitution, 30% sont mineures. À noter que la moitié des victimes sont étrangères, exploitées par des réseaux étrangers très organisés sur le territoire français, mafia nigériane en tête.
Comme dans le cas des Grooming gang pakistanais, les victimes sont principalement des adolescentes en détresse, issues de milieu défavorisé comme les cités de l’immigration, les foyers pour mineurs ou les familles défaillantes. Nombre d’entre elles ont déjà subi des violences dans leur enfance, et, phénomène nouveau, de plus en plus de filles de bonne famille et le lifestyle bling bling notamment autour du rap, finissent par se prostituer pour les petits caïds des cités.
Consentantes ou victimes malgré elles ?
Les procédés de racolage employés par ces prédateurs sans scrupule varient du rapt pur et simple, au chantage au moyen de photos de nu, de sextape ou de menaces physiques, en passant par l’initiation lente comme dans le cas des « copines » et des lover boy. Ces derniers, feignant le grand amour, initient peu à peu leurs victimes à la drogue – qui deviendra nécessaire ensuite pour supporter la douleur des dix passes par jour ou des violences subies par les clients – et aux comportements préprostitutionnels : « plan à trois » dans le cadre du couple, rapports sexuels avec d’autres hommes pour racheter une dette ou lors de soirées en boîte de nuit. Ensuite, « pourquoi ne pas continuer en se faisant de la thune… » Les « copines », des jeunes femmes qui se prostituent déjà, usent des mêmes subterfuges pour contraindre leurs victimes à prodiguer leurs faveurs.
Dans tous les cas, il s’agit de faire rêver la fille, en lui faisant miroiter l’argent facile, la nouvelle famille à laquelle elle appartient, en « glamourisant » le tout de termes à la mode : elle n’est plus une pute, elle est escort, sugar baby, créatrice de contenus. Elle percera comme Zahia D. la prostituée des footballeurs qui a commencé sa carrière à 15 ans. Quelques photos en petite tenue, pas différentes de celles que l’on voit sur Instagram, publiées sur les réseaux sociaux et les sites de petites annonces, et le tour est joué.
C’est ce type de prostitution qui semble au premier abord « volontaire » qui augmente de manière démesurée ces dernières années. Un consentement apparent puisqu’il est proféré par des adolescentes de 12, 15, 17 ans, sous emprise de la drogue ou brisées mentalement. Et le miroir aux alouettes qu’on leur tend omet les actes de barbarie durant les rapports sexuels, la destruction psychologique, l’impossible retour à une intimité saine et bien vécue.
Dans une société irriguée de pornographie, qui prône l’hyperconsommation et l’argent facile, où les principes d’autorité et d’interdits ont été abolis, où les délinquants ne vont pas en prison, ce fléau a malheureusement de beaux jours devant lui.
Crédit photo : PxHere
[cc] Breizh-info.com, 2025, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine
4 réponses à “Proxénétisme de cité : la prostitution glamourisée des adolescentes”
Encore une preuve visible de sociétés en plein déclin, les plus bas instincts primaires trouvent là leur terrain de jeux violent et lucratif….des jeunes en perdition dans une pauvreté accablante, proies faciles pour un proxénétisme sans danger. L’EUROPE est devenue ouverte à tous les dangers sans aucune réaction, une apathie politique coupable et consentante qui favorise les crimes, les vols, les agressions, les trafics, la drogue et la prostitution voilà ce que nous laissons à nos enfants; alors continuez à voter comme on vous le conseille….et surtout contre l’extrême droite responsable de tous les maux voire même du réchauffement climatique ou des inondations !
Le journal du Progrès d’aujourd’hui 20 Février 2025, fait état d’une TOURNANTE avec une jeune fille française de 14 ans, comme à leurs habitudes ils ont maquillé les prénoms… Donc s’est un DJIHAD Sexuel
Nous ne sommes pas responsables de toute la misère de France…une Inéducation Nationale qui fabrique des crétins à la chaîne depuis un demi siècle et aujourd’hui les grands-parents sont des imbéciles, les parents aussi et les petits produits de ces raclures sont incapables de réfléchir…Un Etat à poigne voilà ce qu’il leur faut pour les remettre dans le droit chemin.
le gouvernement condamne donc fermement … mais où sont les mesures?