Alors que l’Allemagne se prépare aux élections fédérales du 23 février, Sahra Wagenknecht, figure emblématique de la gauche populiste, continue de bousculer le paysage politique avec un programme en rupture totale avec les orientations du gouvernement actuel. Opposée à l’agenda vert imposé par Berlin et à l’immigration de masse, la fondatrice du Bündnis Sahra Wagenknecht (BSW) entend défendre la classe ouvrière face à ce qu’elle qualifie de « déclin économique organisé ».
Un programme anti-écologiste et pro-pouvoir d’achat
Dans son programme électoral, le BSW s’attaque frontalement aux politiques écologiques mises en place ces dernières années. Wagenknecht propose ainsi la suppression pure et simple des subventions aux énergies vertes et au chauffage « écologique », estimant que ces aides coûtent 35 milliards d’euros à l’État et pèsent lourdement sur les finances publiques.
Plutôt que de financer la transition énergétique, Wagenknecht souhaite rediriger ces économies vers une baisse des impôts sur les produits de première nécessité, avec l’élimination totale de la TVA sur les denrées alimentaires de base. Autre mesure phare du programme : la suppression des péages pour les poids lourds, dans l’objectif de faire baisser les coûts de transport et, in fine, les prix des produits pour les consommateurs.
Le parti réclame également l’abolition du système de taxation du CO₂, qui impose des taxes supplémentaires aux entreprises utilisant du fioul, du gaz, de l’essence ou du diesel. Ce mécanisme, qui devrait voir le prix du carbone passer de 25 euros par tonne à 55 euros cette année, est considéré par Wagenknecht comme une « ponction absurde » sur l’industrie allemande au profit d’une transition énergétique inefficace et dogmatique.
Une attaque frontale contre l’impact de l’écologie politique sur l’économie
Sahra Wagenknecht ne mâche pas ses mots sur les conséquences des politiques écologiques menées en Allemagne. Pour elle, la crise industrielle qui frappe le pays est directement liée à l’agenda vert imposé par les élites globalistes.
« Nous sommes en train de perdre notre industrie. Les entreprises quittent l’Allemagne ou se dirigent vers la faillite. Des millions de personnes craignent pour leur emploi, tandis que la flambée des prix de l’énergie et de l’alimentation réduit leur pouvoir d’achat », a-t-elle récemment déclaré.
Elle accuse aussi les principaux partis allemands – les Verts, la CDU, le FDP et le SPD – d’être incapables de répondre au problème, préférant consacrer des milliards à l’armement plutôt qu’à des investissements dans l’éducation et les infrastructures.
Dans ce contexte, Wagenknecht plaide pour le retour à des importations de gaz naturel à bas coût, notamment en provenance de Russie, une position qui la place en opposition frontale avec la politique énergétique actuelle du gouvernement Scholz.
Opposition à l’immigration et aux guerres étrangères
Outre son combat contre l’agenda vert, Sahra Wagenknecht se distingue par une ligne dure sur l’immigration, bien que venant d’un parti de gauche. Contrairement aux partis traditionnels qui prônent l’ouverture des frontières, elle estime que l’afflux massif de migrants en Allemagne a eu pour effet de faire baisser les salaires des travailleurs allemands et de surcharger le système de protection sociale.
Elle critique à la fois la politique migratoire menée par Angela Merkel et la CDU, ainsi que celle de l’actuel chancelier Olaf Scholz et sa coalition “feu tricolore” (SPD, Verts et FDP).
Enfin, Wagenknecht milite pour l’arrêt des subventions allemandes à l’Ukraine et l’ouverture immédiate de négociations de paix afin de mettre fin à la guerre. Cette position, qui tranche avec l’alignement de Berlin sur les intérêts de l’OTAN, lui vaut une ostracisation croissante des partis traditionnels, qui tentent de la marginaliser sur la scène politique.
Une percée possible aux élections ?
Selon les derniers sondages, le BSW de Wagenknecht est au coude-à-coude avec son ancien parti, Die Linke, avec environ 5 % des intentions de vote. Ce score est crucial, car il correspond au seuil minimum pour obtenir des sièges au Bundestag.
Si le parti réussit son pari, il pourrait jouer un rôle clé dans la recomposition du paysage politique allemand, notamment en votant aux côtés de la droite populiste de l’AfD et de la CDU sur les questions d’immigration et d’économie.
Alors que l’électorat allemand semble de plus en plus défiant face aux politiques écologiques et migratoires menées par le gouvernement, Sahra Wagenknecht pourrait bien devenir la surprise de ces élections et imposer un tournant populiste inédit à gauche.
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8 réponses à “Élections en Allemagne. Sahra Wagenknecht (BSW) s’attaque au Green Agenda et à l’immigration de masse”
la gauche moins conne que la notre a bien compris que le premier souci des allemands est cette invasion migratoire et peut prendre les voix des electeurs tenter par l’afd
Je veux bien croire tout ce que l’on dit, mais en ce qui me concerne personnellement, je le dis Haut et fort : Si on laisse faire, si on ne reagit pas, l’Allemagne est le pays qui entraînera l’Europe et tous ses peuples vers leurs disparitions !…
Il y a quand même certaines personnes à gauche qui sortent du lot et font preuve d’une réflexion intellectuelle honnête !
COURAGE MADAME? ON LES AURA LES SATANISTES !
enfin un partie de gauche qui réfléchie au mépris que ces homologue qui pense le contraire au moins la il pense aux travailleurs si ils ont des élues l’Allemagne vas pouvoir remonté mais il faudra qu’ils face partir la vionder a la commission Européenne autrement ca se passera comme chez nous oui mais
Eveil du bon sens en Allemagne
La France escarmouche sans contrôle ni idées
Naïveté ? Cette dame fait le jeu de la Grosse Industrie teutonne…
Cette allemande n’a pas été introduite par l’écologiste juif allemand que la France et l’Allemagne ont dans les pattes depuis 1968, probablement trop âgée pour venir jouer à la « Chatouille moi où tu veux, le premier qui rira sera président des pédophiles européens.