Alors que les destinations balnéaires attirent toujours plus de vacanciers en quête de soleil et de détente, certaines plages cachent un danger bien réel : les attaques de requins. Une nouvelle carte, publiée par l’International Shark Attack File, révèle les zones du globe où ces prédateurs marins ont frappé le plus fréquemment en 2024.
Si le nombre total d’attaques a diminué par rapport aux années précédentes, certaines régions restent particulièrement exposées, notamment en Floride, en Australie et à Hawaï. Tour d’horizon des lieux à risque.
Floride : le foyer mondial des attaques de requins
Une fois encore, la Floride détient le triste record du plus grand nombre d’attaques de requins recensées. Sur les 28 attaques non provoquées enregistrées aux États-Unis en 2024, 14 ont eu lieu au large des côtes floridiennes.
Le comté de Volusia, entre la rivière St. Johns et l’Atlantique, est l’épicentre du phénomène, avec huit attaques répertoriées. Daytona Beach, l’une des plages les plus fréquentées de l’État, est aujourd’hui considérée comme le spot le plus dangereux au monde en matière d’attaques de requins.
Pourquoi une telle concentration de morsures ?
La Floride est une nurserie pour les requins pointe noire, une espèce qui se regroupe près des côtes et peine parfois à distinguer les nageurs de ses proies naturelles. Les requins-bouledogues et les requins-tigres, également présents dans ces eaux, sont connus pour leur agressivité et leur capacité à s’adapter à différents milieux.
Bonne nouvelle cependant : avec 47 attaques enregistrées dans le monde en 2024, le nombre d’incidents est en forte baisse par rapport à 2023 (69 attaques). Il reste également bien en dessous de la moyenne des dix dernières années.
Toutefois, certaines zones restent très exposées :
✅ Hawaï : 4 attaques, dont une mortelle sur l’île d’Oahu.
✅ Texas : 4 attaques dans les îles South Padre.
✅ Californie : 3 attaques recensées.
✅ Caroline du Nord et du Sud : 3 attaques au total.
✅ Australie : 9 attaques non provoquées, faisant du pays le deuxième plus touché après les États-Unis.
L’Australie, notamment ses côtes ouest et est, abrite des espèces particulièrement redoutables comme le grand requin blanc et le requin-bouledogue. Même si aucune attaque mortelle n’a été recensée en 2024, ces animaux restent imprévisibles et leurs morsures sont souvent graves, voire fatales.
Des incidents inhabituels et surprenants
Certaines attaques répertoriées en 2024 ont surpris les spécialistes par leur emplacement atypique :
🔴 En Inde, un homme a été attaqué par un requin-bouledogue dans une rivière d’eau douce, le Vaitarna. Ces prédateurs sont connus pour leur capacité à survivre dans des environnements fluviaux, mais ces incidents restent rares.
🔴 Au large du Sahara occidental, une touriste allemande a été tuée en pleine mer alors qu’elle nageait près d’un catamaran. C’était la première attaque jamais enregistrée dans cette région, ce qui interroge sur la présence grandissante des requins dans des zones jusque-là épargnées.
Si les baigneurs peuvent être mordus, les surfeurs restent les cibles privilégiées des attaques de requins. En 2024, 34 % des attaques ont concerné des pratiquants de ce sport. Leur silhouette sur une planche est souvent confondue avec celle d’une tortue ou d’un phoque, proies naturelles des requins.
Par ailleurs les zones de surf sont riches en poissons-appâts, attirant ainsi les requins à proximité. Enfin l’eau trouble après une tempête complique la vision des requins, augmentant les risques d’erreur.
Comment réduire le risque d’attaque de requin ?
Même si le risque de se faire attaquer par un requin reste extrêmement faible, quelques précautions permettent d’éviter les mauvaises surprises :
- Éviter les zones à risque, notamment celles connues pour être des nurseries de requins.
- Ne pas nager seul, les requins attaquant plus facilement un individu isolé.
- Éviter les heures critiques, comme l’aube et le crépuscule, périodes de chasse privilégiées.
- Ne pas porter de bijoux brillants, qui peuvent être confondus avec des écailles de poisson.
- Ne pas nager dans les eaux troubles ou après une tempête, où les poissons-appâts sont plus nombreux.
- Quitter immédiatement l’eau si un requin est aperçu ou si des signes d’activité anormale apparaissent.
Pour consulter la carte et les recherches, c’est ici
Crédit photo : DR
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Une réponse à “Carte des attaques de requins dans le monde : ces plages à éviter en 2025”
pauvres betes…Ils s’imaginent casser la croute avec une tortue, et se retrouvent à bequeter une planche en plastique et une combarde en néoprène….AUCUN GOUT