Grand remplacement. Le président du PS Olivier Faure ne veut pas d’une « France blanche et catholique » [Vidéo]

Ils se font bien discrets ces temps-ci les promoteurs du « vivre ensemble » tant la situation est devenue intenable dans l’Hexagone entre deux France qui ne parviennent plus à cohabiter.

Dépourvu de toute colonne vertébrale en politique depuis plusieurs années déjà, le Parti socialiste en est réduit à aligner ses positions, bon an mal an, sur celles de La France insoumise, malgré les grincements de dents de certains cadres n’ayant pas déserté pour la Macronie.

Sur BFMTV le 10 février, le premier secrétaire du PS Olivier Faure a déclaré que les députés de son parti prendront part au débat sur l’identité nationale voulu par le Premier ministre François Bayrou.

Pour Olivier Faure, par ailleurs député de Seine-et-Marne, il faut « affronter frontalement » la « position passéiste » et « rance » qui serait notamment défendue par certains ministres tels Bruno Retailleau et Gérald Darmanin.

Interrogé par la journaliste Apolline de Malherbe sur sa définition « d’être français », le premier secrétaire du PS n’a pas ménagé ses clins d’œil envers l’extrême gauche : selon lui, la France est un pays « métissé, pluriculturel et plurireligieux qui plonge ses racines dans son histoire, mais aussi dans les apports successifs migratoires » et dont l’identité nationale n’est « pas une identité figée ».

À l’écouter, Bruno Retailleau et Gérald Darmanin auraient « cette idée qu’il faudrait revenir à des sources fantasmées de ce qu’aurait été la France, un âge d’or mythique ». Contrairement à lui qui dénonce « cette espèce de rengaine sur une France qui serait blanche, catholique ».  Pour Olivier Faure, « vivre en France », c’est « partager un projet ». On se demande bien lequel…

Crédit photo : capture YouTube (photo d’illustration)
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