Il n y a que deux sexes. L’Europe suivra-t-elle la ligne américaine contre l’idéologie du genre ?

La réponse semble élémentaire, et pourtant, elle divise (essentiellement le monde blanc) comme jamais : combien y a-t-il de sexes ? Pour Donald Trump, la réponse est limpide. Le 24 janvier dernier, le président américain a signé un décret affirmant l’existence exclusive de deux sexes biologiques, balayant d’un revers de main des années d’idéologie de genre imposée par les milieux gauchistes. Son annonce a provoqué un écho immédiat au sein des mouvements populistes européens, qui y voient une occasion de remettre en cause l’un des dogmes du progressisme moderne.

Trump fixe la ligne : retour à la réalité biologique

Dans son décret, Trump ne se contente pas d’un simple rejet de l’idéologie du genre. Il réaffirme l’importance du sexe biologique comme seule base légale et administrative, mettant fin aux tentatives de redéfinition progressiste qui permettent aujourd’hui à des hommes biologiques d’intégrer les catégories féminines dans le sport, les prisons ou encore les espaces réservés aux femmes.

Interrogé sur le sujet, le chef du Parti conservateur canadien Pierre Poilievre a esquivé prudemment, affirmant qu’il « ne connaît que deux genres ». Plus direct, Geert Wilders, leader du Parti pour la liberté (PVV) aux Pays-Bas, a appuyé sans ambiguïté la position de Trump, publiant sur X (ex-Twitter) : « Trump a raison, il n’y a que deux genres : masculin et féminin. Ramenez le bon sens dans notre société. Fin de la folie woke et de l’endoctrinement. Plus de nonsense. »

Une prise de position forte qui confirme une tendance croissante parmi les patriotes européens : après des années à esquiver le débat par crainte des médias et des lobbies, l’heure est venue de rejeter en bloc l’idéologie du genre.

L’idéologie du genre, un point de bascule du gauchisme

La principale leçon du décret de Trump, et du soutien qu’il reçoit en Europe, c’est qu’on ne peut pas faire de compromis avec l’idéologie du genre. L’argumentation des militants transgenres repose sur une contradiction fondamentale : si un homme peut devenir une femme, alors il doit bénéficier de tous les droits des femmes.

C’est exactement ce que dénoncent de plus en plus d’observateurs : les mêmes progressistes qui assurent qu’il n’existe « pas de problème » à ouvrir les catégories féminines aux hommes biologiques sont incapables d’assumer les conséquences de leurs propres principes. Ainsi, au Royaume-Uni, des prisonniers biologiquement masculins condamnés pour viol ont été placés en détention dans des prisons pour femmes. En Écosse, le gouvernement a dû faire marche arrière face au scandale suscité par ces décisions absurdes.

Cette situation a mis au jour une faille irrémédiable dans l’idéologie du genre :

  • Soit les « femmes trans » sont de vraies femmes, et elles doivent accéder aux espaces féminins,
  • Soit elles ne le sont pas, et elles n’ont rien à y faire.

Il n’y a pas de position intermédiaire.

Et c’est précisément cette clarté qui fait le succès de la position de Trump. En refusant toute ambiguïté, il crée un précédent qui encourage les dirigeants patriotes Européens à suivre son exemple.

Crédit photo : Pixabay (cc)

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