Depuis son retour à la Maison-Blanche, Donald Trump fait face à une opposition féroce qui ne vient pas seulement des démocrates ou des médias, mais aussi des tribunaux. Entre décisions judiciaires bloquant ses réformes et juges progressistes s’opposant à ses décrets, l’administration républicaine se heurte à un véritable gouvernement des juges, une contestation permanente de l’exécutif par le judiciaire. Cette bataille soulève une question cruciale : qui gouverne réellement les États-Unis, les élus du peuple ou une élite judiciaire politisée ?
Un bras de fer judiciaire qui entrave les réformes
Dès son investiture, Trump a lancé une série de décrets radicaux en accord avec son programme électoral : fin des politiques de diversité et d’inclusion (DEI) au sein de l’administration fédérale, interdiction des traitements hormonaux et chirurgies transgenres pour les mineurs, suppression des pages et bases de données promouvant l’idéologie du genre dans les agences de santé publique (CDC, FDA, HHS).
Mais à peine ces décisions mises en œuvre, plusieurs juges fédéraux se sont empressés de bloquer ces initiatives, multipliant les injonctions et ralentissant la mise en place des réformes. Le cas du juge John Bates illustre cette dynamique : il a ordonné la restauration immédiate des pages supprimées par la CDC et d’autres agences, invoquant un prétendu « manque de notification préalable ». En réalité, cette décision constitue une ingérence flagrante dans les prérogatives de l’exécutif, qui a toute latitude pour orienter la politique gouvernementale selon la volonté du peuple exprimée dans les urnes.
Un gouvernement paralysé par les juges progressistes
Ce n’est pas la première fois que la justice américaine s’érige en contre-pouvoir idéologique face à Trump. Déjà, lors de son premier mandat, plusieurs mesures avaient été annulées par des juges fédéraux, notamment sur l’immigration ou l’interdiction de TikTok. Aujourd’hui, la machine est relancée : en l’espace de trois semaines, plus de 40 décisions de justice ont déjà tenté de neutraliser des décisions présidentielles.
Parmi elles, on retrouve :
- Le blocage de la suspension des subventions fédérales aux programmes DEI, pourtant supprimés par décret.
- L’invalidation de la réforme du droit du sol, qui visait à restreindre l’accès automatique à la nationalité américaine pour les enfants d’immigrés illégaux.
- Des recours visant à ralentir la fermeture des agences fédérales inutiles et coûteuses, comme USAID ou certaines branches de FEMA.
Trump, loin de se laisser intimider, a dénoncé sur son réseau Truth Social une prise de pouvoir illégitime des juges et des « activistes » cherchant à saboter son administration. Mais cette contestation judiciaire n’a rien d’une simple opposition légale : elle constitue un affront démocratique majeur qui empêche un président élu d’appliquer son programme.
Quand la justice impose son agenda contre la volonté populaire
L’une des décisions les plus symptomatiques de ce putsch judiciaire dans les pays occidentaux est celle du tribunal britannique qui a accordé l’asile à une famille palestinienne via un programme initialement destiné… aux réfugiés ukrainiens ! Cette décision absurde a été prise malgré les avertissements du gouvernement britannique, qui soulignait que cela pourrait ouvrir la porte à des centaines de milliers de demandes similaires à travers l’Europe.
Ce cas illustre parfaitement l’idéologie des élites judiciaires : en s’érigeant en défenseurs de « droits fondamentaux » à géométrie variable, elles supplantent les décisions souveraines des gouvernements et imposent une politique migratoire que les peuples rejettent massivement. Ce phénomène ne se limite pas au Royaume-Uni : partout en Occident, les tribunaux détricotent les législations de fermeté migratoire, alors même que les juges n’ont été élus par personne.
Une confrontation inévitable entre Trump et l’État profond
L’opposition judiciaire dont Trump est victime ne relève pas d’un simple contre-pouvoir institutionnel. Elle traduit une guerre d’influence entre une administration élue pour rétablir l’ordre et un État profond progressiste accroché à ses privilèges. Le président américain devra donc mener une bataille à la fois législative et judiciaire pour imposer ses réformes.
Jusqu’où ira cette confrontation ? Certains observateurs parlent déjà d’une crise constitutionnelle latente, car si les juges continuent de bloquer chaque décret, la Maison-Blanche pourrait être tentée d’ignorer ces décisions, entrant alors dans une logique de bras de fer ouverte.
Quoi qu’il en soit, l’heure est grave pour la démocratie américaine : si les juges s’arrogent le droit de s’opposer systématiquement à un président élu, alors c’est la souveraineté du peuple qui est mise en péril. Et au-delà des États-Unis, cette tendance menace l’ensemble des démocraties occidentales, où la voix des peuples est sans cesse étouffée par des élites qui refusent d’entendre le message clair envoyé dans les urnes.
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