Depuis des années, la Hongrie et d’autres nations souverainistes dénoncent les ingérences étrangères dans leurs affaires internes, notamment via le financement de médias et d’ONG alignées sur les intérêts gauchistes. Grâce à de nouvelles révélations, l’ampleur de cette opération est désormais plus claire que jamais.
Loin de se limiter à son mandat humanitaire, l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) s’est transformée en un puissant instrument d’influence, finançant pas moins de 6 200 journalistes et 707 médias à travers le monde, dont plusieurs en Europe centrale et orientale.
Avec un objectif précis : promouvoir une idéologie bien définie, favorable aux politiques progressistes, à l’immigration massive et hostile aux gouvernements conservateurs qui refusent de se soumettre aux diktats mondialistes.
USAID : une agence humanitaire ou un outil d’influence politique ?
Créée à l’origine pour l’aide au développement, USAID est aujourd’hui l’un des plus grands financeurs de médias et d’ONG dans le monde. Sous l’administration Biden, elle a soutenu des centaines de groupes de presse qui, plutôt que de faire du journalisme, se comportent comme de véritables organes de lobbying politique.
En Ukraine, 9 médias sur 10 seraient financés par la Maison-Blanche, ce qui interroge sur la neutralité de l’information qui en découle. En France, l’AFP a reçu près de 10 millions de dollars pour des contrats passés avec des agences fédérales américaines (entre 2008 et 2025). En Hongrie, USAID a directement soutenu plusieurs médias d’opposition.
🔴⚡Le démantèlement de l’#USAID par Trump révèle que l’AFP a reçu au total près de 300000 dollars de la part de l’Agence américaine.
Au total, l’AFP a reçu près de 10 millions de dollars pour des contrats passés avec des agences fédérales américaines (entre 2008 et 2025). pic.twitter.com/fvTrmNJbqB
— Observatoire du journalisme (Ojim) (@ojim_france) February 9, 2025
Le schéma est similaire en Pologne, où le média Gazeta Wyborcza, principal relais des idées progressistes et opposé au gouvernement conservateur, a reçu près de 20 millions de dollars sur huit ans. Des organisations plus militantes, comme Okopress, ont également bénéficié de ces fonds. Depuis 2018, ce média a perçu 1,5 million de dollars, publiant des contenus justifiant des sanctions judiciaires contre ceux qui critiquent l’idéologie transgenre.
Le financement de l’idéologie gauchiste et de l’immigration massive
Outre les médias, les fonds d’USAID ont largement contribué à financer des structures militantes favorisant l’immigration et la déconstruction des identités nationales.
🔹 Le Polskie Forum Migracyjne, qui milite pour l’intégration des migrants en Pologne, a touché 2 millions de dollars depuis 2017.
🔹 Le portail “fact-checking” Demagog, qui s’emploie à décrédibiliser les critiques de l’immigration, a bénéficié d’au moins 40 000 dollars d’USAID.
🔹 La Fondation Helsinki pour les droits de l’homme, qui défend les journalistes militants et les demandeurs d’asile, a reçu des millions de dollars pour ses actions en Europe centrale.
🔹 Krytyka Polityczna, réseau progressiste d’Europe de l’Est, a récolté 5 millions de dollars, utilisés pour financer des manifestations et des campagnes contre les gouvernements conservateurs.
Ces financements ne sont pas de simples aides humanitaires. Ils s’inscrivent dans une stratégie politique assumée, visant à affaiblir les gouvernements souverainistes et imposer une vision mondialiste.
Trump coupe les vivres, Bruxelles prend le relais
Lorsque Donald Trump a gelé les financements d’USAID pendant 90 jours, le système s’est brutalement retrouvé à court de ressources. Les médias et ONG qui dépendaient de ces fonds ont alors cherché un nouveau mécène : Bruxelles.
Le déplacement du financement d’USAID vers l’Union européenne est aujourd’hui un fait établi. Le député européen Daniel Freund, proche des milieux gauchistes, a publiquement affirmé que les institutions européennes devaient remplacer USAID dans son rôle de soutien aux médias pro-migration et anti-souveraineté.
Le site EUobserver, média bruxellois aligné sur les positions mondialistes, a confirmé cette stratégie : maintenir les subventions aux médias progressistes malgré l’arrêt des financements américains. Plusieurs institutions européennes prévoient d’augmenter leurs financements à destination des médias et ONG qui servent leur agenda politique.
