L’économie française est prise en otage. Non pas par le marché, mais par une bureaucratie tentaculaire qui étouffe l’initiative, parasite le travail et transforme l’État en un monstre insatiable. À force de fiscalité confiscatoire et de subventions arbitraires, la France a troqué l’esprit d’entreprise contre la mendicité institutionnalisée. Il est temps d’imaginer un modèle radicalement différent, un modèle fondé sur la liberté, la souveraineté et la justice économique. Une société où chaque individu récolte le fruit de son labeur, sans qu’un État obèse ne vienne ponctionner au nom d’une solidarité qu’il dévoie.
L’impératif de la liberté économique
L’économie prospère lorsque les hommes et les femmes qui la font vivre sont libres. Libres d’entreprendre sans crouler sous la paperasse administrative. Libres d’embaucher sans être terrorisés par le Code du travail. Libres de vendre et d’acheter sans subir une fiscalité digne d’un État soviétique.
Aujourd’hui, un entrepreneur français consacre plus de la moitié de son année à travailler pour payer taxes et impôts. C’est une aberration. Une société libre impose un taux d’imposition et de charges maximum de 25 %, à la fois sur les entreprises et les individus. Pas un centime de plus. Une imposition simple, lisible, qui laisse aux travailleurs et aux entrepreneurs la majorité de ce qu’ils produisent.
Les charges sociales ? Réduites drastiquement. L’employeur ne devrait pas être accablé par des cotisations écrasantes qui dissuadent l’embauche. En contrepartie, la protection sociale doit être recentrée sur l’essentiel : une couverture santé de base, accessible à tous, mais avec la liberté pour chacun de choisir un complément privé.
Un État au service du peuple, et non l’inverse
Un État minimaliste n’est pas un État faible, c’est un État concentré sur ses missions régaliennes : sécurité, justice, santé et instruction. Tout le reste relève du domaine privé. Exit les mille-feuilles administratifs, les comités Théodule, les agences inutiles. Exit les subventions clientélistes distribuées aux médias, aux associations, aux syndicats et à tout un écosystème de parasites politiques.
Les collectivités locales seraient réduites à leur expression la plus simple : communes et régions, directement responsables devant leurs administrés. Les départements, les métropoles, les agglomérations ? Supprimées. Ces entités dépossèdent les citoyens de leur souveraineté et ne servent qu’à financer des fiefs politiques.
Une économie libre ne signifie pas une économie ouverte à tous les vents. La souveraineté économique exige des frontières protectrices, non pour enfermer mais pour défendre. Aucun pays sérieux ne laisse mourir son agriculture et son industrie au nom d’un dogme libre-échangiste absurde. L’idéologie du marché dérégulé a mené la France à la désindustrialisation, au chômage de masse et à une dépendance toxique aux importations.
Le protectionnisme intelligent s’impose. Des droits de douane ciblés, pour protéger les secteurs stratégiques comme l’agriculture, la manufacture et la haute technologie. Une préférence nationale pour les marchés publics. Des aides aux entreprises françaises qui produisent en France et embauchent des Français.
Un revenu digne, une échelle salariale juste
Le travail doit payer, vraiment. Dans cette société idéale, le SMIC serait fixé de manière à garantir un vrai pouvoir d’achat, en supprimant les charges qui pèsent sur les bas salaires. Un entrepreneur paierait son salarié en net, sans que l’État ne vienne ponctionner la moitié du salaire en cotisations opaques.
Dans l’autre sens, un plafonnement des revenus exorbitants s’impose. L’accumulation de richesse n’est pas un problème en soi, mais l’écart abyssal entre les plus hauts revenus et la classe moyenne détruit la cohésion nationale. Un revenu maximum, proportionnel au SMIC, garantirait un équilibre entre prospérité individuelle et responsabilité collective.
Une société de responsabilité individuelle
Dans ce modèle, l’État n’a pas à décider des choix philanthropiques, culturels ou sportifs des citoyens. Ce n’est pas au gouvernement de subventionner des associations militantes, des événements culturels partisans ou des médias en perte de vitesse. Chaque citoyen, ayant récupéré une part considérable de son revenu, aurait la liberté d’investir dans les causes et les projets qui lui tiennent à cœur.
Cette transformation n’est pas utopique, elle est nécessaire. Nos pays ne pourront pas survivre en continuant à s’enfoncer dans un modèle d’assistanat généralisé, de fiscalité punitive et de bureaucratie délirante. Il est temps de redonner au peuple son argent, sa souveraineté et sa liberté.
Dominique. L
Crédit photo : Image générée par l’IA
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