L’immigration est l’un des sujets les plus débattus en Europe. Face aux flux migratoires exponentiels des dernières décennies, les États européens oscillent entre politiques d’accueil d’héritage gauchiste et mesures restrictives. Cet article propose un état des lieux chiffré de l’immigration en Europe, en s’appuyant sur les données disponibles dans la base de données (consultable ici) réalisée par Marc Vanguard.
Des flux migratoires en augmentation constante
L’Europe a connu une augmentation significative de l’immigration ces dernières décennies. En France, par exemple, le nombre de titres de séjour accordés annuellement a explosé. Depuis 2022, plus de 100 000 titres de séjour étudiants sont délivrés chaque année, contre 65 000 en 2011, soit une hausse de 50 %.
Cette dynamique n’est pas propre à la France. L’Allemagne, l’Italie et l’Espagne sont également des destinations majeures pour les migrants, notamment en provenance d’Afrique et du Moyen-Orient. En Allemagne, les étrangers représentaient en 2022 près de 16 % de la population, mais une part disproportionnée des mis en cause pour infractions graves.
Une immigration majoritairement extra-européenne
L’un des constats majeurs concerne l’origine des flux migratoires. Contrairement aux vagues migratoires du XXe siècle, qui concernaient en grande partie des Européens (Italiens, Polonais, Portugais), les flux actuels sont principalement extra-européens.
En France, 53 % des étudiants étrangers sont africains, tandis que seulement 13 % sont issus de l’Union européenne. Cette prévalence de l’immigration africaine se retrouve également aux Pays-Bas et en Allemagne, où les populations d’origine extra-européenne sont particulièrement surreprésentées dans les statistiques criminelles.
L’impact économique et social de l’immigration
L’immigration est souvent présentée par les gauchistes (mais aussi par ceux qui voient dans l’immigration une nouvelle forme de prolétariat bon marché) comme un facteur de dynamisme économique, notamment grâce à l’apport d’une main-d’œuvre jeune et à la compensation du vieillissement démographique européen. Cependant, l’analyse des chiffres de Marc Vanguard nuance ce constat.
- Chômage et allocations : L’immigration extra-européenne se distingue par un taux de chômage deux fois plus élevé que celui des natifs et une dépendance trois fois plus forte aux prestations sociales.
- Délinquance et criminalité : Dans plusieurs pays européens, les données policières révèlent une surreprésentation des étrangers dans certains types de criminalité. En France, les étrangers représentent 91 % des mis en cause pour vols dans les transports en commun en Île-de-France, et 83 % sur l’ensemble du territoire.
- Réussite scolaire et intégration : Les étudiants subsahariens affichent un taux d’échec plus élevé que leurs homologues français. En master, 48 % d’entre eux échouent à obtenir leur diplôme en deux ou trois ans, contre 33 % des étudiants français.
L’immigration et l’insécurité : un lien chiffré
L’un des aspects les plus sensibles du débat migratoire concerne son lien avec la criminalité. Les chiffres de Marc Vanguard permettent d’apporter un éclairage factuel sur cette question.
- En Allemagne, le taux de mis en cause pour viol des étrangers est trois fois plus élevé que celui des Allemands. Ce chiffre atteint même 76 mis en cause pour 100 000 habitants d’origine africaine.
- En Espagne, les étrangers sont proportionnellement près de cinq fois plus impliqués dans les viols que les Espagnols.
- Aux Pays-Bas, les descendants d’immigrés extra-européens ont un taux de récidive criminelle deux fois plus élevé que les Néerlandais d’origine.
Les chiffres de Marc Vanguard montrent que, dans sa forme actuelle, l’immigration extra-européenne s’accompagne de difficultés importantes, notamment en matière de criminalité et de dépendance sociale. Loin d’être une chance, elle est une catastrophe sociétale, et économique, pour les Européens (mais aussi identitaire), tout comme pour les pays de départ, qui se voient de plus en plus privés d’une partie de leur jeunesse et de leurs forces vives.
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