On connaissait les avancées en matière de réappropriation identitaire pour les langues bretonne, basque ou occitane, voici les Picards ! La Picardie connaît en effet, depuis quelques années, un réveil de sa langue, une langue d’oïl appelée « picard » « rouchi » ou « ch’ti » selon les terroirs où elle est parlée. Avec des cours dans les écoles depuis décembre 2021, date à laquelle le picard a été reconnu comme langue à part entière par l’Education Nationale, les militants du picard souhaitent même passer de la phase de « conservation patrimoniale » à celle de « reconquête » en créant de nouveaux locuteurs parmi les jeunes.
Doté d’une agence de développement, le picard apparaît de plus en plus sur des panneaux d’entrée de communes, à l’instar de ce que nous connaissons en Bretagne avec le breton mais aussi avec le gallo, qui connaît lui aussi un réveil inattendu. En plus de cette reconnaissance visuelle, le picard développe sa littérature avec la mise en place d’un prix annuel pour des oeuvres en langue picarde.
Les textes sont à envoyer pour le 24 février 2025 à l’agence régionale pour le picard (4 rue Lamarck, 80000 Amiens). Remise des prix à la Comédie de Picardie, à Amiens (80), le vendredi 27 juin 2025. Premier prix 300€ Prix spécial 200€ Prix de la première participation 100€. Les textes primés seront publiés.
Reste à espérer que les Picards n’emprunteront pas les tares tiers-mondistes de leurs homologues bretons ou basques restés bloqués dans les années 80-90 à la sauce Manu Chao.
Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2025, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine
4 réponses à “Réappropriation identitaire : un prix de littérature en langue picarde !”
Je ne connais qu’un seul mot en patois picard: c’est macron. Un mot qui désigne le maquereau….Pas le poisson , l’autre !
Grosse différence entre le picard et le gallo, le gallo est un parler (jamais écrit, avant quelques pathétiques essais contemporains), le picard a été le véhicule d’un nombre considérable d’écrivains majeurs du Moyen Age…
Cela me fait penser à une pièce de Molière…qui nous berça du temps où nos professeurs même simples maîtres auxiliaires parfois en attente de succès au CAPES ou à l’Agreg étaient capables d’enseigner la belle langue française au lieu d’éructer « on veut des moyens (comprenez des sous) » pour être plus compétents!? Eh bien tant mieux
mais cela va devenir compliqué de se déplacer et à quand le retour des brigands de grands chemins avec la débandade de la justice? Honnêtement nous n’avons pas compris les « tares tiers-mondistes »?
Il n’y a plus qu’à attendre le retour du roi…
A JLP je dirais que le citoien Conan a écrit ses aventurios, j’ai aimé mais cela m’a fait pensé à Deguillet mais ce Deguillet est anticlérical alors il a ses raisons parfaitement respectables comme le refus d’un cureton de St Mathieu (Quimper 29) qui se goinfre d’apporter le Saint Sacrement à une soeur, une gamine qui rend l’âme car ce singe en soutane se goinfre à table! Les Deguillet habitaient rue de la Providence, la rue des gueux à Quimper! Certes la gamine était couverte de poux rongée par la vermine était-ce une raison pour la mépriser et lui refuser les secours de la prétendue sainte religion? Et après on s’étonne de la débandade de la prétendue « sainte religion » ben ce n’est pas glorieux! Vous pouvez tout vérifier dans les mémoires de Deguillet soit en breton ou en français! Donc je n’invente rien! Etant universitaire même passé je n’invente jamais rien.