Une menace pour les nations souveraines
Si pour le moment, à l’ouest, silence radio, en Europe centrale, ce scandale fait du bruit, et la Hongrie n’est pas seule dans cette lutte. En Slovaquie et en Serbie, les gouvernements ont ouvertement dénoncé des tentatives de déstabilisation politique orchestrées via le financement de médias et ONG hostiles. En Pologne, la transition entre USAID et Bruxelles se traduit par un renforcement du soutien aux opposants du gouvernement conservateur.
Derrière ces flux financiers, c’est une véritable bataille pour la souveraineté qui se joue. Les mondialistes ont bien compris que le contrôle de l’information est la clé de leur pouvoir.
En effet, fournir des millions à des médias progressistes leur permet d’imposer un narratif unique. Par ailleurs, créer des “organes de fact-checking” sert à décrédibiliser toute critique de leur politique. Enfin, soutenir des ONG pro-immigration permet de neutraliser toute opposition à la submersion migratoire.
Nous assistons aujourd’hui à un basculement du centre d’influence : après Washington, Bruxelles prend le relais pour financer la propagande mondialiste en Europe.
L’Europe face à un choix décisif
La question est simple : les nations européennes accepteront-elles d’être sous l’influence de Bruxelles, ou défendront-elles leur souveraineté ?
Les récents événements montrent que les États d’Europe centrale ne comptent pas se laisser dicter leur politique par des financements étrangers. Mais la pression est forte, et Bruxelles entend bien poursuivre l’œuvre d’USAID sous un autre nom. Qu’en sera-t-il de la France, de l’Allemagne, de la Belgique, de l’Italie, des Pays-Bas, pour ne citer qu’eux ?
Alors que les institutions européennes s’apprêtent à intensifier leur soutien aux médias gauchistes, les partis souverainistes doivent plus que jamais défendre la liberté des nations face à l’ingérence étrangère.
L’enjeu est crucial : laisser Bruxelles devenir le nouveau QG de la manipulation politique, ou restaurer l’indépendance et la souveraineté des États européens.
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3 réponses à “USAID et Bruxelles : comment les élites américaines et européennes ont financé les médias mainstream pour imposer leur narratif”
Si je vois des resultats en Pologne en Autriche en Hollande et meme en Allemagne (je ne parle pas de la Hongrie qui a ete seule pendant des annees a mener le combat), j’ai de serieux doute a propos de la France. La majorite francaise n’a meme pas reagi apres le meurtre de Louise et des videox sur X d’un micron qui ne l’a meme pas mentionne alors que c’est a ce moment la qu’il aurait fallu reagir, aller dans les rues. Video de micron sur X
https://ripostelaique.com/intelligence-artificielle-ou-connerie-naturelle-le-clown-de-lelysee-avilit-la-fonction-presidentielle.html
Grand gloubi-boulga que cet article ! USAID a sûrement soutenu des organisations gauchistes sous prétexte d’humanisme, mais dire que c’était pour « promouvoir une idéologie bien définie » est sûrement très excessif. Disons plutôt qu’elle arrosait largement. Citer l’AFP au soutien de votre affirmation est absurde. L’AFP penche à gauche, mais c’est d’abord une agence de presse qui vend ses services d’information à une multitude de journaux, d’entreprises et d’organismes publics. Elle a touché 9,9 millions de dollars en dix-sept ans (soit 582.000 dollars par an en moyenne) pour 160 contrats (62.000 euros par contrat en moyenne) passés avec des agences fédérales américaines ? Et alors ? C’est peu de choses sur un chiffre d’affaires annuel de 320 millions d’euros ; cela montre plutôt que l’AFP n’est pas efficace commercialement auprès de la clientèle américaine. Au surplus, USAID est loin d’être son principal client américain.
Par ailleurs, mélanger des montants objectifs comme ceux livrés par usaspending.com avec des « on dit » invérifiables au conditionnel (tels l’absurde « En Ukraine, 9 médias sur 10 seraient financés par la Maison-Blanche »), c’est rendre un mauvais service à la liberté de l’information : à quoi bon défendre la vérité si l’on commence par la tripoter soi-même ?
Corrections sur mon commentaire précédent : « 62.000 dollars par contrat » (et non « euros ») et « usaspending.gov » (et non « usaspending.com »)